Les islamistes ne vont pas aborder l'échéance de l'élection présidentielle du 17 avril en rangs serrés. Une fois encore, ils font étalage de leurs profondes divergences en ne parvenant pas à accorder leurs violons. Les partis de la mouvance islamiste ont, en effet, adopté des positions différentes par rapport au scrutin du 17 avril. Les islamistes ne vont pas aborder l'échéance de l'élection présidentielle du 17 avril en rangs serrés. Une fois encore, ils font étalage de leurs profondes divergences en ne parvenant pas à accorder leurs violons. Les partis de la mouvance islamiste ont, en effet, adopté des positions différentes par rapport au scrutin du 17 avril. Cela, outre le fait qu'aucun candidat de cette mouvance politique ne sera en lice pour la course au palais d'El Mouradia. Ainsi le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le mouvement Enahda et le Front de la justice et du développement (FJD) de Abdallah Djaballah ont décidé de boycotter l'élection présidentielle. Se démarquant de cette position, le mouvement El Islah que dirige Djahid Younsi et le Front du changement (FC) de Abdelmadjid Menasra ont, quant à eux , opté pour la participation alors qu'un sixième parti, le mouvement El Binaa de Mustapha Boumahdi tarde encore à faire connaître sa décision. Les partis islamistes ont ainsi adopté des positions différentes. Les partis à s'être prononcés sur cette question ont été le MSP, Enahda et le FJD. Ces trois partis, qui développent des discours ouvertement opposés aux thèses du pouvoir, ont refusé de prendre part au rendez-vous électoral car estimant que les conditions d'une élection transparente, régulière et libre, sont loin d'être réunies. Ces trois partis ont globalement revendiqué la création d'une commission indépendante de surveillance des élections. Une commission qui devrait avoir tous les attributs pour superviser et contrôler l'ensemble de l'opération électorale. Dans ce même ordre d'idées, le FJD est allé encore plus loin dans la revendication. En effet, les quelques députés de ce parti, aidés et soutenus par certains de leurs pairs d'autres formations politiques représentés à l'APN, ont proposé un projet de loi à travers lequel ils voulaient instituer une commission indépendante permanente qui aura à charge de contrôler toutes les élections. Un projet de loi qui n'a pas eu l'aval du bureau de l'APN et qui n'est donc pas passé. Le gouvernement, passant outre ces revendications, a institué une commission de supervision de l'élection présidentielle composées uniquement de magistrats. Le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a multiplié de son côté les déclarations rassurantes sur la transparence du scrutin et la neutralité de l'administration. Mais toutes ces assurances n'ont pas infléchi la position de ces trois partis islamistes qui ont donc, finalement, opté pour le boycott. Et alors que tous les observateurs pensaient que les autres partis de la mouvance islamiste allaient emboîter le pas au MSP, Enahda et le FJD , ne voilà-t-il pas que le mouvement El Islah et le FC ont décidé de prendre la direction opposée. Ces deux derniers partis vont prendre part aux élections non pas avec leurs propres candidats, mais en soutenant d'autres candidats. Le mouvement El Islah a ainsi décidé de soutenir la candidature de Ali Benflis, alors que le FC n'a pas encore choisi son favori. L'enseignement premier de ces divergences est qu' aucun candidat islamiste ne sera de la course. Aboudjerra Soltani, l'ancien président du MSP, ne sera pas candidat lui aussi. Contrairement aux rumeurs il vient d'annoncer qu'il se pliera à la décision de boycott de son parti. Cela n'a jamais été le cas car lors des précédentes élections le courant islamiste était toujours représenté par un candidat. Cela, outre le fait qu'aucun candidat de cette mouvance politique ne sera en lice pour la course au palais d'El Mouradia. Ainsi le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le mouvement Enahda et le Front de la justice et du développement (FJD) de Abdallah Djaballah ont décidé de boycotter l'élection présidentielle. Se démarquant de cette position, le mouvement El Islah que dirige Djahid Younsi et le Front du changement (FC) de Abdelmadjid Menasra ont, quant à eux , opté pour la participation alors qu'un sixième parti, le mouvement El Binaa de Mustapha Boumahdi tarde encore à faire connaître sa décision. Les partis islamistes ont ainsi adopté des positions différentes. Les partis à s'être prononcés sur cette question ont été le MSP, Enahda et le FJD. Ces trois partis, qui développent des discours ouvertement opposés aux thèses du pouvoir, ont refusé de prendre part au rendez-vous électoral car estimant que les conditions d'une élection transparente, régulière et libre, sont loin d'être réunies. Ces trois partis ont globalement revendiqué la création d'une commission indépendante de surveillance des élections. Une commission qui devrait avoir tous les attributs pour superviser et contrôler l'ensemble de l'opération électorale. Dans ce même ordre d'idées, le FJD est allé encore plus loin dans la revendication. En effet, les quelques députés de ce parti, aidés et soutenus par certains de leurs pairs d'autres formations politiques représentés à l'APN, ont proposé un projet de loi à travers lequel ils voulaient instituer une commission indépendante permanente qui aura à charge de contrôler toutes les élections. Un projet de loi qui n'a pas eu l'aval du bureau de l'APN et qui n'est donc pas passé. Le gouvernement, passant outre ces revendications, a institué une commission de supervision de l'élection présidentielle composées uniquement de magistrats. Le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a multiplié de son côté les déclarations rassurantes sur la transparence du scrutin et la neutralité de l'administration. Mais toutes ces assurances n'ont pas infléchi la position de ces trois partis islamistes qui ont donc, finalement, opté pour le boycott. Et alors que tous les observateurs pensaient que les autres partis de la mouvance islamiste allaient emboîter le pas au MSP, Enahda et le FJD , ne voilà-t-il pas que le mouvement El Islah et le FC ont décidé de prendre la direction opposée. Ces deux derniers partis vont prendre part aux élections non pas avec leurs propres candidats, mais en soutenant d'autres candidats. Le mouvement El Islah a ainsi décidé de soutenir la candidature de Ali Benflis, alors que le FC n'a pas encore choisi son favori. L'enseignement premier de ces divergences est qu' aucun candidat islamiste ne sera de la course. Aboudjerra Soltani, l'ancien président du MSP, ne sera pas candidat lui aussi. Contrairement aux rumeurs il vient d'annoncer qu'il se pliera à la décision de boycott de son parti. Cela n'a jamais été le cas car lors des précédentes élections le courant islamiste était toujours représenté par un candidat.