Alors que la secrétaire d'Etat adjointe américaine, Victoria Nuland, est revenue, jeudi 6 février, à Kiev pour essayer de trouver une solution à la crise, le Kremlin somme les Etats-Unis de cesser de faire du chantage à l'Ukraine et de financer l'opposition. Alors que la secrétaire d'Etat adjointe américaine, Victoria Nuland, est revenue, jeudi 6 février, à Kiev pour essayer de trouver une solution à la crise, le Kremlin somme les Etats-Unis de cesser de faire du chantage à l'Ukraine et de financer l'opposition. « L'Occident doit arrêter le chantage et l'intimidation », déclare Sergueï Glaziev, un conseiller du président Vladimir Poutine, dans une interview au quotidien Kommersant Ukraine, citant à titre d'exemple une rencontre de Mme Nuland en décembre avec les oligarques proches du pouvoir. « De ce que nous savons, elle a menacé les oligarques de les placer sur une liste noire américaine si le président Ianoukovitch ne cède pas le pouvoir à l'opposition. Cela n'a rien à voir avec le droit international », insiste-il. M. Glaziev affirme également que les Américains dépensent « 20 millions de dollars par semaine pour financer l'opposition et les rebelles, y compris pour les armer » et dénonce "une tentative de coup d'Etat [des Etats-Unis] en Ukraine", que le pouvoir doit, selon lui, combattre par la force pour éviter « le chaos ». Il rappelle également que la Russie , au même titre que les Etats-Unis, est « garante » de la souveraineté de l'Ukraine après le renoncement de cette dernière, en 1994, aux armes nucléaires, et pourrait à ce titre « intervenir dans des conflits de ce type ». « Ce que font aujourd'hui les Américains de façon unilatérale est une violation grossière de cet accord », fait-il valoir. Malgré ces avertissements russes, Victoria Nuland est revenue à Kiev et a immédiatement rencontré les trois principaux dirigeants de l'opposition, Vitali Klitschko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnybok. Elle devait rencontrer dans la journée le président Viktor Ianoukovitch, a indiqué une source auprès de l'ambassade des Etats-Unis. « L'Occident doit arrêter le chantage et l'intimidation », déclare Sergueï Glaziev, un conseiller du président Vladimir Poutine, dans une interview au quotidien Kommersant Ukraine, citant à titre d'exemple une rencontre de Mme Nuland en décembre avec les oligarques proches du pouvoir. « De ce que nous savons, elle a menacé les oligarques de les placer sur une liste noire américaine si le président Ianoukovitch ne cède pas le pouvoir à l'opposition. Cela n'a rien à voir avec le droit international », insiste-il. M. Glaziev affirme également que les Américains dépensent « 20 millions de dollars par semaine pour financer l'opposition et les rebelles, y compris pour les armer » et dénonce "une tentative de coup d'Etat [des Etats-Unis] en Ukraine", que le pouvoir doit, selon lui, combattre par la force pour éviter « le chaos ». Il rappelle également que la Russie , au même titre que les Etats-Unis, est « garante » de la souveraineté de l'Ukraine après le renoncement de cette dernière, en 1994, aux armes nucléaires, et pourrait à ce titre « intervenir dans des conflits de ce type ». « Ce que font aujourd'hui les Américains de façon unilatérale est une violation grossière de cet accord », fait-il valoir. Malgré ces avertissements russes, Victoria Nuland est revenue à Kiev et a immédiatement rencontré les trois principaux dirigeants de l'opposition, Vitali Klitschko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnybok. Elle devait rencontrer dans la journée le président Viktor Ianoukovitch, a indiqué une source auprès de l'ambassade des Etats-Unis.