Les détracteurs du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, annoncent en grandes pompes qu'ils ont réussi à collecter la signature de 2/3 des membres du comité central (CC) du parti. Une annonce qui signifie clairement qu'il leur est possible de convoquer une session du CC. Les détracteurs du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, annoncent en grandes pompes qu'ils ont réussi à collecter la signature de 2/3 des membres du comité central (CC) du parti. Une annonce qui signifie clairement qu'il leur est possible de convoquer une session du CC. D'ailleurs Abderahmane Belayat, le principal animateur du mouvement de contestation et qui se considère toujours comme le coordinateur du bureau politique, s'apprête même à déposer une demande d'autorisation pour la tenue de cette session auprès des services concernés du ministère de l'Intérieur. « Nous en sommes aux dernières retouches » indique en effet Belayat qui s'active, depuis le 29 août dernier, à réunir la plus haute instance du parti entre deux congrès en vue de destituer Amar Saïdani à qui il ne reconnaît aucune légitimité. En effet, depuis l'élection de Saïdani au poste de secrétaire général du FLN lors de la session controversée du CC du 29 août passé, Belayat et ses amis s'emploient à réunir les 2/3 des membres du CC pour pouvoir élire un secrétaire général « légitime ». Une tâche qui semble loin d'être aisée car il n'est pas dit, si la signature des 2/3 des membres du CC se confirme bien sûr, que le ministère de l'Intérieur accorde l'autorisation à Belayat et ses amis. Car la convocation d'une session du comité central est du seul ressort du secrétaire général du parti. Une disposition énoncée dans les statuts et le règlement du vieux parti. Cela sans oublier aussi que ces mêmes statuts stipulent que le secrétaire général est élu pour un mandat de cinq ans. Les partisans de Amar Saïdani rappellent à leurs détracteurs ces dispositions en n'omettant pas, aussi, de mettre en avant le fait que le ministère de l'Intérieur a bel et bien reconnu la légitimité du secrétaire général et donc, par voie de conséquence, la régularité de la session controversée du CC du 29 août dernier. D'un autre côté rien n'indique que les opposants de Amar Saïdani ont effectivement réussi à collecter la signature des 2/3 des membres du CC. C'est en tout cas ce que soutiennent les amis du secrétaire général contesté qui semblent catégoriques sur cette question. Amar Saïdani a lui-même minimisé la capacité de ses détracteurs. « Ce ne sont que des chargés de mission, mais dont la mission prendra fin au mois d'avril » a-t-il déclaré lors de sa toute dernière conférence de presse il y a quelques jours seulement. En somme cette fronde prendra fin après l'élection présidentielle du 17 avril. Car cette bataille au sein du FLN tourne principalement autour de l'enjeu de l'élection présidentielle. Un enjeu qui fait courir beaucoup de monde, ce d'autant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas encore dévoilé ses intentions. Et c'est ce dernier facteur qui expliquerait aussi le retour au premier plan de Abdelaziz Belkhadem, l'ancien secrétaire général destitué le 31 janvier 2013 par ses pairs du CC. Ce retour, effectué lors du meeting du 19 janvier, a jeté le trouble et a suscité d'innombrables interrogations. « S'il est venu pour soutenir le 4e mandat du président tant mieux, mais s'il est venu pour autre chose, je lui dis que le FLN n'est pas un dos à monter ni une mamelle à têter » a déclaré Amar Saïdani comme pour dire que son prédécesseur n'a aucune chance de revenir aux affaires du parti. Car d'aucuns suspectent Abdelaziz Belkhadem de vouloir non seulement revenir à la tête du FLN, mais de nourrir aussi des ambitions politiques plus importantes. Il est en effet suspecté de vouloir être candidat FLN à l'élection présidentielle du 17 avril prochain au cas, bien sûr, où le président Bouteflika, ne se représentera