C'est après avoir entretenu le suspense et alimenté diverses hypothèses, que l'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, a levé avant-hier à l'hôtel Safir, le mystère planant sur sa candidature à la prochaine élection présidentielle. C'est après avoir entretenu le suspense et alimenté diverses hypothèses, que l'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, a levé avant-hier à l'hôtel Safir, le mystère planant sur sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Dans une déclaration préliminaire, Mouloud Hamrouche a clarifié les choses en annonçant « je demande pardon à ceux qui ont cru que ma déclaration à la presse était une candidature et les remercie », tout en affirmant que cette conférence de presse est organisée notamment pour donner son point de vue sur la situation actuelle du pays. Celui que la presse a appelé « le réformateur » a ainsi rejoint le camp des voix appelant à boycotter les prochaines urnes « J'appelle au boycott parce que les élections ne constituent pas dans notre pays un mécanisme pour choisir », ajoutant que « l'Algérie est devant une impasse ». Hamrouche a notamment réitéré sa position par rapport à l'institution militaire en soutenant qu'elle ne « doit pas être mise à l'écart dans les débats, mais bien au contraire, elle est un partenaire important qui peut ramener de la stabilité au pays ». Car pour cet ex-chef du gouvernement de 1989-1991, l'armée est « capable de procéder au changement souhaité » car c'est « l'Institution la plus forte et la mieux organisée ». Toutefois en précisant que : « Ce régime s'est effrité et va tomber, [c'est pourquoi] je veux le faire tomber dans le calme et non dans une vague de violence », a-t-il dit. Pour lui, l'armée doit jouer un rôle dans ce changement, car « il n'y a aucune chance d'élaborer la démocratie sans l'aval de l'armée », soulignant fermement : « Je ne demande pas un coup d'Etat. Je n'appelle pas l'armée à empêcher Bouteflika de se représenter. Je l'appelle à sauver l'Algérie de l'impasse ». Ainsi à l'instar de plusieurs acteurs politiques, notamment ceux qui ont fait partie du régime, Hamrouche a dressé lors de ce point de presse un véritable tableau noir de l'Algérie, déplorant le fait que « L'Algérie avait connu une crise de système, mais cette fois-ci, la crise est à l'intérieur du système », soulignant que pour sortir de la crise « il ne faut pas croire en l'existence d'un homme providentiel ». Aux yeux de Hamrouche, cette crise est visible à travers plusieurs secteurs notamment « l'encadrement de nos forces de défenses et les acteurs économiques sont soumis à une pression impossible pour déclarer, de manière passive ou active leur adhésion à chaque élection présidentielle et à chaque fois qu'il y a changement de hauts responsables ». Alors que plusieurs personnalités demandent, depuis des années, que l'armée ne soit ni de près ni de loin impliquée politiquement dans les décisions prises par l'Etat, Mouloud Hamrouche s'élève contre tous pour prôner une démocratie instaurée avec l'appui de l'institution militaire « capable de procéder au changement » argumentant : « Nous avons plusieurs exemples où l'intervention de l'armée a permis en fin de compte à mettre en place un système démocratique plus au moins réussi même si cela demande beaucoup de temps en effet ». Pour lever tout mauvaisel interprétation, Hamrouche insiste : « Je ne demande pas un coup d'Etat ou que l'armée empêche le président (Bouteflika) de se représenter mais je l'appelle à sauver le pays de l'impasse », précisant : « J'appelle à la discipline et à l'application des ordres quelle que soit la situation. Je n'appelle pas l'armée à la désobéissance ou à la dissension ». Enfin concernant l'après 17 avril, Mouloud Hamrouche, qui n'a cessé de vouloir voir un changement de ce régime qui « ne pourra pas continuer à diriger un pays comme l'Algérie. (...). Ce pouvoir qui a imposé un embargo sur nos cerveaux et sur le gouvernement incapable de travailler », s'interroge sur « les intentions de Bouteflika après ses élections, et sur ses capacités à continuer à diriger le pays » en ajoutant ne pas avoir les « éléments suffisants pour comprendre les raisons ayant mené le système à opter pour ce choix. » Dans une déclaration préliminaire, Mouloud Hamrouche a clarifié les choses en annonçant « je demande pardon à ceux qui ont cru que ma déclaration à la presse était une candidature et les remercie », tout en affirmant que cette conférence de presse est organisée notamment pour donner son point de vue sur la situation actuelle du pays. Celui que la presse a appelé « le réformateur » a ainsi rejoint le camp des voix appelant à boycotter les prochaines urnes « J'appelle au boycott parce que les élections ne constituent pas dans notre pays un mécanisme pour choisir », ajoutant que « l'Algérie est devant une impasse ». Hamrouche a notamment réitéré sa position par rapport à l'institution militaire en soutenant qu'elle ne « doit pas être mise à l'écart dans les débats, mais bien au contraire, elle est un partenaire important qui peut ramener de la stabilité au pays ». Car pour cet ex-chef du gouvernement de 1989-1991, l'armée est « capable de procéder au changement souhaité » car c'est « l'Institution la plus forte et la mieux organisée ». Toutefois en précisant que : « Ce régime s'est effrité et va tomber, [c'est pourquoi] je veux le faire tomber dans le calme et non dans une vague de violence », a-t-il dit. Pour lui, l'armée doit jouer un rôle dans ce changement, car « il n'y a aucune chance d'élaborer la démocratie sans l'aval de l'armée », soulignant fermement : « Je ne demande pas un coup d'Etat. Je n'appelle pas l'armée à empêcher Bouteflika de se représenter. Je l'appelle à sauver l'Algérie de l'impasse ». Ainsi à l'instar de plusieurs acteurs politiques, notamment ceux qui ont fait partie du régime, Hamrouche a dressé lors de ce point de presse un véritable tableau noir de l'Algérie, déplorant le fait que « L'Algérie avait connu une crise de système, mais cette fois-ci, la crise est à l'intérieur du système », soulignant que pour sortir de la crise « il ne faut pas croire en l'existence d'un homme providentiel ». Aux yeux de Hamrouche, cette crise est visible à travers plusieurs secteurs notamment « l'encadrement de nos forces de défenses et les acteurs économiques sont soumis à une pression impossible pour déclarer, de manière passive ou active leur adhésion à chaque élection présidentielle et à chaque fois qu'il y a changement de hauts responsables ». Alors que plusieurs personnalités demandent, depuis des années, que l'armée ne soit ni de près ni de loin impliquée politiquement dans les décisions prises par l'Etat, Mouloud Hamrouche s'élève contre tous pour prôner une démocratie instaurée avec l'appui de l'institution militaire « capable de procéder au changement » argumentant : « Nous avons plusieurs exemples où l'intervention de l'armée a permis en fin de compte à mettre en place un système démocratique plus au moins réussi même si cela demande beaucoup de temps en effet ». Pour lever tout mauvaisel interprétation, Hamrouche insiste : « Je ne demande pas un coup d'Etat ou que l'armée empêche le président (Bouteflika) de se représenter mais je l'appelle à sauver le pays de l'impasse », précisant : « J'appelle à la discipline et à l'application des ordres quelle que soit la situation. Je n'appelle pas l'armée à la désobéissance ou à la dissension ». Enfin concernant l'après 17 avril, Mouloud Hamrouche, qui n'a cessé de vouloir voir un changement de ce régime qui « ne pourra pas continuer à diriger un pays comme l'Algérie. (...). Ce pouvoir qui a imposé un embargo sur nos cerveaux et sur le gouvernement incapable de travailler », s'interroge sur « les intentions de Bouteflika après ses élections, et sur ses capacités à continuer à diriger le pays » en ajoutant ne pas avoir les « éléments suffisants pour comprendre les raisons ayant mené le système à opter pour ce choix. »