Le retour à la pensée soufie permet d'avoir "une société homogène où règne la tolérance, l'entraide, la paix et la sécurité", ont estimé les participants au colloque international sur le "Soufisme de Abdelkader El Djillani à l'Emir Abdelkader", organisé durant trois jours par l'Union nationale des zaouias algériennes à Mascara. Le retour à la pensée soufie permet d'avoir "une société homogène où règne la tolérance, l'entraide, la paix et la sécurité", ont estimé les participants au colloque international sur le "Soufisme de Abdelkader El Djillani à l'Emir Abdelkader", organisé durant trois jours par l'Union nationale des zaouias algériennes à Mascara. Les participants à cette rencontre, constitués d'oulémas et cheikhs de zaouias de 13 pays arabes et islamiques, ont estimé que la nation musulmane actuelle "a tant besoin de la pensée soufie", car véhiculant des valeurs. Abordant la "Tariqa kadiria", l'universitaire de Tunis, Mohamed Khelil, a souligné, dans sa communication, que la pensée soufie a pour objectif de "promouvoir la personne, réformer la société et inculquer les vertus et les valeurs". Les soufis, a-t-il ajouté, "œuvrent à combattre les idées destructrices" en adoptant un "comportement modéré loin de la violence", rappelant le rôle de la "Tariqa kadiria" à travers le monde pour réformer, consacrer les valeurs humaines suprêmes et garantir la solidarité sociale. L'universitaire de Fès (Maroc), Mohamed Benkirane, abonde dans le même sens insistant sur la nécessité de "s'imprégner de la pensée soufie pour réformer, instaurer la paix et débarrasser la société des maux contemporains qui causent beaucoup de troubles". Le conférencier a appelé à enrichir la pensée soufie pour lui permettre d'assumer pleinement son rôle dans la lutte contre les troubles que connaît la société. Ammari Tayebi, de l'université de Mascara, a exhorté à "adapter le projet soufi à la modernité" pour faire face aux problèmes du monde contemporain. Il a noté que ce projet devra promouvoir la société conformément aux valeurs islamiques et faire face au modernisme intrusif. Ce colloque de trois jours, qui sera clôturé jeudi, regroupe des participants de 13 pays arabes et musulmans et cheikhs et mouridine du pays. Les hôtes de Mascara ont été conviés à une visite au site du frêne, dans la commune de Ghriss, où a eu lieu l'allégeance à l'Emir Abdelkader en 1832 dans son jihad contre l'occupant français. Des recommandations au terme des travaux du colloque Dans leur communiqué final, les participants ont demandé aux soufis de fournir le maximum d'efforts et s'inscrire dans la démarche de réconciliation entre belligérants, qui est un devoir énoncé dans les préceptes de l'islam, ont-ils dit. Une étude pour la création d'une académie du "fiqh malékite et du rite achaari dans une ville maghrébine" a été également recommandée de même que la fondation d'une "union maghrébine des zaouias et confréries soufies". Dans ce cadre, le communiqué final exhorte également la création d'un groupe universel des sciences soufies et l'élaboration d'une encyclopédie scientifique des tariqas soufies qui recense tous les mausolées de saint patrons, leurs origines et leurs œuvres. Par ailleurs, les participants au colloque ont plaidé pour un statut de taleb (apprenants et récitants du Coran) dans les zaouias et les mosquées et la création d'une maison de récitation du Coran et d'aide aux pauvres dans toute agglomération urbaine. La dernière journée de cette rencontre a été marquée par la présentation de conférences traitant du rôle de la pensée soufie dans la réconciliation et la réforme de la société en crise morale. Le conseiller d'El-Azhar, Mohamed Abdessamed, a insisté sur le besoin de la nation pour la pensée soufie, affirmant que "la nation est en retard parce qu'elle s'est démarquée du soufisme". Il a appelé les confréries soufies à la coopération et à la coordination pour faire face aux crises dont souffre la société. M. Mestari Salaheddine de Tunis a mis l'accent, pour sa part, sur le rôle dévolu aux zaouias pour préserver la religion et les valeurs de la société à l'ère de la mondialisation. Les participants à cette rencontre, constitués d'oulémas et cheikhs de zaouias de 13 pays arabes et islamiques, ont estimé que la nation musulmane actuelle "a tant besoin de la pensée soufie", car véhiculant des valeurs. Abordant la "Tariqa kadiria", l'universitaire de Tunis, Mohamed Khelil, a souligné, dans sa communication, que la pensée soufie a pour objectif de "promouvoir la personne, réformer la société et inculquer les vertus et les valeurs". Les soufis, a-t-il ajouté, "œuvrent à combattre les idées destructrices" en adoptant un "comportement modéré loin de la violence", rappelant le rôle de la "Tariqa kadiria" à travers le monde pour réformer, consacrer les valeurs humaines suprêmes et garantir la solidarité sociale. L'universitaire de Fès (Maroc), Mohamed Benkirane, abonde dans le même sens insistant sur la nécessité de "s'imprégner de la pensée soufie pour réformer, instaurer la paix et débarrasser la société des maux contemporains qui causent beaucoup de troubles". Le conférencier a appelé à enrichir la pensée soufie pour lui permettre d'assumer pleinement son rôle dans la lutte contre les troubles que connaît la société. Ammari Tayebi, de l'université de Mascara, a exhorté à "adapter le projet soufi à la modernité" pour faire face aux problèmes du monde contemporain. Il a noté que ce projet devra promouvoir la société conformément aux valeurs islamiques et faire face au modernisme intrusif. Ce colloque de trois jours, qui sera clôturé jeudi, regroupe des participants de 13 pays arabes et musulmans et cheikhs et mouridine du pays. Les hôtes de Mascara ont été conviés à une visite au site du frêne, dans la commune de Ghriss, où a eu lieu l'allégeance à l'Emir Abdelkader en 1832 dans son jihad contre l'occupant français. Des recommandations au terme des travaux du colloque Dans leur communiqué final, les participants ont demandé aux soufis de fournir le maximum d'efforts et s'inscrire dans la démarche de réconciliation entre belligérants, qui est un devoir énoncé dans les préceptes de l'islam, ont-ils dit. Une étude pour la création d'une académie du "fiqh malékite et du rite achaari dans une ville maghrébine" a été également recommandée de même que la fondation d'une "union maghrébine des zaouias et confréries soufies". Dans ce cadre, le communiqué final exhorte également la création d'un groupe universel des sciences soufies et l'élaboration d'une encyclopédie scientifique des tariqas soufies qui recense tous les mausolées de saint patrons, leurs origines et leurs œuvres. Par ailleurs, les participants au colloque ont plaidé pour un statut de taleb (apprenants et récitants du Coran) dans les zaouias et les mosquées et la création d'une maison de récitation du Coran et d'aide aux pauvres dans toute agglomération urbaine. La dernière journée de cette rencontre a été marquée par la présentation de conférences traitant du rôle de la pensée soufie dans la réconciliation et la réforme de la société en crise morale. Le conseiller d'El-Azhar, Mohamed Abdessamed, a insisté sur le besoin de la nation pour la pensée soufie, affirmant que "la nation est en retard parce qu'elle s'est démarquée du soufisme". Il a appelé les confréries soufies à la coopération et à la coordination pour faire face aux crises dont souffre la société. M. Mestari Salaheddine de Tunis a mis l'accent, pour sa part, sur le rôle dévolu aux zaouias pour préserver la religion et les valeurs de la société à l'ère de la mondialisation.