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Vers l'installation du Conseil national consultatif de la promotion de l'exportation
Exportations hors hydrocarbures
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 12 - 2013

Le président de l'association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, a plaidé pour l'installation d'un Conseil national consultatif de la promotion de l'exportation. "Ce conseil national présidé par le chef du gouvernement permettrait de lever les écueils et de prendre les mesures de facilitation nécessaires", a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio nationale.
Le président de l'association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, a plaidé pour l'installation d'un Conseil national consultatif de la promotion de l'exportation. "Ce conseil national présidé par le chef du gouvernement permettrait de lever les écueils et de prendre les mesures de facilitation nécessaires", a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio nationale.
Selon Ali Bey Nasri, les mesures d'encouragement des pouvoirs publics demeurent, à ce jour, "insuffisantes" pour booster le volume des exportations hors-hydrocarbures, citant la réglementation concernant le contrôle des changes qui demeure à ses yeux "contraignante"."Il n'est toujours pas permis la création de comptoirs à l'étranger", a-t-il rappelé.Il a justifié la stagnation des exportations hors hydrocarbures par le fait que le dispositif d'encouragement mis en place demeure largement "inefficient".
"Sur les 60 mesures concernant la relance des exportations hors hydrocarbures arrêtées lors de la réunion de la tripartite en septembre 2011, seules neuf dispositions ont été effectivement concrétisées sur le terrain", a-t-il indiqué.
Parmi ces mesures, il a évoqué l'allongement du délai de rapatriement de 120 à 180 jours et le relèvement de la part devises laissé à la disposition de l'exportateur de 10 à 20%.La relance des exportations hors hydrocarbures, a-t-il poursuivi, a besoin de mesures concrètes touchant les différents acteurs liés à l'acte d'exportation.Pour expliquer la stagnation des exportations algériennes hors hydrocarbures au niveau très faible de 3%, il a notamment invoqué une "insuffisante évaluation des capacités des entreprises locales", relevant l'absence d'une stratégie nationale réfléchie ciblant l'exportation.
Reconnaissant que la majorité des entreprises nationales préfèrent, par facilité, cibler le marché national, le président de l'association des exportateurs, a néanmoins cité l'exemple des filières de l'électroménager, de l'industrie céramique et de l'agroalimentaire qui "ont de sérieuses potentialités et qui commencent à exporter".
"Maintenant, il faut que l'Etat accompagne ces opérateurs et qu'il leur accorde toute sa confiance", a-t-il ajouté. Ali Bey a mis en exergue la nouvelle démarche du gouvernement Sellal "qui a opté pour l'écoute et le dialogue. Cette nouvelle démarche est encourageante pour les exportateurs" a-t-il souligné.
Concernant les potentialités à l'exportation, il a cité le secteur agricole où " 500 000 à 1 million d'hectares peuvent être consacrés à une industrie tournée vers l'exportation dans le cadre de partenariat avec des étrangers à charge pour l'Etat de développer des plateformes logistiques et portuaires pour faciliter l'acte d'exportation".
D'autres secteurs mériteraient d'être développés dans le cadre d'une relance des exportations, a estimé Ali Bey, évoquant ainsi la pétrochimie et le secteur minier où "l'absence d'une industrie de transformation des phosphates prive le pays d'une réelle plus-value", a-t-il encore ajouté.
Selon Ali Bey Nasri, les mesures d'encouragement des pouvoirs publics demeurent, à ce jour, "insuffisantes" pour booster le volume des exportations hors-hydrocarbures, citant la réglementation concernant le contrôle des changes qui demeure à ses yeux "contraignante"."Il n'est toujours pas permis la création de comptoirs à l'étranger", a-t-il rappelé.Il a justifié la stagnation des exportations hors hydrocarbures par le fait que le dispositif d'encouragement mis en place demeure largement "inefficient".
"Sur les 60 mesures concernant la relance des exportations hors hydrocarbures arrêtées lors de la réunion de la tripartite en septembre 2011, seules neuf dispositions ont été effectivement concrétisées sur le terrain", a-t-il indiqué.
Parmi ces mesures, il a évoqué l'allongement du délai de rapatriement de 120 à 180 jours et le relèvement de la part devises laissé à la disposition de l'exportateur de 10 à 20%.La relance des exportations hors hydrocarbures, a-t-il poursuivi, a besoin de mesures concrètes touchant les différents acteurs liés à l'acte d'exportation.Pour expliquer la stagnation des exportations algériennes hors hydrocarbures au niveau très faible de 3%, il a notamment invoqué une "insuffisante évaluation des capacités des entreprises locales", relevant l'absence d'une stratégie nationale réfléchie ciblant l'exportation.
Reconnaissant que la majorité des entreprises nationales préfèrent, par facilité, cibler le marché national, le président de l'association des exportateurs, a néanmoins cité l'exemple des filières de l'électroménager, de l'industrie céramique et de l'agroalimentaire qui "ont de sérieuses potentialités et qui commencent à exporter".
"Maintenant, il faut que l'Etat accompagne ces opérateurs et qu'il leur accorde toute sa confiance", a-t-il ajouté. Ali Bey a mis en exergue la nouvelle démarche du gouvernement Sellal "qui a opté pour l'écoute et le dialogue. Cette nouvelle démarche est encourageante pour les exportateurs" a-t-il souligné.
Concernant les potentialités à l'exportation, il a cité le secteur agricole où " 500 000 à 1 million d'hectares peuvent être consacrés à une industrie tournée vers l'exportation dans le cadre de partenariat avec des étrangers à charge pour l'Etat de développer des plateformes logistiques et portuaires pour faciliter l'acte d'exportation".
D'autres secteurs mériteraient d'être développés dans le cadre d'une relance des exportations, a estimé Ali Bey, évoquant ainsi la pétrochimie et le secteur minier où "l'absence d'une industrie de transformation des phosphates prive le pays d'une réelle plus-value", a-t-il encore ajouté.


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