Les éleveurs ovins et bovins des Hauts-Plateaux s'inquiètent de la hausse vertigineuse des prix des produits destinés à l'aliment du bétail. Les prix des balles de foin sont passés de 400 à 700 DA et bien plus alors que celles du son sont écoulées entre 3.000 à 3.500 DA le quintal. Les éleveurs appellent en conséquence à l'intervention urgente des pouvoirs publics pour réguler le marché et cerner par le contrôle la spéculation et la vente à l'informel. Les éleveurs ovins et bovins des Hauts-Plateaux s'inquiètent de la hausse vertigineuse des prix des produits destinés à l'aliment du bétail. Les prix des balles de foin sont passés de 400 à 700 DA et bien plus alors que celles du son sont écoulées entre 3.000 à 3.500 DA le quintal. Les éleveurs appellent en conséquence à l'intervention urgente des pouvoirs publics pour réguler le marché et cerner par le contrôle la spéculation et la vente à l'informel. C'est un véritable cri de détresse que lancent les éleveurs de Djelfa et Laghouat qui ont été ces derniers temps secoués par une grave crise de la disponibilité et le renchérissement des prix des aliments de bétail. Ces régions qui disposent, à elles seules, de près de 5 millions de têtes d'ovins et bovins sont confrontées à une spéculation sur les prix qui fait ravage actuellement. Les éleveurs de Laghouat s'insurgent contre le fait que «des bottes de paille sont cédées à plus de 3.000 DA et plus faute de disponibilité de fournisseurs dans la région». A son tour, le président de l'Union des éleveurs de Djelfa déplore «l'existence d'un seul, fournisseur OAIC pour les 36 communes». Ce manque flagrant de fournisseurs dûment agréés par l'OAIC laisse donc le marché sujet «à la faune d'opportunistes» qui font et défont les prix selon leur gré. D'ailleurs, l'OAIC confirme que ces prix restent dans le juste équilibre avec un coût de l'orge qui ne dépasse pas les 1.400 DA le quintal. Mais la réalité fait que le quintal est cédé à 2.300 DA profitant ainsi de l'aléa de la sécheresse et l'absence du contrôle des parcours steppiques propres à l'aliment de bétail. Des études effectuées par le Haut-Commissariat du développement steppique (HCDS) estiment que malgré le manque de pluviosité, l'Etat va tenter d'abord de récupérer «les pâturages et les baliser endroits destinés spécifiquement pour le broutage des cheptels». A vrai dire, l'enjeu actuel se situe sur le front de la «réorganisation de la filière de l'élevage ovin et bovin avec les mesures de soutien de l'Etat». Cette demande incessante de la part des éleveurs est motivée particulièrement par l'abandon de certains éleveurs de la profession dont l'estimation selon le président de l'Union des éleveurs de Djelfa est de 20%. Sans oublier les autres déboires tels que la contrebande du cheptel à travers les frontières, le manque d'irrigation des surfaces de pâturage. Sur ce point le HCDS compte récupérer les 900 millions de m3 parmi les 2,5 milliards de m3 dans les six ans à venir. Du reste, les éleveurs attendent un sérieux coup de pouce des pouvoirs publics pour normaliser l'activité. C'est un véritable cri de détresse que lancent les éleveurs de Djelfa et Laghouat qui ont été ces derniers temps secoués par une grave crise de la disponibilité et le renchérissement des prix des aliments de bétail. Ces régions qui disposent, à elles seules, de près de 5 millions de têtes d'ovins et bovins sont confrontées à une spéculation sur les prix qui fait ravage actuellement. Les éleveurs de Laghouat s'insurgent contre le fait que «des bottes de paille sont cédées à plus de 3.000 DA et plus faute de disponibilité de fournisseurs dans la région». A son tour, le président de l'Union des éleveurs de Djelfa déplore «l'existence d'un seul, fournisseur OAIC pour les 36 communes». Ce manque flagrant de fournisseurs dûment agréés par l'OAIC laisse donc le marché sujet «à la faune d'opportunistes» qui font et défont les prix selon leur gré. D'ailleurs, l'OAIC confirme que ces prix restent dans le juste équilibre avec un coût de l'orge qui ne dépasse pas les 1.400 DA le quintal. Mais la réalité fait que le quintal est cédé à 2.300 DA profitant ainsi de l'aléa de la sécheresse et l'absence du contrôle des parcours steppiques propres à l'aliment de bétail. Des études effectuées par le Haut-Commissariat du développement steppique (HCDS) estiment que malgré le manque de pluviosité, l'Etat va tenter d'abord de récupérer «les pâturages et les baliser endroits destinés spécifiquement pour le broutage des cheptels». A vrai dire, l'enjeu actuel se situe sur le front de la «réorganisation de la filière de l'élevage ovin et bovin avec les mesures de soutien de l'Etat». Cette demande incessante de la part des éleveurs est motivée particulièrement par l'abandon de certains éleveurs de la profession dont l'estimation selon le président de l'Union des éleveurs de Djelfa est de 20%. Sans oublier les autres déboires tels que la contrebande du cheptel à travers les frontières, le manque d'irrigation des surfaces de pâturage. Sur ce point le HCDS compte récupérer les 900 millions de m3 parmi les 2,5 milliards de m3 dans les six ans à venir. Du reste, les éleveurs attendent un sérieux coup de pouce des pouvoirs publics pour normaliser l'activité.