Les élections présidentielles du 17 avril prochain auront lieu sans la participation du courant islamiste. A tout le moins des partis de ce courant politique qui ont un poids certain sur la scène nationale. Les élections présidentielles du 17 avril prochain auront lieu sans la participation du courant islamiste. A tout le moins des partis de ce courant politique qui ont un poids certain sur la scène nationale. Le Front de la justice et du développement (FJD) est le dernier parti a avoir décidé de boycotter cette échéance électorale. Il prend ainsi l'exemple de deux autres partis qui l'ont déjà précédé, à savoir le MSP et le mouvement Ennahda. Cela risque d'être un précèdent puisque jamais auparavant les partis de cette mouvance politique n'ont opté pour le boycott des échéances électorales, encore moins s'il est question des élections présidentielles. Le FJD, le parti que dirige Abdallah Djaballah, qui a pris cette décision de boycott le vendredi dernier suite à la réunion de son conseil national, considère que les conditions de transparence et de régularité du scrutin du 17 avril ne sont pas réunies. Abdallah Djaballah n'a cessé de faire montre de son scepticisme. Depuis des mois il développe le même discours et reproche au pouvoir son peu d'entrain à répondre favorablement aux doléances des partis de l'opposition. Cette décision n'est, par voie de conséquence, pas surprenante. C'est le rejet par le bureau de l'APN d'un projet de loi tendant à installer une commission nationale indépendante de surveillance des élections, initié par des députés du parti aidés et soutenus par leurs pairs d'autres partis politiques, qui a fini par convaincre les dirigeants du FJD de l'inutilité de la participation au scrutin du 17 avril. le communiqué du conseil consultatif du parti, rendu public hier à l'issue de sa session ordinaire tenue vendredi dernier, fait directement cas de ce rejet et pointe du doigt le pouvoir qui « persiste a vouloir gérer seul le processus électoral.Face à cette situation le FJD considère que les élections du 17 avril sont inutiles et consacrent la médiocrité et encouragent la fraude et consolident la corruption. Ces élections ouvrent la voie a beaucoup de dangers sur le pays», indique le communiqué signé par Abdallah Djaballah. Ce dernierconditionne, cependant, l'abandon de cette option du boycott à l'acceptation par le pouvoir du report des élections présidentielles. Il exige ainsi l'ouverture d'un « dialogue sérieux avec l'opposition autour des conditions constitutionnelles et juridiques à même de garantir le respect de la volonté du peuple et qui font que les élections soient libre et transparentes ». Le pouvoir n'acceptera, sans nul doute, jamais cette proposition. C'est à quelques nuances près les mêmes raisons qui ont justifié le boycott du MSP et du mouvement Ennahda. Ces deux partis ont en effet reproché au pouvoir d'être resté sourd aux revendications de l'opposition. Cette dernière a formulée notamment la demande de créer une commission indépendante de surveillance des élections présidentielles. On comprend dès lors mieux pourquoi le mouvement Ennahda a accusé le pouvoir« d'avoir fermé le processus électoral avant qu'il ne commence». Le MSP, le troisième parti islamiste à avoir décidé de boycotter les élections, avance lui aussi les mêmes arguments. En boycottant cette élection le MSP confirme une fois de plus son passage irrémédiable dans le camp de l'opposition. D'autres partis islamistes de moindre envergure vont certainement emboîter le pas aux trois partis cités. Il s'agit du Front du changement de Abdelmladjid Menasra et du mouvement El Islah que préside Djahid Younsi. Ces deux partis vont se prononcer le week end prochain. Le Front de la justice et du développement (FJD) est le dernier parti a avoir décidé de boycotter cette échéance électorale. Il prend ainsi l'exemple de deux autres partis qui l'ont déjà précédé, à savoir le MSP et le mouvement Ennahda. Cela risque d'être un précèdent puisque jamais auparavant les partis de cette mouvance politique n'ont opté pour le boycott des échéances électorales, encore moins s'il est question des élections présidentielles. Le FJD, le parti que dirige Abdallah Djaballah, qui a pris cette décision de boycott le vendredi dernier suite à la réunion de son conseil national, considère que les conditions de transparence et de régularité du scrutin du 17 avril ne sont pas réunies. Abdallah Djaballah n'a cessé de faire montre de son scepticisme. Depuis des mois il développe le même discours et reproche au pouvoir son peu d'entrain à répondre favorablement aux doléances des partis de l'opposition. Cette décision n'est, par voie de conséquence, pas surprenante. C'est le rejet par le bureau de l'APN d'un projet de loi tendant à installer une commission nationale indépendante de surveillance des élections, initié par des députés du parti aidés et soutenus par leurs pairs d'autres partis politiques, qui a fini par convaincre les dirigeants du FJD de l'inutilité de la participation au scrutin du 17 avril. le communiqué du conseil consultatif du parti, rendu public hier à l'issue de sa session ordinaire tenue vendredi dernier, fait directement cas de ce rejet et pointe du doigt le pouvoir qui « persiste a vouloir gérer seul le processus électoral.Face à cette situation le FJD considère que les élections du 17 avril sont inutiles et consacrent la médiocrité et encouragent la fraude et consolident la corruption. Ces élections ouvrent la voie a beaucoup de dangers sur le pays», indique le communiqué signé par Abdallah Djaballah. Ce dernierconditionne, cependant, l'abandon de cette option du boycott à l'acceptation par le pouvoir du report des élections présidentielles. Il exige ainsi l'ouverture d'un « dialogue sérieux avec l'opposition autour des conditions constitutionnelles et juridiques à même de garantir le respect de la volonté du peuple et qui font que les élections soient libre et transparentes ». Le pouvoir n'acceptera, sans nul doute, jamais cette proposition. C'est à quelques nuances près les mêmes raisons qui ont justifié le boycott du MSP et du mouvement Ennahda. Ces deux partis ont en effet reproché au pouvoir d'être resté sourd aux revendications de l'opposition. Cette dernière a formulée notamment la demande de créer une commission indépendante de surveillance des élections présidentielles. On comprend dès lors mieux pourquoi le mouvement Ennahda a accusé le pouvoir« d'avoir fermé le processus électoral avant qu'il ne commence». Le MSP, le troisième parti islamiste à avoir décidé de boycotter les élections, avance lui aussi les mêmes arguments. En boycottant cette élection le MSP confirme une fois de plus son passage irrémédiable dans le camp de l'opposition. D'autres partis islamistes de moindre envergure vont certainement emboîter le pas aux trois partis cités. Il s'agit du Front du changement de Abdelmladjid Menasra et du mouvement El Islah que préside Djahid Younsi. Ces deux partis vont se prononcer le week end prochain.