La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, Mme Leila Zerrougui, et le directeur général de l'UNICEF, M. Anthony Lake, ont lancé jeudi une nouvelle campagne visant à mettre fin au recrutement et à l'utilisation d'enfants lors de conflits d'ici à 2016. La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, Mme Leila Zerrougui, et le directeur général de l'UNICEF, M. Anthony Lake, ont lancé jeudi une nouvelle campagne visant à mettre fin au recrutement et à l'utilisation d'enfants lors de conflits d'ici à 2016. A ce propos, la diplomate algérienne, Mme Zerrougui, a fait part d'un consensus entre les pays sur le fait qu'aucun enfant ne doit être recruté ou utilisé par les forces gouvernementales lors de conflits:''Le moment est venu pour la communauté internationale de s'unir et de tourner la page, une fois pour toutes, sur le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces de sécurité lors de conflits''. Partout dans le monde, des milliers de garçons et de filles sont recrutés dans des forces gouvernementales et des groupes armés d'opposition pour servir comme combattants, cuisiniers, porteurs, messagers ou dans d'autres rôles. Selon l'ONU, les filles, et parfois les garçons, sont également recrutés à des fins sexuelles. ''Le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces armées doivent cesser'', a déclaré de son côté M. Lake. Grâce à la campagne '''Enfants, pas soldats'', cette question peut obtenir la priorité et l'attention qu'elle mérite, a-t-il soutenu. ''Quand nous aidons un ancien enfant-soldat à surmonter une expérience aussi terrible et à se préparer à un nouvel avenir, nous faisons plus que réparer une vie brisée. Nous commençons à panser les blessures d'une nation déchirée par les conflits'', selon M. Lake. La liste des parties à des conflits qui recrutent et utilisent des enfants figure dans les rapports annuels du secrétaire général sur les enfants et les conflits armés. A rappeler que le Conseil de sécurité avait demandé, en 2004, à toutes ces parties de travailler avec l'ONU et de préparer des plans d'action assortis d'échéances pour faire cesser et prévenir le recrutement et l'utilisation d'enfants. Grâce à ce mécanisme, le Conseil a permis aux gouvernements d'affirmer leur engagement à ce que les enfants ne fassent pas partie de leurs forces de sécurité et de recevoir l'aide nécessaire pour transformer cet engagement en réalité. Actuellement, huit forces de sécurité gouvernementales figurent sur la liste des forces qui recrutent et utilisent des enfants. Au cours des trois dernières années, six de ces pays ont signé des plans d'action avec les Nations Unies: l'Afghanistan et le Tchad en 2011, suivis par le Soudan du Sud, la Birmanie, la Somalie et la République démocratique du Congo en 2012, tandis que le Yémen et le Soudan ont exprimé leur engagement à créer des forces de sécurité sans enfants. Au cours des deux prochaines années, les services de Mme Zerrougui, l'UNICEF, les Nations Unies et les ONG partenaires vont intensifier leur appui aux efforts déployés par ces 8 gouvernements pour que les enfants retournent à la vie civile et que soient intégralement mis en úuvre les plans d'action contre le recrutement, explique l'ONU. Cet appui comprendra l'expertise technique, l'identification des lacunes et des obstacles à la mise en úuvre de plans d'action et la mobilisation de ressources supplémentaires pour soutenir les programmes sur le terrain. Alors que la campagne se concentre sur les forces gouvernementales figurant sur la liste du rapport du secrétaire général, les Nations Unies continueront à lutter contre les graves violations commises par des groupes armés. A ce propos, la diplomate algérienne, Mme Zerrougui, a fait part d'un consensus entre les pays sur le fait qu'aucun enfant ne doit être recruté ou utilisé par les forces gouvernementales lors de conflits:''Le moment est venu pour la communauté internationale de s'unir et de tourner la page, une fois pour toutes, sur le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces de sécurité lors de conflits''. Partout dans le monde, des milliers de garçons et de filles sont recrutés dans des forces gouvernementales et des groupes armés d'opposition pour servir comme combattants, cuisiniers, porteurs, messagers ou dans d'autres rôles. Selon l'ONU, les filles, et parfois les garçons, sont également recrutés à des fins sexuelles. ''Le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces armées doivent cesser'', a déclaré de son côté M. Lake. Grâce à la campagne '''Enfants, pas soldats'', cette question peut obtenir la priorité et l'attention qu'elle mérite, a-t-il soutenu. ''Quand nous aidons un ancien enfant-soldat à surmonter une expérience aussi terrible et à se préparer à un nouvel avenir, nous faisons plus que réparer une vie brisée. Nous commençons à panser les blessures d'une nation déchirée par les conflits'', selon M. Lake. La liste des parties à des conflits qui recrutent et utilisent des enfants figure dans les rapports annuels du secrétaire général sur les enfants et les conflits armés. A rappeler que le Conseil de sécurité avait demandé, en 2004, à toutes ces parties de travailler avec l'ONU et de préparer des plans d'action assortis d'échéances pour faire cesser et prévenir le recrutement et l'utilisation d'enfants. Grâce à ce mécanisme, le Conseil a permis aux gouvernements d'affirmer leur engagement à ce que les enfants ne fassent pas partie de leurs forces de sécurité et de recevoir l'aide nécessaire pour transformer cet engagement en réalité. Actuellement, huit forces de sécurité gouvernementales figurent sur la liste des forces qui recrutent et utilisent des enfants. Au cours des trois dernières années, six de ces pays ont signé des plans d'action avec les Nations Unies: l'Afghanistan et le Tchad en 2011, suivis par le Soudan du Sud, la Birmanie, la Somalie et la République démocratique du Congo en 2012, tandis que le Yémen et le Soudan ont exprimé leur engagement à créer des forces de sécurité sans enfants. Au cours des deux prochaines années, les services de Mme Zerrougui, l'UNICEF, les Nations Unies et les ONG partenaires vont intensifier leur appui aux efforts déployés par ces 8 gouvernements pour que les enfants retournent à la vie civile et que soient intégralement mis en úuvre les plans d'action contre le recrutement, explique l'ONU. Cet appui comprendra l'expertise technique, l'identification des lacunes et des obstacles à la mise en úuvre de plans d'action et la mobilisation de ressources supplémentaires pour soutenir les programmes sur le terrain. Alors que la campagne se concentre sur les forces gouvernementales figurant sur la liste du rapport du secrétaire général, les Nations Unies continueront à lutter contre les graves violations commises par des groupes armés.