Les talibans afghans ont formulé ouvertement pour la première fois, lundi, des menaces directes à l'encontre de la présidentielle prévue dans un mois, ordonnant à "tous" leurs combattants de "perturber" ce scrutin déterminant pour l'avenir du pays. Les talibans afghans ont formulé ouvertement pour la première fois, lundi, des menaces directes à l'encontre de la présidentielle prévue dans un mois, ordonnant à "tous" leurs combattants de "perturber" ce scrutin déterminant pour l'avenir du pays. Les rebelles préviennent également qu'ils viseront tous les "militants", "travailleurs" et autres personnels chargés d'organiser cette élection, dont le premier tour est prévu le 5 avril. "Chaque Afghan a le devoir religieux de déjouer ce nouveau complot des envahisseurs", ajoutent les rebelles qui n'ont à ce stade, un peu plus d'un mois après le lancement de la campagne électorale, lancé aucune attaque majeure contre le scrutin. Si le chef suprême des talibans, le mollah Omar, avait précédemment appelé au boycott, c'est la première fois que les rebelles islamistes adressent des menaces aussi claires et directes à l'encontre de la présidentielle. Les attaques promises par les insurgés font rejaillir le spectre de la précédente présidentielle, en 2009, un scrutin qui avait conduit à la réélection de Hamid Karzaï dans des conditions chaotiques, avec des fraudes massives et une campagne de violences. Les autorités afghanes n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour réagir aux menaces des talibans, mais le gouvernement de Kaboul répète à l'envi que la quasi-totalité des bureaux de vote seront sous la protection des forces de sécurité le 5 avril. Dans leur communiqué, les talibans enjoignent la population afghane à "se tenir à l'écart des bureaux de vote et des meetings électoraux". "Ceux qui persistent à vouloir participer au scrutin n'auront à s'en prendre qu'à eux-mêmes" en cas d'attaque, avertissent les insurgés. Dix candidats sont en lice pour succéder au président Hamid Karzaï, seul homme à avoir dirigé le pays depuis la chute des talibans en 2001, et qui ne peut participer au scrutin, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat. Parmi les favoris figurent Zalmai Rassoul, ancien ministre des Affaires étrangères proche du président Karzaï, Ashraf Ghani, un économiste de renom, et Abdullah Abdullah, arrivé en deuxième position en 2009. L'élection présidentielle fait figure de test pour la stabilité et l'avenir du pays, et plus largement pour 12 ans d'intervention occidentale et des milliards de dollars d'aide. Elle survient alors que l'Afghanistan, en proie à des violences persistantes, traverse une période d'incertitude à l'approche du retrait, d'ici à la fin de l'année, des quelque 50.000 soldats de la force internationale de l'Otan (Isaf). Les rebelles préviennent également qu'ils viseront tous les "militants", "travailleurs" et autres personnels chargés d'organiser cette élection, dont le premier tour est prévu le 5 avril. "Chaque Afghan a le devoir religieux de déjouer ce nouveau complot des envahisseurs", ajoutent les rebelles qui n'ont à ce stade, un peu plus d'un mois après le lancement de la campagne électorale, lancé aucune attaque majeure contre le scrutin. Si le chef suprême des talibans, le mollah Omar, avait précédemment appelé au boycott, c'est la première fois que les rebelles islamistes adressent des menaces aussi claires et directes à l'encontre de la présidentielle. Les attaques promises par les insurgés font rejaillir le spectre de la précédente présidentielle, en 2009, un scrutin qui avait conduit à la réélection de Hamid Karzaï dans des conditions chaotiques, avec des fraudes massives et une campagne de violences. Les autorités afghanes n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour réagir aux menaces des talibans, mais le gouvernement de Kaboul répète à l'envi que la quasi-totalité des bureaux de vote seront sous la protection des forces de sécurité le 5 avril. Dans leur communiqué, les talibans enjoignent la population afghane à "se tenir à l'écart des bureaux de vote et des meetings électoraux". "Ceux qui persistent à vouloir participer au scrutin n'auront à s'en prendre qu'à eux-mêmes" en cas d'attaque, avertissent les insurgés. Dix candidats sont en lice pour succéder au président Hamid Karzaï, seul homme à avoir dirigé le pays depuis la chute des talibans en 2001, et qui ne peut participer au scrutin, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat. Parmi les favoris figurent Zalmai Rassoul, ancien ministre des Affaires étrangères proche du président Karzaï, Ashraf Ghani, un économiste de renom, et Abdullah Abdullah, arrivé en deuxième position en 2009. L'élection présidentielle fait figure de test pour la stabilité et l'avenir du pays, et plus largement pour 12 ans d'intervention occidentale et des milliards de dollars d'aide. Elle survient alors que l'Afghanistan, en proie à des violences persistantes, traverse une période d'incertitude à l'approche du retrait, d'ici à la fin de l'année, des quelque 50.000 soldats de la force internationale de l'Otan (Isaf).