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Ibrahim Boubacar Keïta sollicite la médiation d'Alger
Le président malien à la recherche d'une solution pour le Nord-Mali
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2014

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu, hier, à Alger avec le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, en visite de travail et d'amitié en Algérie, arrivé samedi après-midi à Alger pour une visite de travail et d'amitié à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu, hier, à Alger avec le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, en visite de travail et d'amitié en Algérie, arrivé samedi après-midi à Alger pour une visite de travail et d'amitié à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Du côté algérien, étaient présents le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra. Du côté malien, ont pris part, le ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, le ministre de la Sécurité, le général Sada Samaké, et le ministre de la Réconciliation nationale, Cheikh Omar Biarrah.
Sur le plan bilatéral, le ministre malien de la Sécurité, le général Sada Samaké a annoncé , hier, la tenue, la première semaine de février, d'une réunion du groupe d'experts de la commission bilatérale pour la surveillance des frontières algéro-maliennes pour examiner le problème sécuritaire sur les frontières communes entre les deux pays.
Il sera également question lors de cette réunion qui se tiendra à Alger, d'examiner des questions liées au développement dans la région, a précisé le ministre malien dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, ajoutant que l'entretien a porté sur la coopération bilatérale entre les deux ministères.
Tayeb Belaiz a, pour sa part, précisé que cette rencontre bien que "très brève" a permis d'évoquer plusieurs questions notamment celles liées au développement des régions frontalières, la coopération entre les communes et willayas voisines ainsi que la coopération dans le domaine sécuritaire et la sécurisation des frontières algéro-maliennes.
Des problèmes sécuritaires, il sera beaucoup question lors des rencontres entre les autorités algériennes et le président malien. Considérée par la communauté internationale comme incontournable dans la crise malienne, l'Algérie est de plus en plus sollicitée pour jouer un rôle majeur pour la résolution de la crise du Sahel. Le voyage de Ibrahim Boubacar Keïta s'inscrit dans cette perspective.
Des sources indiquent que Ibahim Boubacar Keïta mettra à profit sa visite de travail de deux jours dans la capitale algérienne pour relancer les négociations entre Bamako et les groupes armés du Nord bloquées depuis plusieurs mois en vue de trouver une issue à la crise dans cette région du Mali.
Ces sources avancent que c'est à la demande de Bamako que l'Algérie va tenter de reprendre en main le dossier de médiation. La première médiation internationale coordonnée par Ouagadougou ne semble pas avoir satisfait les deux parties en conflit.
Les groupes armés, selon ces sources, auraient accordé carte blanche aux autorités algériennes pour qu'elle prenne en main cette médiation. Néanmoins les représentants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), l'un des groupes armés du nord du Mali, manquaient à l'appel hier à Alger. Difficile et complexe à résoudre, la crise au nord du Mali.
Conflits d'intérêt, ingérence et présence de puissances étrangères sur le sol malien, notamment au Nord, la Cédéao, la Minusma font que qu'il est difficile de démêler les écheveaux dans cette région. D'où, il est question lors de cette visite du chef de l'Etat malien de réactiver l'engagement de l'accord de Ouagadougou signé par Bamako et par les groupes armés, en juin dernier. Mais il semble que Bamako tient au préalable à désarmer les groupes armés pour relancer le processus de recherche de la paix au Nord-Mali.
Difficile pour les groupes armés d' «abandonner», les armes qui sont un moyen de pression dans les négociations. Pour les autorités algériennes qui se sont engagées dans la médiation, il s'agit de trouver un «compromis» mutuellement acceptable pour les deux parties en conflit. L'enjeu est de taille. C'est toute la stabilité de la sous-région qui est en jeu.
Du côté algérien, étaient présents le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra. Du côté malien, ont pris part, le ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, le ministre de la Sécurité, le général Sada Samaké, et le ministre de la Réconciliation nationale, Cheikh Omar Biarrah.
Sur le plan bilatéral, le ministre malien de la Sécurité, le général Sada Samaké a annoncé , hier, la tenue, la première semaine de février, d'une réunion du groupe d'experts de la commission bilatérale pour la surveillance des frontières algéro-maliennes pour examiner le problème sécuritaire sur les frontières communes entre les deux pays.
Il sera également question lors de cette réunion qui se tiendra à Alger, d'examiner des questions liées au développement dans la région, a précisé le ministre malien dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, ajoutant que l'entretien a porté sur la coopération bilatérale entre les deux ministères.
Tayeb Belaiz a, pour sa part, précisé que cette rencontre bien que "très brève" a permis d'évoquer plusieurs questions notamment celles liées au développement des régions frontalières, la coopération entre les communes et willayas voisines ainsi que la coopération dans le domaine sécuritaire et la sécurisation des frontières algéro-maliennes.
Des problèmes sécuritaires, il sera beaucoup question lors des rencontres entre les autorités algériennes et le président malien. Considérée par la communauté internationale comme incontournable dans la crise malienne, l'Algérie est de plus en plus sollicitée pour jouer un rôle majeur pour la résolution de la crise du Sahel. Le voyage de Ibrahim Boubacar Keïta s'inscrit dans cette perspective.
Des sources indiquent que Ibahim Boubacar Keïta mettra à profit sa visite de travail de deux jours dans la capitale algérienne pour relancer les négociations entre Bamako et les groupes armés du Nord bloquées depuis plusieurs mois en vue de trouver une issue à la crise dans cette région du Mali.
Ces sources avancent que c'est à la demande de Bamako que l'Algérie va tenter de reprendre en main le dossier de médiation. La première médiation internationale coordonnée par Ouagadougou ne semble pas avoir satisfait les deux parties en conflit.
Les groupes armés, selon ces sources, auraient accordé carte blanche aux autorités algériennes pour qu'elle prenne en main cette médiation. Néanmoins les représentants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), l'un des groupes armés du nord du Mali, manquaient à l'appel hier à Alger. Difficile et complexe à résoudre, la crise au nord du Mali.
Conflits d'intérêt, ingérence et présence de puissances étrangères sur le sol malien, notamment au Nord, la Cédéao, la Minusma font que qu'il est difficile de démêler les écheveaux dans cette région. D'où, il est question lors de cette visite du chef de l'Etat malien de réactiver l'engagement de l'accord de Ouagadougou signé par Bamako et par les groupes armés, en juin dernier. Mais il semble que Bamako tient au préalable à désarmer les groupes armés pour relancer le processus de recherche de la paix au Nord-Mali.
Difficile pour les groupes armés d' «abandonner», les armes qui sont un moyen de pression dans les négociations. Pour les autorités algériennes qui se sont engagées dans la médiation, il s'agit de trouver un «compromis» mutuellement acceptable pour les deux parties en conflit. L'enjeu est de taille. C'est toute la stabilité de la sous-région qui est en jeu.


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