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Le professeur Aïcha Ladjouz-Resig plaide pour un diagnostic précoce
Polyarthrite rhumatoïde
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 04 - 2014

Environ 100.000 personnes en Algérie souffrent de polyarthrite rhumatoïde. Cette pathologie touche 8 femmes sur 10 hommes. C'est ce qu'a indiqué la spécialiste en rhumatologie lors d'une table ronde tenue à Alger.
Environ 100.000 personnes en Algérie souffrent de polyarthrite rhumatoïde. Cette pathologie touche 8 femmes sur 10 hommes. C'est ce qu'a indiqué la spécialiste en rhumatologie lors d'une table ronde tenue à Alger.
La polyarthrite rhumatoïde ou PR est une maladie auto-immune chronique où l'organisme
attaquerait les articulations, causant ainsi des douleurs, enflures et raideurs allant jusqu'à la perte de la fonction des articulations. Les symptômes de cette affection chronique se manifestent généralement par des douleurs musculaires, des inflammations des articulations, une anémie, des fatigues constantes qu'il ne faut pas négliger précise le chef de service en rhumatologie au sein de l'établissement hospitalier spécialisé de Ben Aknoun.
Elle explique en outre qu'il existe différentes formes de polyarthrites et diverses manifestations de la maladie, à savoir les polyarthrites sous forme d'arthrite et des polyarthrites se caractérisant par des gonflements des articulations (mains, genoux, poignets, etc.). Cette pathologie parfois invalidante et très douloureuse survient généralement chez les personnes âgées entre 25 et 55 ans. Toutefois la PR n'épargne pas les enfants qui peuvent être touchés.
Un terrain familial et héréditaire a aussi été démontré pour la maladie par un ensemble de gènes responsable de l'anomalie. Il existe également des facteurs de risques et Madame Ladjouz citera le tabagisme actif et pacif, la pollution environnementale, les maladies gingivales mal traitées. Beaucoup de personnes atteintes de PR ont des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes courantes telles qu'ouvrir un bocal, tourner une poignée de porte, accomplir leur prière...
Ainsi, la spécialiste recommande de ne pas banaliser les premiers symptômes de la maladie. Elle appelle à « un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate qui arrêtera la destruction progressive des articulations ». Arrivée à ce stade la maladie est irréversible. Madame Ladjouz à par ailleurs rassuré que les nouvelles molécules très efficaces sont disponibles en Algérie. Ces médicaments sont prescrits et donnés aux patients gratuitement et sans distinction de classe sociale ou régionale.
Le professeur Ladjouz, qui est également présidente de la Ligue algérienne antirhumatismale (LAAR) a présenté à cette occasion les résultats d'une étude menée sur cette pathologie ainsi elle explique que « L'enquête a mis en évidence un écart qui existe entre les connaissances des patients sur la PR et la manière avec laquelle ils gèrent leur maladie. Bien que 93% des patients, soit 9 patients sur 10 savent pourquoi il est important de gérer la PR, 71% des patients soit 2 patients sur 3 continuent à croire que l'absence de douleurs indiquerait que leur PR est sous contrôle ».
L'enquête rapporte également que « 38% des patients affirment que leurs carrières professionnelles ainsi que leurs habilités à travailler ont été impactées de façon négative par la maladie ». L'engagement envers les malades est au cœur de « RA : Join the Fight ». Avec le soutien de son comité consultatif mondial et plus de 40 associations de patients et organisations médicales à travers le monde, « RA : Join the Fight » lance un appel pour une participation active des patients dans la prise en charge de la PR. Ces derniers sont appelés à visiter le site internet www.RAJointheFight.com afin de s'engager et entamer la discussion et la collaboration avec leurs médecins. L'objectif étant de développer un plan pour la prise en charge de leur maladie.
La polyarthrite rhumatoïde ou PR est une maladie auto-immune chronique où l'organisme
attaquerait les articulations, causant ainsi des douleurs, enflures et raideurs allant jusqu'à la perte de la fonction des articulations. Les symptômes de cette affection chronique se manifestent généralement par des douleurs musculaires, des inflammations des articulations, une anémie, des fatigues constantes qu'il ne faut pas négliger précise le chef de service en rhumatologie au sein de l'établissement hospitalier spécialisé de Ben Aknoun.
Elle explique en outre qu'il existe différentes formes de polyarthrites et diverses manifestations de la maladie, à savoir les polyarthrites sous forme d'arthrite et des polyarthrites se caractérisant par des gonflements des articulations (mains, genoux, poignets, etc.). Cette pathologie parfois invalidante et très douloureuse survient généralement chez les personnes âgées entre 25 et 55 ans. Toutefois la PR n'épargne pas les enfants qui peuvent être touchés.
Un terrain familial et héréditaire a aussi été démontré pour la maladie par un ensemble de gènes responsable de l'anomalie. Il existe également des facteurs de risques et Madame Ladjouz citera le tabagisme actif et pacif, la pollution environnementale, les maladies gingivales mal traitées. Beaucoup de personnes atteintes de PR ont des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes courantes telles qu'ouvrir un bocal, tourner une poignée de porte, accomplir leur prière...
Ainsi, la spécialiste recommande de ne pas banaliser les premiers symptômes de la maladie. Elle appelle à « un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate qui arrêtera la destruction progressive des articulations ». Arrivée à ce stade la maladie est irréversible. Madame Ladjouz à par ailleurs rassuré que les nouvelles molécules très efficaces sont disponibles en Algérie. Ces médicaments sont prescrits et donnés aux patients gratuitement et sans distinction de classe sociale ou régionale.
Le professeur Ladjouz, qui est également présidente de la Ligue algérienne antirhumatismale (LAAR) a présenté à cette occasion les résultats d'une étude menée sur cette pathologie ainsi elle explique que « L'enquête a mis en évidence un écart qui existe entre les connaissances des patients sur la PR et la manière avec laquelle ils gèrent leur maladie. Bien que 93% des patients, soit 9 patients sur 10 savent pourquoi il est important de gérer la PR, 71% des patients soit 2 patients sur 3 continuent à croire que l'absence de douleurs indiquerait que leur PR est sous contrôle ».
L'enquête rapporte également que « 38% des patients affirment que leurs carrières professionnelles ainsi que leurs habilités à travailler ont été impactées de façon négative par la maladie ». L'engagement envers les malades est au cœur de « RA : Join the Fight ». Avec le soutien de son comité consultatif mondial et plus de 40 associations de patients et organisations médicales à travers le monde, « RA : Join the Fight » lance un appel pour une participation active des patients dans la prise en charge de la PR. Ces derniers sont appelés à visiter le site internet www.RAJointheFight.com afin de s'engager et entamer la discussion et la collaboration avec leurs médecins. L'objectif étant de développer un plan pour la prise en charge de leur maladie.


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