Alors que le pays s'apprête à vivre une nouvelle élection présidentielle incertaine et confuse, l'actualité nationale est malheureusement marquée par le conflit qui ne cesse d'alimenter la wilaya de Ghardaia. Alors que le pays s'apprête à vivre une nouvelle élection présidentielle incertaine et confuse, l'actualité nationale est malheureusement marquée par le conflit qui ne cesse d'alimenter la wilaya de Ghardaia. Un conflit profond qui semble devenir une tradition puisque on notera que plusieurs affrontements ont opposé par le passé et depuis déjà quelques années les membres de la communauté malékite à ceux de la communauté ibadite. Il y a eu, début janvier 2013, des habitations appartenant à des Mozabites incendiées et des échauffourées ont opposé des jeunes des deux communautés dans le quartier Mlika. Les troubles ont commencé durant l'année 2013 dans la commune de Bourouna, à Ghardaïa, avant qu'ils ne s'étendent à d'autres localités. Les relations conflictuelles entre les deux communautés ont souvent donné lieu à de violentes bagarres par le passé. En février 2009, des heurts, survenus dans la commune de Berriane, se sont soldés par la mort de deux personnes. Depuis le début du conflit, les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas pu arriver à disséquer cette tension. D'ailleurs les affrontements entre les deux communautés ne semblent, à leurs yeux, n'être seulement qu'un petit conflit puisque l'on s'est contenté d'une gestion sécuritaire du dossier. Pour cet énième conflit, le président Bouteflika a ordonné de lancer le dialogue. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi dernier les représentants des deux communautés. Reste que le plan de Sellal a été rejeté par la communauté mozabite et les membres de la délégation qui a pris part aux pourparlers a appelé à la poursuite de la grève. D'ailleurs plusieurs écoles fréquentées par les enfants mozabites ont été fermées et les citoyens ont déserté la ville pour signifier leur refus d'un compromis d'autant plus que pour eux « l'autre aile du conflit est soutenue par le pouvoir ». L'autre revendication de la délégation mozabite est clairement signifiée par le militant des droits de l'Homme, Kamel-Eddine Fekhar qui appelle à : « Sanctionner des criminels quels que soient leurs rangs et la libération des mozabites arrêtés devant leurs maisons alors qu'ils défendaient leurs biens ». Plusieurs décisions ont été prises pour un retour à la normale notamment la création au niveau des communes dotées d'un conseil de sages, d'un "espace d'arbitrage et de conciliation" sur la base de la "coexistence harmonieuse et pacifique" ancestrale qui prévalait dans cette wilaya. Reste que toutes les décisions de Sellal ont été rejetées en bloc par la communauté mozabite qui trouve totalement ridicule cette liste de décisions. La grève des cartables qui a débuté depuis semble être approuvée par la communauté. D'ailleurs joint par TSA, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), précise que ce boycott a touché dix-huit établissements au centre-ville de Ghardaïa. « Dix-huit établissements, entre primaires, CEM et lycées sont touchés par le boycott des élèves (mozabites, ndlr) et même de certains enseignants », précise-t-il en citant le coordinateur du Cnapest à Ghardaïa. La sécurité a été renforcée, aujourd'hui, sur les chemins menant vers les établissements scolaires, selon lui. Un conflit profond qui semble devenir une tradition puisque on notera que plusieurs affrontements ont opposé par le passé et depuis déjà quelques années les membres de la communauté malékite à ceux de la communauté ibadite. Il y a eu, début janvier 2013, des habitations appartenant à des Mozabites incendiées et des échauffourées ont opposé des jeunes des deux communautés dans le quartier Mlika. Les troubles ont commencé durant l'année 2013 dans la commune de Bourouna, à Ghardaïa, avant qu'ils ne s'étendent à d'autres localités. Les relations conflictuelles entre les deux communautés ont souvent donné lieu à de violentes bagarres par le passé. En février 2009, des heurts, survenus dans la commune de Berriane, se sont soldés par la mort de deux personnes. Depuis le début du conflit, les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas pu arriver à disséquer cette tension. D'ailleurs les affrontements entre les deux communautés ne semblent, à leurs yeux, n'être seulement qu'un petit conflit puisque l'on s'est contenté d'une gestion sécuritaire du dossier. Pour cet énième conflit, le président Bouteflika a ordonné de lancer le dialogue. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi dernier les représentants des deux communautés. Reste que le plan de Sellal a été rejeté par la communauté mozabite et les membres de la délégation qui a pris part aux pourparlers a appelé à la poursuite de la grève. D'ailleurs plusieurs écoles fréquentées par les enfants mozabites ont été fermées et les citoyens ont déserté la ville pour signifier leur refus d'un compromis d'autant plus que pour eux « l'autre aile du conflit est soutenue par le pouvoir ». L'autre revendication de la délégation mozabite est clairement signifiée par le militant des droits de l'Homme, Kamel-Eddine Fekhar qui appelle à : « Sanctionner des criminels quels que soient leurs rangs et la libération des mozabites arrêtés devant leurs maisons alors qu'ils défendaient leurs biens ». Plusieurs décisions ont été prises pour un retour à la normale notamment la création au niveau des communes dotées d'un conseil de sages, d'un "espace d'arbitrage et de conciliation" sur la base de la "coexistence harmonieuse et pacifique" ancestrale qui prévalait dans cette wilaya. Reste que toutes les décisions de Sellal ont été rejetées en bloc par la communauté mozabite qui trouve totalement ridicule cette liste de décisions. La grève des cartables qui a débuté depuis semble être approuvée par la communauté. D'ailleurs joint par TSA, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), précise que ce boycott a touché dix-huit établissements au centre-ville de Ghardaïa. « Dix-huit établissements, entre primaires, CEM et lycées sont touchés par le boycott des élèves (mozabites, ndlr) et même de certains enseignants », précise-t-il en citant le coordinateur du Cnapest à Ghardaïa. La sécurité a été renforcée, aujourd'hui, sur les chemins menant vers les établissements scolaires, selon lui.