pas. Cette ambition, supposée ou vraie de Belkhadem, a aussi déstabilisé le camp opposé à Amar Saïdani. Au sein de ce camp, de peur sans doute d'ouvrir la porte à un retour de Belkhadem, on évoque plutôt l'éventualité d'une direction collégiale et non l'élection d'un secrétaire général. D'ailleurs Abderahmane Belayat, le principal animateur du mouvement de contestation et qui se considère toujours comme le coordinateur du bureau politique, s'apprête même à déposer une demande d'autorisation pour la tenue de cette session auprès des services concernés du ministère de l'Intérieur. « Nous en sommes aux dernières retouches » indique en effet Belayat qui s'active, depuis le 29 août dernier, à réunir la plus haute instance du parti entre deux congrès en vue de destituer Amar Saïdani à qui il ne reconnaît aucune légitimité. En effet, depuis l'élection de Saïdani au poste de secrétaire général du FLN lors de la session controversée du CC du 29 août passé, Belayat et ses amis s'emploient à réunir les 2/3 des membres du CC pour pouvoir élire un secrétaire général « légitime ». Une tâche qui semble loin d'être aisée car il n'est pas dit, si la signature des 2/3 des membres du CC se confirme bien sûr, que le ministère de l'Intérieur accorde l'autorisation à Belayat et ses amis. Car la convocation d'une session du comité central est du seul ressort du secrétaire général du parti. Une disposition énoncée dans les statuts et le règlement du vieux parti. Cela sans oublier aussi que ces mêmes statuts stipulent que le secrétaire général est élu pour un mandat de cinq ans. Les partisans de Amar Saïdani rappellent à leurs détracteurs ces dispositions en n'omettant pas, aussi, de mettre en avant le fait que le ministère de l'Intérieur a bel et bien reconnu la légitimité du secrétaire général et donc, par voie de conséquence, la régularité de la session controversée du CC du 29 août dernier. D'un autre côté rien n'indique que les opposants de Amar Saïdani ont effectivement réussi à collecter la signature des 2/3 des membres du CC. C'est en tout cas ce que soutiennent les amis du secrétaire général contesté qui semblent catégoriques sur cette question. Amar Saïdani a lui-même minimisé la capacité de ses détracteurs. « Ce ne sont que des chargés de mission, mais dont la mission prendra fin au mois d'avril » a-t-il déclaré lors de sa toute dernière conférence de presse il y a quelques jours seulement. En somme cette fronde prendra fin après l'élection présidentielle du 17 avril. Car cette bataille au sein du FLN tourne principalement autour de l'enjeu de l'élection présidentielle. Un enjeu qui fait courir beaucoup de monde, ce d'autant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas encore dévoilé ses intentions. Et c'est ce dernier facteur qui expliquerait aussi le retour au premier plan de Abdelaziz Belkhadem, l'ancien secrétaire général destitué le 31 janvier 2013 par ses pairs du CC. Ce retour, effectué lors du meeting du 19 janvier, a jeté le trouble et a suscité d'innombrables interrogations. « S'il est venu pour soutenir le 4e mandat du président tant mieux, mais s'il est venu pour autre chose, je lui dis que le FLN n'est pas un dos à monter ni une mamelle à têter » a déclaré Amar Saïdani comme pour dire que son prédécesseur n'a aucune chance de revenir aux affaires du parti. Car d'aucuns suspectent Abdelaziz Belkhadem de vouloir non seulement revenir à la tête du FLN, mais de nourrir aussi des ambitions politiques plus importantes. Il est en effet suspecté de vouloir être candidat FLN à l'élection présidentielle du 17 avril prochain au cas, bien sûr, où le président Bouteflika, ne se représentera pas. Cette ambition, supposée ou vraie de Belkhadem, a aussi déstabilisé le camp opposé à Amar Saïdani. Au sein de ce camp, de peur sans doute d'ouvrir la porte à un retour de Belkhadem, on évoque plutôt l'éventualité d'une direction collégiale et non l'élection d'un secrétaire général.