Entre les pro-Bouteflika et ceux qui s'opposent à son élection, la guerre vient de commencer. Chacun a ses méthodes et son style dans cette lutte pour le 4e mandat présidentiel. Entre les pro-Bouteflika et ceux qui s'opposent à son élection, la guerre vient de commencer. Chacun a ses méthodes et son style dans cette lutte pour le 4e mandat présidentiel. Au regard des derniers développements sur la scène politique, le clan de Bouteflika prépare déjà ses tambours pour une campagne qui s'annonce inhabituelle dans ce contexte. D'abord le staff de la campagne qui a été reconduit pour cette édition est le même pratiquement que celui de 2009. On retrouve d'ailleurs les noms de Sellal comme directeur de campagne avec Bouchouareb du RND et on avance même le retour de Hamraoui Habib Chawki pour la communication. Des choix qui ne sont pas anodins puisque cette équipe a composé le staff électoral de 2009. A la seule différence que le 4e mandat présidentiel se présente avec la maladie du Président au moment où la tension est à son comble vu la situation délétère que connaît le pays. Mais encore une fois, les têtes pensantes du groupe Bouteflika ne lâchent pas prise. Ils comptent dans leur stratégie électorale investir en masse les médias qui leur sont favorables. Le Premier ministre qui a annoncé la candidature de Bouteflika ne s'offusque nullement de donner au compte-goutte «le bulletin de santé du président». Une démarche controversée par les opposants qui souhaitent que le Président fasse lui-même ses démarches et parle de sa candidature. Les partisans de Bouteflika ont, sur ce point, établi une feuille de route pour lancer la campagne en rassurant l'opinion sur «la convalescence du chef de l'Etat dont le cerveau fonctionne bien». Les partis de TAJ et MPA disposent de ce fait de canaux bien «huilés» en faveur desquels la logistique électorale est bien en place. Quant aux slogans choisis, on annonce que le message bien choisi est celui de la «stabilité et la paix durable» pour le prochain quinquennat. Un slogan qui a du mal à convaincre les plus sceptiques. Cependant, d'autres espaces ont été aussi triés pour faire avancer le soutien au Président candidat. La centrale syndicale et une bonne moitié des associations patronales qui affichent ouvertement leur soutien à Bouteflika ne suscitent pas de l'étonnement. Ces deux «congrégations» du monde du travail et des grosses affaires s'inscrivent tout bonnement, selon les observateurs dans la logique du plus fort pour l'heure. Par contre et fait inédit, certaines organisations de masse habituellement perçues comme des satellites du pouvoir politique en place sont divisées sur la question de soutenir le 4e mandat. En revanche, le clan des adversaires pour le mandat de Bouteflika font le plein avec sa maladie et doutent dans leurs sorties médiatiques de ses «capacités de gouvernance» vu l'état de santé du Président. Après avoir épuisé leur argument sur la santé du Président, les opposants se montrent farouches en se mettant dans la position d' alarmistes. Ainsi, ils préfèrent ne pas soutenir un autre candidat - tel Benflis qui est en train de réunir ses chances - mais se mettrent carrément dans le camp du boycott. Ils usent de leurs propres moyens pour rejeter «une élection fermée» où selon eux «la transparence du scrutin n'est pas garantie». Mais la nuance des mots est de taille. La plupart des ténors anti-Bouteflika soulignent l'après-élection et les doutes et appréhensions sur la stabilité politique. Radicalement, ils prévoient que la crise politique va perdurer même si le plébiscite est en faveur de la succession de Bouteflika. Au regard des derniers développements sur la scène politique, le clan de Bouteflika prépare déjà ses tambours pour une campagne qui s'annonce inhabituelle dans ce contexte. D'abord le staff de la campagne qui a été reconduit pour cette édition est le même pratiquement que celui de 2009. On retrouve d'ailleurs les noms de Sellal comme directeur de campagne avec Bouchouareb du RND et on avance même le retour de Hamraoui Habib Chawki pour la communication. Des choix qui ne sont pas anodins puisque cette équipe a composé le staff électoral de 2009. A la seule différence que le 4e mandat présidentiel se présente avec la maladie du Président au moment où la tension est à son comble vu la situation délétère que connaît le pays. Mais encore une fois, les têtes pensantes du groupe Bouteflika ne lâchent pas prise. Ils comptent dans leur stratégie électorale investir en masse les médias qui leur sont favorables. Le Premier ministre qui a annoncé la candidature de Bouteflika ne s'offusque nullement de donner au compte-goutte «le bulletin de santé du président». Une démarche controversée par les opposants qui souhaitent que le Président fasse lui-même ses démarches et parle de sa candidature. Les partisans de Bouteflika ont, sur ce point, établi une feuille de route pour lancer la campagne en rassurant l'opinion sur «la convalescence du chef de l'Etat dont le cerveau fonctionne bien». Les partis de TAJ et MPA disposent de ce fait de canaux bien «huilés» en faveur desquels la logistique électorale est bien en place. Quant aux slogans choisis, on annonce que le message bien choisi est celui de la «stabilité et la paix durable» pour le prochain quinquennat. Un slogan qui a du mal à convaincre les plus sceptiques. Cependant, d'autres espaces ont été aussi triés pour faire avancer le soutien au Président candidat. La centrale syndicale et une bonne moitié des associations patronales qui affichent ouvertement leur soutien à Bouteflika ne suscitent pas de l'étonnement. Ces deux «congrégations» du monde du travail et des grosses affaires s'inscrivent tout bonnement, selon les observateurs dans la logique du plus fort pour l'heure. Par contre et fait inédit, certaines organisations de masse habituellement perçues comme des satellites du pouvoir politique en place sont divisées sur la question de soutenir le 4e mandat. En revanche, le clan des adversaires pour le mandat de Bouteflika font le plein avec sa maladie et doutent dans leurs sorties médiatiques de ses «capacités de gouvernance» vu l'état de santé du Président. Après avoir épuisé leur argument sur la santé du Président, les opposants se montrent farouches en se mettant dans la position d' alarmistes. Ainsi, ils préfèrent ne pas soutenir un autre candidat - tel Benflis qui est en train de réunir ses chances - mais se mettrent carrément dans le camp du boycott. Ils usent de leurs propres moyens pour rejeter «une élection fermée» où selon eux «la transparence du scrutin n'est pas garantie». Mais la nuance des mots est de taille. La plupart des ténors anti-Bouteflika soulignent l'après-élection et les doutes et appréhensions sur la stabilité politique. Radicalement, ils prévoient que la crise politique va perdurer même si le plébiscite est en faveur de la succession de Bouteflika.