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Revoilà les émeutes
En attendant l'attribution de logement promis pour fin décembre
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 12 - 2013

Un dossier explosif ! Il faut dire que le problème de distribution de logements sociaux est d'une telle « sensibilité » que les autorités locales ou centrales éprouvent fortement la crainte de mouvements de foule à chaque affichage des listes de bénéficiaires.
Un dossier explosif ! Il faut dire que le problème de distribution de logements sociaux est d'une telle « sensibilité » que les autorités locales ou centrales éprouvent fortement la crainte de mouvements de foule à chaque affichage des listes de bénéficiaires.
Et comme la demande dépasse toujours l'offre, des émeutes éclatent. Les exclus des listes mènent des actions de protestations, souvent violentes où la population affronte les forces de l'ordre à coups de projectiles et de cocktails Molotov. Les agents des forces de l'ordre ripostent aussi souvent avec des gaz lacrymogènes. Conséquences : des blessés de part et d'autres des protagonistes et un profond traumatisme des deux côtés de la barrière.
Les émeutes du logement reviennent au devant de la scène aussi bien à Alger que dans des villes de l'intérieur du pays. Lundi dernier, tôt dans la matinée, à Baraki (Alger) des habitants des bidonvilles implantés dans les quartiers Salida, Diar El Baraka et Bigra 2 sont sortis dans la rue pour manifester leur ras-le-bol pour des promesses de relogement non tenues par les autorités.
Scénario classique : ils ont fermé à la circulation la route menant à Larbâa en brûlant des pneus et utilisé des troncs d'arbres pour obstruer la route. Ils se disent déterminés à aller jusqu'au bout pour bénéficier d'un logement. Autre manifestation de la population pour réclamer le relogement.
Elle Il date de fin septembre 2013. Dimanche 29 de ce mois. des dizaines d'habitants du quartier Château d'Eau (en plein centre-ville de Bouira), pour la plupart demandeurs de logements sociaux, ont bloqué la route qui mène au tribunal à l'aide d'objets divers (dont des pierres, des troncs d'arbres et des pneus enflammés) pour réclamer leur relogement avant l'hiver.
Des affrontements avec les forces de l'ordre ont éclaté dans la journée et duré jusque tard dans la soirée, mobilisant des forces antiémeutes pour rouvrir la route bloquée. «Nous avons trop attendu! Notre patience a atteint ses limites», hurlaient les protestataires. Il faut dire que le problème du logement est l'une des plaies qui donne de grands soucis aussi bien aux autorités que pour les populations. Les programmes de réalisation de relogement connaissent beaucoup de retard. Les livraisons de logement sont reportées à des dates ultérieures.
Les retards sont immenses dans ce domaine. Ils vont parfois sur plusieurs années. Le facteur temps est primordial pour répondre dans un délai court aux pressions des demandeurs. Il suffit qu'une simple rumeur de distribution de logement soit lancée pour que des populations entières s'enflamment, assiègent les mairies ou daïra et menacent de manifestations violentes pour mieux se faire entendre et accélérer la décision de leur relogement.
Les autorités promettent et jouent à l'apaisement. Le nouveau wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a rassuré, en juillet dernier, que tous les citoyens qui vivent dans un logement précaire, " bénéficieront, tôt ou tard, d'un logement décent". Cette déclaration du wali d'Alger se veut une garantie et vise à mettre fin aux spéculations des uns et des autres concernant le renvoi répétitif des opérations de relogement.
Un renvoi dû donc aux nouvelles mesures prises par les autorités d'achever l'ensemble des équipements et structures spécifiques à chaque cité, avant de permettre aux habitants de l'occuper. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a exigé, lors de sa visite dans la capitale, des autorités de la wilaya de lancer avant la fin de l'année une vaste opération de relogement qui devrait toucher en priorité les occupants des bidonvilles, les résidents des vieilles cités (Diar Echems et autres) et les squatters des caves et terrasses.
Une échéance avait été avancée : fin septembre. Fin décembre, l'opération n'est pas encore réalisée. Un retard qui met à rude épreuve les nerfs des postulants à ces opérations qui ne voient pas le jour. Explications des autorités : le retard dans l'installation des équipements de proximité et des aspects techniques liés à l'actualisation des dossiers par les commissions de daïra seraient à l'origine du «report» de l'opération de relogement des occupants des bidonvilles annoncée pour la mi-décembre. Aucune échéance n'est fixée pour le lancement de l'action.
