pour une durée de 21 jours. Elle s'achèvera le 13 avril à minuit, soit trois jours avant la date retenue pour la présidentielle. Dès demain, chacun des candidats en lice disposera de trois semaines pour convaincre un électorat algérien estimé à plus de 22 millions, d'abord sur l'efficience de son programme électoral et ensuite sur la nécessité d'une participation massive au moment du vote. De leur côté, les pouvoirs publics dont la volonté de réussir la prochaine élection a été soulignée à maintes reprises, auront à rassurer, à chaque fois, non seulement de l'équité dans le traitement dont bénéficient les six candidats mais aussi des gages de transparence garantissant la crédibilité du vote. Les garanties pouvant assurer un tel objectif ont trait, en autres, au nombre considérable d'observateurs internationaux et de journalistes issus de plusieurs pays qui auront à témoigner des conditions de déroulement de la prochaine présidentielle. Selon le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, il y aura pas moins de 1000 journalistes étrangers dès le début de la campagne électorale. L'Etat algérien a déjà attesté par ailleurs de sa détermination à garantir une neutralité de l'administration lors de cette campagne électorale ainsi que l'organisation du scrutin et ce, à travers une instruction du président Bouteflika lui-même ayant averti que le moindre dérapage avéré sera sévèrement puni. Des slogans et des programmes Les six candidats en lice, Abdelaziz Bouteflika, Abdelaziz Belaïd, Moussa Touati, Louisa Hanoune, Ali Benflis et Ali Fawzi Rebaïne, ont déjà installé leurs staffs de campagne et communiqué aux électeurs leurs programmes respectifs, notamment sur leurs sites Internet et les réseaux sociaux. Sous le slogan, «L'avenir, c'est maintenant», Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, entamera sa campagne électorale à partir de Djelfa où il tiendra un premier meeting sur une série de 21. Le Président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, dont la direction de campagne dirigée par l'ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal, réunit en son sein des cadres de plusieurs formations politiques. Il s'engagera dans la prochaine bataille électorale sous le slogan «Ensemble pour l'Algérie de demain, pour un avenir meilleur pour tous». Pour sa part, le candidat Ali Benflis compte animer des meetings dans les 48 wilayas du pays durant cette campagne électorale qu'il mènera sous le slogan «Oui pour une société des libertés». Il a choisi la wilaya de Mascara pour son premier meeting. Le candidat Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), entamera sa tournée par la wilaya d'El Bayadh, sous le slogan «L'Algérie pour tous les Algériens». Touati, qui postule pour la 3e fois pour la magistrature suprême, se rendra durant cette campagne électorale dans 41 wilayas. Louisa Hanoune, porte-parole du Parti des travailleurs (PT), ira en premier à Annaba. Son programme est essentiellement axé sur l'édification d'une deuxième République. De son côté, le candidat Ali Fawzi Rebaïne a choisi la wilaya de Biskra pour débuter sa campagne électorale sous le slogan «Développement-excellence-égalité». Le président de Ahd 54 compte se rendre dans 30 wilayas pour expliquer son programme.