La campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril 2014 devrait rebondir durant sa deuxième semaine et les six candidats vont aller ''au charbon'' pour convaincre les électeurs de voter pour leur programme. La campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril 2014 devrait rebondir durant sa deuxième semaine et les six candidats vont aller ''au charbon'' pour convaincre les électeurs de voter pour leur programme. Ali Benflis, Louisa Hanoune, Ali Fawzi Rebaïne, Abdelaziz Belaïd, Moussa Touati, Abdelaziz Bouteflika et ses représentants ont terminé, comme à l'entraînement, la première phase de cette campagne électorale, assimilée à ''un round d'observation''. ''La continuité de l'Etat ne peut être assurée que par la neutralité de l'administration" (Benflis), "Je vous propose une reconstruction globale du pays fondée sur de nouvelles institutions" (Hanoune), "Je vous promets que je veillerais à faire de l'Algérie le Japon de l'Afrique" (Belaïd), "l'Algérie se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins, mais elle a les capacités de se hisser au rang des grandes nations" (Sellal), sont autant de déclarations illustrant cette thèse. Après avoir fait durant cette première semaine des constats sur la situation sociale et économique du pays, exprimé leurs positions sur le système politique, expliqué les conjonctures sécuritaires notamment sur les frontières, les candidats devront maintenant dépasser le stade des "généralités". Ils sont appelés à décortiquer leurs programmes en abordant des sujets plus "attractifs" pour le simple citoyen, résume un observateur. "C'est plus facile de constater que de donner des solutions aux problèmes quotidiens du citoyen. L'Algérien est à la recherche de garanties de stabilité et de prospérité notamment pour les jeunes harcelés par d'innombrables fléaux sociaux, et qui ne cherchent qu'un logement et un poste de travail pour se stabiliser dans leur pays", a déclaré à l'APS Abdelkader Boulardjem (45 ans), cadre dans une société financière algéro-européenne. Selon lui, les Algériens veulent ''des propositions concrètes'' aux problèmes de logement, de l'emploi, de l'enseignement, de la santé, ainsi que les projets des candidats visant la diversification des ressources financières du pays hors hydrocarbures, pour éviter les répercussions d'éventuels "chocs" du prix de l'or noir. "Durant la première semaine de campagne électorale, la majorité des candidats ont versé dans le populisme en avançant parfois des constats alarmistes et superficiels et en jouant surtout sur la fibre citoyenne des Algériens. Nous attendons maintenant leurs projets de réformes économiques, leurs stratégies pour une Algérie meilleure", a ajouté Boulardjem, expert en Capital Investissement. Abondant dans le même sens, Amine (19 ans), étudiant en management, qui votera pour la première fois, estime que le début de la campagne électorale n'a pas suscité un grand intérêt, vu que les candidats ont utilisé, selon lui, le "même langage" pour faire campagne. "Je n'ai pas encore assisté à des meetings, mais d'après ce que j'ai regardé à la télé, les candidats usent surtout de slogans électoraux. En tant que jeunes, nous voulons avoir des clarifications sur leurs programmes à même de répondre aux attentes des Algériens", explique-t-il. La presse nationale, qui couvre le scrutin présidentiel, confirme elle aussi cette vision, à l'instar du quotidien El Watan (privé) qui a ouvert son édition de vendredi avec ''La campagne électorale tourne en rond". La deuxième semaine de cette campagne électorale est importante pour sortir les grands thèmes électoraux, avant d'aborder le dernier virage, une troisième semaine "décisive" où les candidats useront certainement de leurs ultimes ''jokers'' pour convaincre les électeurs et gagner leurs voix le 17 avril prochain. Ali Benflis, Louisa Hanoune, Ali Fawzi Rebaïne, Abdelaziz Belaïd, Moussa Touati, Abdelaziz Bouteflika et ses représentants ont terminé, comme à l'entraînement, la première phase de cette campagne électorale, assimilée à ''un round d'observation''. ''La continuité de l'Etat ne peut être assurée que par la neutralité de l'administration" (Benflis), "Je vous propose une reconstruction globale du pays fondée sur de nouvelles institutions" (Hanoune), "Je vous promets que je veillerais à faire de l'Algérie le Japon de l'Afrique" (Belaïd), "l'Algérie se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins, mais elle a les capacités de se hisser au rang des grandes nations" (Sellal), sont autant de déclarations illustrant cette thèse. Après avoir fait durant cette première semaine des constats sur la situation sociale et économique du pays, exprimé leurs positions sur le système politique, expliqué les conjonctures sécuritaires notamment sur les frontières, les candidats devront maintenant dépasser le stade des "généralités". Ils sont appelés à décortiquer leurs programmes en abordant des sujets plus "attractifs" pour le simple citoyen, résume un observateur. "C'est plus facile de constater que de donner des solutions aux problèmes quotidiens du citoyen. L'Algérien est à la recherche de garanties de stabilité et de prospérité notamment pour les jeunes harcelés par d'innombrables fléaux sociaux, et qui ne cherchent qu'un logement et un poste de travail pour se stabiliser dans leur pays", a déclaré à l'APS Abdelkader Boulardjem (45 ans), cadre dans une société financière algéro-européenne. Selon lui, les Algériens veulent ''des propositions concrètes'' aux problèmes de logement, de l'emploi, de l'enseignement, de la santé, ainsi que les projets des candidats visant la diversification des ressources financières du pays hors hydrocarbures, pour éviter les répercussions d'éventuels "chocs" du prix de l'or noir. "Durant la première semaine de campagne électorale, la majorité des candidats ont versé dans le populisme en avançant parfois des constats alarmistes et superficiels et en jouant surtout sur la fibre citoyenne des Algériens. Nous attendons maintenant leurs projets de réformes économiques, leurs stratégies pour une Algérie meilleure", a ajouté Boulardjem, expert en Capital Investissement. Abondant dans le même sens, Amine (19 ans), étudiant en management, qui votera pour la première fois, estime que le début de la campagne électorale n'a pas suscité un grand intérêt, vu que les candidats ont utilisé, selon lui, le "même langage" pour faire campagne. "Je n'ai pas encore assisté à des meetings, mais d'après ce que j'ai regardé à la télé, les candidats usent surtout de slogans électoraux. En tant que jeunes, nous voulons avoir des clarifications sur leurs programmes à même de répondre aux attentes des Algériens", explique-t-il. La presse nationale, qui couvre le scrutin présidentiel, confirme elle aussi cette vision, à l'instar du quotidien El Watan (privé) qui a ouvert son édition de vendredi avec ''La campagne électorale tourne en rond". La deuxième semaine de cette campagne électorale est importante pour sortir les grands thèmes électoraux, avant d'aborder le dernier virage, une troisième semaine "décisive" où les candidats useront certainement de leurs ultimes ''jokers'' pour convaincre les électeurs et gagner leurs voix le 17 avril prochain.