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La hausse profite aux spéculateurs
Les éleveurs s'insurgent contre la flambee des prix des aliments du betail
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 05 - 2008

Les éleveurs ovins et bovins des hauts plateaux s'inquiètent face à la hausse vertigineuse des prix des aliments du bétail. Le prix d'une balle de foin est passé de 400 à 700 DA et bien plus, alors que le son est écoulé entre 3.000 et 3.500 DA le quintal. Les éleveurs appellent en conséquence à une intervention urgente des pouvoirs publics pour réguler le marché et cerner par le contrôle la spéculation et l'informel. C'est un véritable cri de détresse que lancent les éleveurs de Djelfa et Laghouat qui ont été ces derniers temps secoués par une grave crise de la disponibilité et par le renchérissement des prix des aliments du bétail. Ces régions qui disposent, à elles seules, de près de 5 millions de têtes d'ovins et bovins sont confrontées à une forte spéculation des prix qui fait ravage actuellement. Les éleveurs de Laghouat s'insurgent contre le fait que « des bottes de paille sont cédées à plus de 3.000 DA faute de fournisseurs dans la région ». A son tour, le président de l'union des éleveurs de Djelfa déplore «l'existence d'un seul fournisseur OAIC pour les 36 communes». Ce manque flagrant de fournisseurs dûment agréés par l'OAIC laisse donc le marché à la merci de « la faune d'opportunistes » qui font et défont les prix à leur guise. D'ailleurs, l'OAIC confirme que ces prix restent dans le juste équilibre avec un coût de l'orge qui ne dépasse pas les 1.400 DA le quintal. Mais la réalité fait que le quintal est cédé à 2.300 DA, profitant ainsi de l'aléa de la sécheresse et de l'absence de contrôle des parcours steppiques propres à l'aliment du bétail. Des études effectuées par le Haut Commissariat du développement steppique (HCDS) estiment que malgré le manque de pluviosité, l'Etat va tenter d'abord de récupérer « les pâturages et les baliser par endroits destinés spécifiquement au broutage des cheptels ». A vrai dire, l'enjeu actuel se situe sur le front de «la réorganisation de la filière de l'élevage ovin et bovin avec les mesures de soutien de l'Etat ». Cette demande incessante de la part des éleveurs est motivée particulièrement par l'abandon de certains d'entre eux de la profession que le président de l'union des éleveurs de Djelfa estime à 20%. Sans oublier les autres déboires tels que la contrebande du cheptel à travers les frontières, le manque d'irrigation des surfaces de pâturage... Sur ce point, le HCDS compte récupérer 900 millions de m3 sur les 2,5 milliards de m3 dans les six ans à venir. Du reste, les éleveurs attendent un sérieux coup de pouce de la part des pouvoirs publics pour normaliser
l'activité.
Les éleveurs ovins et bovins des hauts plateaux s'inquiètent face à la hausse vertigineuse des prix des aliments du bétail. Le prix d'une balle de foin est passé de 400 à 700 DA et bien plus, alors que le son est écoulé entre 3.000 et 3.500 DA le quintal. Les éleveurs appellent en conséquence à une intervention urgente des pouvoirs publics pour réguler le marché et cerner par le contrôle la spéculation et l'informel. C'est un véritable cri de détresse que lancent les éleveurs de Djelfa et Laghouat qui ont été ces derniers temps secoués par une grave crise de la disponibilité et par le renchérissement des prix des aliments du bétail. Ces régions qui disposent, à elles seules, de près de 5 millions de têtes d'ovins et bovins sont confrontées à une forte spéculation des prix qui fait ravage actuellement. Les éleveurs de Laghouat s'insurgent contre le fait que « des bottes de paille sont cédées à plus de 3.000 DA faute de fournisseurs dans la région ». A son tour, le président de l'union des éleveurs de Djelfa déplore «l'existence d'un seul fournisseur OAIC pour les 36 communes». Ce manque flagrant de fournisseurs dûment agréés par l'OAIC laisse donc le marché à la merci de « la faune d'opportunistes » qui font et défont les prix à leur guise. D'ailleurs, l'OAIC confirme que ces prix restent dans le juste équilibre avec un coût de l'orge qui ne dépasse pas les 1.400 DA le quintal. Mais la réalité fait que le quintal est cédé à 2.300 DA, profitant ainsi de l'aléa de la sécheresse et de l'absence de contrôle des parcours steppiques propres à l'aliment du bétail. Des études effectuées par le Haut Commissariat du développement steppique (HCDS) estiment que malgré le manque de pluviosité, l'Etat va tenter d'abord de récupérer « les pâturages et les baliser par endroits destinés spécifiquement au broutage des cheptels ». A vrai dire, l'enjeu actuel se situe sur le front de «la réorganisation de la filière de l'élevage ovin et bovin avec les mesures de soutien de l'Etat ». Cette demande incessante de la part des éleveurs est motivée particulièrement par l'abandon de certains d'entre eux de la profession que le président de l'union des éleveurs de Djelfa estime à 20%. Sans oublier les autres déboires tels que la contrebande du cheptel à travers les frontières, le manque d'irrigation des surfaces de pâturage... Sur ce point, le HCDS compte récupérer 900 millions de m3 sur les 2,5 milliards de m3 dans les six ans à venir. Du reste, les éleveurs attendent un sérieux coup de pouce de la part des pouvoirs publics pour normaliser
l'activité.


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