Fin décembre, aucune information ne circule sur le sort de l'opération relogement. Les demandeurs de logement en attente craignent un nouveau report. Les autorités évitent de donner une échéance fixe. Les surprises des «retard de réalisation», sont légion. Les postulants à un relogement s'impatientent et la « tension » monte à mesure que les jours s'égrènent. Début janvier ce sera la fin du deal.
Et comme la demande dépasse toujours l'offre, des émeutes éclatent. Les exclus des listes mènent des actions de protestations, souvent violentes où la population affronte les forces de l'ordre à coups de projectiles et de cocktails Molotov. Les agents des forces de l'ordre ripostent aussi souvent avec des gaz lacrymogènes. Conséquences : des blessés de part et d'autres des protagonistes et un profond traumatisme des deux côtés de la barrière.
Les émeutes du logement reviennent au devant de la scène aussi bien à Alger que dans des villes de l'intérieur du pays. Lundi dernier, tôt dans la matinée, à Baraki (Alger) des habitants des bidonvilles implantés dans les quartiers Salida, Diar El Baraka et Bigra 2 sont sortis dans la rue pour manifester leur ras-le-bol pour des promesses de relogement non tenues par les autorités.
Scénario classique : ils ont fermé à la circulation la route menant à Larbâa en brûlant des pneus et utilisé des troncs d'arbres pour obstruer la route. Ils se disent déterminés à aller jusqu'au bout pour bénéficier d'un logement. Autre manifestation de la population pour réclamer le relogement.
Elle Il date de fin septembre 2013. Dimanche 29 de ce mois. des dizaines d'habitants du quartier Château d'Eau (en plein centre-ville de Bouira), pour la plupart demandeurs de logements sociaux, ont bloqué la route qui mène au tribunal à l'aide d'objets divers (dont des pierres, des troncs d'arbres et des pneus enflammés) pour réclamer leur relogement avant l'hiver.
Des affrontements avec les forces de l'ordre ont éclaté dans la journée et duré jusque tard dans la soirée, mobilisant des forces antiémeutes pour rouvrir la route bloquée. «Nous avons trop attendu! Notre patience a atteint ses limites», hurlaient les protestataires. Il faut dire que le problème du logement est l'une des plaies qui donne de grands soucis aussi bien aux autorités que pour les populations. Les programmes de réalisation de relogement connaissent beaucoup de retard. Les livraisons de logement sont reportées à des dates ultérieures.
Les retards sont immenses dans ce domaine. Ils vont parfois sur plusieurs années. Le facteur temps est primordial pour répondre dans un délai court aux pressions des demandeurs. Il suffit qu'une simple rumeur de distribution de logement soit lancée pour que des populations entières s'enflamment, assiègent les mairies ou daïra et menacent de manifestations violentes pour mieux se faire entendre et accélérer la décision de leur relogement.
Les autorités promettent et jouent à l'apaisement. Le nouveau wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a rassuré, en juillet dernier, que tous les citoyens qui vivent dans un logement précaire, " bénéficieront, tôt ou tard, d'un logement décent". Cette déclaration du wali d'Alger se veut une garantie et vise à mettre fin aux spéculations des uns et des autres concernant le renvoi répétitif des opérations de relogement.
Un renvoi dû donc aux nouvelles mesures prises par les autorités d'achever l'ensemble des équipements et structures spécifiques à chaque cité, avant de permettre aux habitants de l'occuper. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a exigé, lors de sa visite dans la capitale, des autorités de la wilaya de lancer avant la fin de l'année une vaste opération de relogement qui devrait toucher en priorité les occupants des bidonvilles, les résidents des vieilles cités (Diar Echems et autres) et les squatters des caves et terrasses.
Une échéance avait été avancée : fin septembre. Fin décembre, l'opération n'est pas encore réalisée. Un retard qui met à rude épreuve les nerfs des postulants à ces opérations qui ne voient pas le jour. Explications des autorités : le retard dans l'installation des équipements de proximité et des aspects techniques liés à l'actualisation des dossiers par les commissions de daïra seraient à l'origine du «report» de l'opération de relogement des occupants des bidonvilles annoncée pour la mi-décembre. Aucune échéance n'est fixée pour le lancement de l'action.
Fin décembre, aucune information ne circule sur le sort de l'opération relogement. Les demandeurs de logement en attente craignent un nouveau report. Les autorités évitent de donner une échéance fixe. Les surprises des «retard de réalisation», sont légion. Les postulants à un relogement s'impatientent et la « tension » monte à mesure que les jours s'égrènent. Début janvier ce sera la fin du deal.


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