Les pourparlers de paix pour la Syrie sont partis sur de mauvaises bases vendredi à Genève après l'échec de l'Onu de réunir dans la même pièce les délégations syriennes au tout premier jour des négociations. La délégation officielle syrienne à la conférence de paix sur la Syrie menace de quitter Genève, a indiqué la télévision d'Etat syrienne. Les pourparlers de paix pour la Syrie sont partis sur de mauvaises bases vendredi à Genève après l'échec de l'Onu de réunir dans la même pièce les délégations syriennes au tout premier jour des négociations. La délégation officielle syrienne à la conférence de paix sur la Syrie menace de quitter Genève, a indiqué la télévision d'Etat syrienne. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a informé l'émissaire de l'Onu, Lakhdar Brahimi, que "la délégation officielle syrienne quittera Genève si des séances de travail sérieuses ne sont pas tenues demain. L'autre partie étant peu sérieuse et pas prête" aux pourparlers de paix. L'émissaire de l'Onu pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi, souhaitait en effet réunir émissaires du président Bachar al-Assad et membres de l'opposition en exil à 10h pour une réunion, dans la même pièce, où seul le diplomate onusien aurait pris la parole. Mais c'est finalement en ordre dispersé que la conférence de paix de Genève 2 a commencé. Lakhdar Brahimi aura donc des entretiens à 10h avec la délégation de Damas conduite par le très chevronné ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem. Il rencontre les opposants conduits par le chef de la Coalition syrienne, Ahmad Jarba à 15h. L'opposition a refusé de s'asseoir à la même table que le régime en arguant du fait que le gouvernement syrien devait accepter le principe d'un gouvernement de transition sans Assad avant toute négociation directe. "Le problème de ces gens est qu'ils ne veulent pas faire la paix, ils viennent ici avec des pré-conditions", a accusé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a informé l'émissaire de l'Onu, Lakhdar Brahimi, que "la délégation officielle syrienne quittera Genève si des séances de travail sérieuses ne sont pas tenues demain. L'autre partie étant peu sérieuse et pas prête" aux pourparlers de paix. L'émissaire de l'Onu pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi, souhaitait en effet réunir émissaires du président Bachar al-Assad et membres de l'opposition en exil à 10h pour une réunion, dans la même pièce, où seul le diplomate onusien aurait pris la parole. Mais c'est finalement en ordre dispersé que la conférence de paix de Genève 2 a commencé. Lakhdar Brahimi aura donc des entretiens à 10h avec la délégation de Damas conduite par le très chevronné ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem. Il rencontre les opposants conduits par le chef de la Coalition syrienne, Ahmad Jarba à 15h. L'opposition a refusé de s'asseoir à la même table que le régime en arguant du fait que le gouvernement syrien devait accepter le principe d'un gouvernement de transition sans Assad avant toute négociation directe. "Le problème de ces gens est qu'ils ne veulent pas faire la paix, ils viennent ici avec des pré-conditions", a accusé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad.