Le deuxième cycle de négociations entre les belligérants du conflit qui a éclaté mi-décembre au Soudan du Sud a officiellement débuté mardi à Addis Abeba, plus de deux semaines après la signature d'un cessez-le-feu qui peine toujours à être respecté, ont rapporté des médias. Le gouvernement sud-soudanais du président Salva Kiir et les partisans de son ancien vice-président Riek Machar doivent désormais tenter de trouver un accord politique mettant fin durablement au conflit qui les oppose. Le deuxième cycle de négociations entre les belligérants du conflit qui a éclaté mi-décembre au Soudan du Sud a officiellement débuté mardi à Addis Abeba, plus de deux semaines après la signature d'un cessez-le-feu qui peine toujours à être respecté, ont rapporté des médias. Le gouvernement sud-soudanais du président Salva Kiir et les partisans de son ancien vice-président Riek Machar doivent désormais tenter de trouver un accord politique mettant fin durablement au conflit qui les oppose. Depuis son indépendance, "le Soudan du Sud souffre d'institutions fragiles ou non existantes", entraînant "des conséquences qui ne doivent pas surprendre", a déclaré le négociateur en chef, Seyoum Mesfin, lors de la cérémonie d'ouverture des pourparlers. "La crise donne (aux dirigeants sud-soudanais) la chance de changer le chemin pris par leur pays", a-t-il ajouté. Le premier cycle de négociations avait longtemps achoppé sur la simple dénomination des deux camps, chacun revendiquant l'appellation "Armée populaire de libération du Soudan" (SPLA), nom de l'ex-rébellion sudiste ayant combattu les forces soudanaises durant la longue guerre civile (1983-2005) qui a abouti à la partition du Soudan et devenue l'armée nationale à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011. Au cours de ce nouveau cycle, devraient être abordées les questions relatives à la direction du SPLM, le parti au pouvoir issu de la rébellion au sein duquel MM. Kiir et Machar s'opposent depuis de longs mois, puis celles relatives aux institutions du pays, selon Yohanis Musa Pouk, porte-parole de la délégation du camp Machar. Depuis son indépendance, "le Soudan du Sud souffre d'institutions fragiles ou non existantes", entraînant "des conséquences qui ne doivent pas surprendre", a déclaré le négociateur en chef, Seyoum Mesfin, lors de la cérémonie d'ouverture des pourparlers. "La crise donne (aux dirigeants sud-soudanais) la chance de changer le chemin pris par leur pays", a-t-il ajouté. Le premier cycle de négociations avait longtemps achoppé sur la simple dénomination des deux camps, chacun revendiquant l'appellation "Armée populaire de libération du Soudan" (SPLA), nom de l'ex-rébellion sudiste ayant combattu les forces soudanaises durant la longue guerre civile (1983-2005) qui a abouti à la partition du Soudan et devenue l'armée nationale à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011. Au cours de ce nouveau cycle, devraient être abordées les questions relatives à la direction du SPLM, le parti au pouvoir issu de la rébellion au sein duquel MM. Kiir et Machar s'opposent depuis de longs mois, puis celles relatives aux institutions du pays, selon Yohanis Musa Pouk, porte-parole de la délégation du camp Machar.