En Syrie, des rebelles ont entrepris d'assiéger, lundi 6 janvier, le quartier général de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) à Raqqa, principal fief de ce groupe islamiste lié à Al-Qaïda dans le nord du pays. En Syrie, des rebelles ont entrepris d'assiéger, lundi 6 janvier, le quartier général de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) à Raqqa, principal fief de ce groupe islamiste lié à Al-Qaïda dans le nord du pays. «Ils sont parvenus à libérer cinquante prisonniers syriens détenus par l'EIIL dans un autre bâtiment », a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). « Les prisonniers sont des rebelles et des militants capturés par l'EIIL », a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, ajoutant que les journalistes étrangers et le père jésuite Paolo Dall'Oglio, enlevés par le groupe djihadiste selon lui, ne figuraient pas parmi eux. Raqqa est l'unique capitale provinciale de Syrie échappant au régime. Mais depuis sa prise par des djihadistes, en mars 2013, des militants ont accusé l'EIIL d'y faire régner la terreur. Les combats font rage depuis vendredi entre rebelles et combattants de l'EIIL, un groupe qui était jusqu'à récemment un allié dans la guerre contre le régime de Bachar Al-Assad, mais qui a suscité la colère des rebelles en raison de ses abus. Côté rebelle, trois factions sont engagées dans les combats : le Front islamique, l'Armée des moujahidin, récemment créée, et le Front des révolutionnaires de Syrie. Un autre groupe djihadiste, le Front Al-Nosra – la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie – a également rejoint la bataille, notamment à Raqqa, où il était la deuxième force après l'EIIL, et où il était en rivalité avec ce groupe. « Le Front Al-Nosra est le principal participant au siège du QG de l'EIIL », a écrit Abdel Rahmane. Al-Nosra est formé principalement de Syriens, alors que l'EIIL compte de nombreux djihadistes étrangers dans ses rangs. Al-Nosra est également considéré comme plus « modéré » que l'EIIL, et ce malgré son affiliation à Al-Qaïda. Depuis la prise de Raqqa par des djihadistes, les rebelles ont accusé l'EIIL d'y faire régner la terreur en pratiquant passages à tabac, enlèvements et assassinats. Des centaines de militants, rebelles ou simples civils sont détenus dans la ville, selon l'OSDH. Les insurgés reprochent également à l'EIIL ses velléités hégémoniques en territoire rebelle, où le groupe est accusé d'avoir mené des décapitations, des enlèvements de militants pacifiques, de journalistes et de rebelles, mais aussi d'imposer par la force son interprétation extrême de l'Islam. «Ils sont parvenus à libérer cinquante prisonniers syriens détenus par l'EIIL dans un autre bâtiment », a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). « Les prisonniers sont des rebelles et des militants capturés par l'EIIL », a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, ajoutant que les journalistes étrangers et le père jésuite Paolo Dall'Oglio, enlevés par le groupe djihadiste selon lui, ne figuraient pas parmi eux. Raqqa est l'unique capitale provinciale de Syrie échappant au régime. Mais depuis sa prise par des djihadistes, en mars 2013, des militants ont accusé l'EIIL d'y faire régner la terreur. Les combats font rage depuis vendredi entre rebelles et combattants de l'EIIL, un groupe qui était jusqu'à récemment un allié dans la guerre contre le régime de Bachar Al-Assad, mais qui a suscité la colère des rebelles en raison de ses abus. Côté rebelle, trois factions sont engagées dans les combats : le Front islamique, l'Armée des moujahidin, récemment créée, et le Front des révolutionnaires de Syrie. Un autre groupe djihadiste, le Front Al-Nosra – la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie – a également rejoint la bataille, notamment à Raqqa, où il était la deuxième force après l'EIIL, et où il était en rivalité avec ce groupe. « Le Front Al-Nosra est le principal participant au siège du QG de l'EIIL », a écrit Abdel Rahmane. Al-Nosra est formé principalement de Syriens, alors que l'EIIL compte de nombreux djihadistes étrangers dans ses rangs. Al-Nosra est également considéré comme plus « modéré » que l'EIIL, et ce malgré son affiliation à Al-Qaïda. Depuis la prise de Raqqa par des djihadistes, les rebelles ont accusé l'EIIL d'y faire régner la terreur en pratiquant passages à tabac, enlèvements et assassinats. Des centaines de militants, rebelles ou simples civils sont détenus dans la ville, selon l'OSDH. Les insurgés reprochent également à l'EIIL ses velléités hégémoniques en territoire rebelle, où le groupe est accusé d'avoir mené des décapitations, des enlèvements de militants pacifiques, de journalistes et de rebelles, mais aussi d'imposer par la force son interprétation extrême de l'Islam.