La paralysie chronique de l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès (UMBB) a dégénéré, hier, en affrontements entre étudiants. Ces heurts se sont produits entre les étudiants du système LMD et ceux du système classique de la faculté des hydrocarbures (ex-INH). La paralysie chronique de l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès (UMBB) a dégénéré, hier, en affrontements entre étudiants. Ces heurts se sont produits entre les étudiants du système LMD et ceux du système classique de la faculté des hydrocarbures (ex-INH). Les premiers ferment depuis une vingtaine de jours la faculté pour réclamer le changement de l'appellation des formations proposées à la fac notamment en master génie électrique. Et les deuxièmes, des ingénieurs, veulent poursuivre leur cursus et expriment leur opposition à ce mouvement de grève qui, selon eux, n'a que trop duré. Les grévistes du LMD qui ont fermé, hier, les trois portails de l'université, justifient leur action par les difficultés qu'ils auront à rencontrer en poursuivant soit leurs études en doctorat ou carrément pour chercher de l'emploi. En fait, les affrontements ont éclaté après que les ingénieurs ont franchi le mur de la cité université qui les sépare de la fac pour s'y introduire à l'intérieur. Selon l'un des grévistes les ingénieurs étaient "armés de bâtons, gourdins et autres barres de fer et se sont emportés contre les étudiants LMD". Bilan des affrontements selon un délégué des grévistes : quatre étudiants blessés et soignés par les services de la Protection civile. Les grévistes ont dénoncé l'introduction des ingénieurs à l'intérieur de la fac toute en tirant à boulets rouges sur les agents de sécurité qui n'ont rien fait, selon eux. Peu de temps après, la tension a baissé entre les deux camps et les ingénieurs se sont repliés. Des étudiants ont accusé vertement l'administration qui selon eux, a poussé les ingénieurs du système classique à casser le mouvement de la grève. Vers 13h, une délégation a été reçue par les responsables de l'université dont le doyen de la faculté des hydrocarbures et la rectrice pour tenter de désamorcer cette crise qui a failli faire des victimes parmi la communauté universitaire. "L'absence de dialogue et prise en charge des doléances des étudiants ainsi que la démission de tout le monde a provoqué l'étincelle de feu", rétorque un étudiant qui ajoute que toutes les facultés de l'université sont toujours bloquées par des grévistes. Les premiers ferment depuis une vingtaine de jours la faculté pour réclamer le changement de l'appellation des formations proposées à la fac notamment en master génie électrique. Et les deuxièmes, des ingénieurs, veulent poursuivre leur cursus et expriment leur opposition à ce mouvement de grève qui, selon eux, n'a que trop duré. Les grévistes du LMD qui ont fermé, hier, les trois portails de l'université, justifient leur action par les difficultés qu'ils auront à rencontrer en poursuivant soit leurs études en doctorat ou carrément pour chercher de l'emploi. En fait, les affrontements ont éclaté après que les ingénieurs ont franchi le mur de la cité université qui les sépare de la fac pour s'y introduire à l'intérieur. Selon l'un des grévistes les ingénieurs étaient "armés de bâtons, gourdins et autres barres de fer et se sont emportés contre les étudiants LMD". Bilan des affrontements selon un délégué des grévistes : quatre étudiants blessés et soignés par les services de la Protection civile. Les grévistes ont dénoncé l'introduction des ingénieurs à l'intérieur de la fac toute en tirant à boulets rouges sur les agents de sécurité qui n'ont rien fait, selon eux. Peu de temps après, la tension a baissé entre les deux camps et les ingénieurs se sont repliés. Des étudiants ont accusé vertement l'administration qui selon eux, a poussé les ingénieurs du système classique à casser le mouvement de la grève. Vers 13h, une délégation a été reçue par les responsables de l'université dont le doyen de la faculté des hydrocarbures et la rectrice pour tenter de désamorcer cette crise qui a failli faire des victimes parmi la communauté universitaire. "L'absence de dialogue et prise en charge des doléances des étudiants ainsi que la démission de tout le monde a provoqué l'étincelle de feu", rétorque un étudiant qui ajoute que toutes les facultés de l'université sont toujours bloquées par des grévistes.