Le mouvement Barakat a organisé jeudi un nouveau rassemblement devant la faculté centrale de l'université d'Alger. C'est la deuxième action en une semaine après le sit-in tenu, lundi dernier, devant le siège de la Télévision nationale. Le mouvement Barakat a organisé jeudi un nouveau rassemblement devant la faculté centrale de l'université d'Alger. C'est la deuxième action en une semaine après le sit-in tenu, lundi dernier, devant le siège de la Télévision nationale. Quelques dizaines de personnes ont répondu présent jeudi à l'appel du mouvement Barakat. Et, comme d'habitude, les forces de sécurité étaient présentes en nombre. Les policiers se sont contentés de cantonner les manifestants sur le trottoir. Les policiers n'ont utilisé aucune brutalité contre les manifestants et aucun manifestant n'a été arrêté. Les manifestants, dont le nombre ne dépassait guère la trentaine, ont scandé à tue tête les slogans habituels : « Non au quatrième mandat », « 50 années barakat, le peuple veut le changement » et « pouvoir dehors ». Après presque une heure ils se sont dispersés dans le calme. C'était presque le même scénario lundi dernier devant le siège de l'ENTV où les slogans ont particulièrement été centrés sur la liberté de la presse. En effet, le choix n'était pas fortuit car Barakat voulait, par ce sit-in, « libérer la télévision nationale de l'emprise du pouvoir ». Mais ces deux derniers rassemblements de Barakat ont la particularité d'avoir drainé très peu de monde. Le mouvement ne mobilise plus puisque juste quelques dizaines de personnes se manifestent à chaque appel lancé. En vérité cette tendance semble être lourde. En effet, elle est apparue bien avant ces deux derniers rassemblements. C'était en effet pareil il y a une quinzaine de jours à Alger, et le 4 mars aussi devant le siège du Conseil constitutionnel. En choisissant de manifester devant cette dernière institution le mouvement Barakat voulait interpeller son président, Mourad Medelci, afin qu'il prenne ses responsabilités sur ce que le mouvement qualifie d'« acte anticonstitutionnel ». Barakat faisait allusion à la candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Autant dire que ce mouvement de contestation donne d'ores et déjà des signes d'essoufflement. Un essoufflement qui semble chronique et ce, même si les animateurs du mouvement ne l'entendent pas de cette oreille. « On savait qu'il y aurait moins de personnes que d'habitude puisque le sit-in a été organisé un jour de semaine. Si on organise nos rassemblements le samedi, il y aura plus de personnes. Donc, il n'y a pas eu d'effet d'essoufflement » déclarait un des animateurs du mouvement avant-hier jeudi dans un entretien à un journal électronique. Or c'est le même nombre de personnes qui a manifesté le 1er mars. Et c'était un samedi. Cet essoufflement a commencé dès le changement d'attitude de la police. Cette dernière a, après avoir brutalisé et procédé à des arrestations par dizaines lors des premiers rassemblements, a changé de méthode. Depuis, aucun manifestant n'est arrêté puisque la police se contente juste de cantonner les manifestants et de les empêcher d'initier des marches. « Ce qui est important pour nous n'est pas de mobiliser les masses mais de faire passer notre message à travers ces sit-in » précise l'animateur du mouvement en guise de justification. D'aucuns estiment qu'il sera difficile au mouvement de pouvoir changer cette donne à l'avenir, ce d'autant que, selon certaines informations, des dissension internes commencent déjà à apparaître. Le mouvement Barakat connaîtra-t-il alors le même sort que la Coordination nationale pour le changement démocratique ((CNCD) ? La CNCD, apparue dans la foulée des événements de janvier 2011 avait, pour rappel, commencé par mobiliser du monde les premiers temps avant de connaître la désillusion et de disparaître du paysage national. Quelques dizaines de personnes ont répondu présent jeudi à l'appel du mouvement Barakat. Et, comme d'habitude, les forces de sécurité étaient présentes en nombre. Les policiers se sont contentés de cantonner les manifestants sur le trottoir. Les policiers n'ont utilisé aucune brutalité contre les manifestants et aucun manifestant n'a été arrêté. Les manifestants, dont le nombre ne dépassait guère la trentaine, ont scandé à tue tête les slogans habituels : « Non au quatrième mandat », « 50 années barakat, le peuple veut le changement » et « pouvoir dehors ». Après presque une heure ils se sont dispersés dans le calme. C'était presque le même scénario lundi dernier devant le siège de l'ENTV où les slogans ont particulièrement été centrés sur la liberté de la presse. En effet, le choix n'était pas fortuit car Barakat voulait, par ce sit-in, « libérer la télévision nationale de l'emprise du pouvoir ». Mais ces deux derniers rassemblements de Barakat ont la particularité d'avoir drainé très peu de monde. Le mouvement ne mobilise plus puisque juste quelques dizaines de personnes se manifestent à chaque appel lancé. En vérité cette tendance semble être lourde. En effet, elle est apparue bien avant ces deux derniers rassemblements. C'était en effet pareil il y a une quinzaine de jours à Alger, et le 4 mars aussi devant le siège du Conseil constitutionnel. En choisissant de manifester devant cette dernière institution le mouvement Barakat voulait interpeller son président, Mourad Medelci, afin qu'il prenne ses responsabilités sur ce que le mouvement qualifie d'« acte anticonstitutionnel ». Barakat faisait allusion à la candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Autant dire que ce mouvement de contestation donne d'ores et déjà des signes d'essoufflement. Un essoufflement qui semble chronique et ce, même si les animateurs du mouvement ne l'entendent pas de cette oreille. « On savait qu'il y aurait moins de personnes que d'habitude puisque le sit-in a été organisé un jour de semaine. Si on organise nos rassemblements le samedi, il y aura plus de personnes. Donc, il n'y a pas eu d'effet d'essoufflement » déclarait un des animateurs du mouvement avant-hier jeudi dans un entretien à un journal électronique. Or c'est le même nombre de personnes qui a manifesté le 1er mars. Et c'était un samedi. Cet essoufflement a commencé dès le changement d'attitude de la police. Cette dernière a, après avoir brutalisé et procédé à des arrestations par dizaines lors des premiers rassemblements, a changé de méthode. Depuis, aucun manifestant n'est arrêté puisque la police se contente juste de cantonner les manifestants et de les empêcher d'initier des marches. « Ce qui est important pour nous n'est pas de mobiliser les masses mais de faire passer notre message à travers ces sit-in » précise l'animateur du mouvement en guise de justification. D'aucuns estiment qu'il sera difficile au mouvement de pouvoir changer cette donne à l'avenir, ce d'autant que, selon certaines informations, des dissension internes commencent déjà à apparaître. Le mouvement Barakat connaîtra-t-il alors le même sort que la Coordination nationale pour le changement démocratique ((CNCD) ? La CNCD, apparue dans la foulée des événements de janvier 2011 avait, pour rappel, commencé par mobiliser du monde les premiers temps avant de connaître la désillusion et de disparaître du paysage national.