Les pays de la zone euro vont lever 870 milliards d'euros sur les marchés en 2014 pour financer leurs déficits, un chiffre en recul de 40 milliards par rapport à 2013, selon la banque Natixis. Les pays de la zone euro vont lever 870 milliards d'euros sur les marchés en 2014 pour financer leurs déficits, un chiffre en recul de 40 milliards par rapport à 2013, selon la banque Natixis. Sur ce montant, près de trois quarts seront levés par la France (173 mds d'euros), l'Allemagne (205 mds d'euros), l'Italie (235 mds d'euros) et l'Espagne (244 mds d'euros). Des baisses "assez conséquentes" des montants empruntés sont attendues pour l'Allemagne (205 mds d'euros en 2014, contre 247 mds en 2013) et l'Italie (235 mds d'euros, contre 257 mds), même si ce dernier pays reste, avec la France, "un des plus gros émetteurs de la zone", note la banque. Trois pays de la zone euro, Chypre, la Grèce et le Portugal, restent sous aide internationale et dans l'incapacité de solliciter les marchés. Le Portugal prévoit, toutefois, de sortir du plan d'aide au printemps. Grâce à un échange de dette effectué début décembre, le Portugal a pu sensiblement réduire ses besoins de financement pour les deux prochaines années. L'agence de la dette entend lever 7,1 milliards d'euros en 2014 sur le marché à long terme. Natixis estime que le pays devrait emprunter 8,5 milliards d'euros en 2014. Le pays est sous assistance financière depuis mai 2011, bénéficiant sur trois ans d'une aide de 78 milliards d'euros accordée par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). La Grèce, premier pays à avoir bénéficié d'une aide financière internationale (plus de 200 milliards d'euros), n'a plus accès depuis 2010 au marché obligataire, sauf pour des émissions de court terme. Quant à l'Irlande, elle est devenue officiellement le 15 décembre le premier pays de la zone euro sous assistance financière à s'affranchir de l'aide de ses partenaires, sans filet de sécurité. Ce pays avait dû recourir à un plan d'aide international de 85 milliards d'euros en 2010, quand l'explosion de la bulle immobilière a ravagé son secteur bancaire. Les stratégistes de Natixis évaluent à 9 milliards d'euros la somme que pourrait lever le pays en 2014. Sur ce montant, près de trois quarts seront levés par la France (173 mds d'euros), l'Allemagne (205 mds d'euros), l'Italie (235 mds d'euros) et l'Espagne (244 mds d'euros). Des baisses "assez conséquentes" des montants empruntés sont attendues pour l'Allemagne (205 mds d'euros en 2014, contre 247 mds en 2013) et l'Italie (235 mds d'euros, contre 257 mds), même si ce dernier pays reste, avec la France, "un des plus gros émetteurs de la zone", note la banque. Trois pays de la zone euro, Chypre, la Grèce et le Portugal, restent sous aide internationale et dans l'incapacité de solliciter les marchés. Le Portugal prévoit, toutefois, de sortir du plan d'aide au printemps. Grâce à un échange de dette effectué début décembre, le Portugal a pu sensiblement réduire ses besoins de financement pour les deux prochaines années. L'agence de la dette entend lever 7,1 milliards d'euros en 2014 sur le marché à long terme. Natixis estime que le pays devrait emprunter 8,5 milliards d'euros en 2014. Le pays est sous assistance financière depuis mai 2011, bénéficiant sur trois ans d'une aide de 78 milliards d'euros accordée par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). La Grèce, premier pays à avoir bénéficié d'une aide financière internationale (plus de 200 milliards d'euros), n'a plus accès depuis 2010 au marché obligataire, sauf pour des émissions de court terme. Quant à l'Irlande, elle est devenue officiellement le 15 décembre le premier pays de la zone euro sous assistance financière à s'affranchir de l'aide de ses partenaires, sans filet de sécurité. Ce pays avait dû recourir à un plan d'aide international de 85 milliards d'euros en 2010, quand l'explosion de la bulle immobilière a ravagé son secteur bancaire. Les stratégistes de Natixis évaluent à 9 milliards d'euros la somme que pourrait lever le pays en 2014.