Recep Tayyip Erdogan s'est déclaré vainqueur du scrutin municipal et sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), a conservé le contrôle des deux principales villes du pays. Recep Tayyip Erdogan s'est déclaré vainqueur du scrutin municipal et sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), a conservé le contrôle des deux principales villes du pays. Plusieurs milliers de Turcs, qui manifestaient mardi à Ankara pour demander un nouveau décompte dans certaines villes après les élections municipales de dimanche, ont été dispersés à coup de canons à eau par la police anti-émeutes. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, s'est déclaré vainqueur du scrutin municipal et sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), a conservé le contrôle des deux principales villes du pays, Ankara et la capitale économique, Istanbul. Le parti laïque kémaliste CHP, principal parti de l'opposition, a annoncé lundi son intention de contester le résultat accordant de justesse la victoire à l'AKP à Ankara. La foule qui demandait mardi un nouveau décompte des voix à Ankara s'est rassemblée devant le Conseil suprême électoral (YSK) aux cris de "Voleur, Tayyip!" et "YSK, le peuple est avec toi!", avant que la police anti-émeutes n'intervienne. Pendant ce temps, des partisans de l'opposition, surtout des étudiants qui avaient répondu à des appels sur les réseaux sociaux, se sont rassemblés au siège du CHP, se relayant par équipes jusqu'à la nuit pour étudier les listes des résultats à la recherche d'éventuelles fraudes. Aucun résultat officiel n'a pour l'instant été annoncé, mais selon les résultats publiés dans la presse, l'AKP aurait obtenu 44% des voix au niveau national, contre 26 à 28% pour le CHP. Le CHP conteste les résultats à Ankara, mais aussi à Antalya, ville côtière du sud, un de ses fiefs traditionnels tombé aux mains de l'AKP. Le candidat du CHP à Istanbul, Mustafa Sarigul, a aussi demandé un recompte à Istanbul, tandis que le candidat du parti à Ankara, Mansur Yavas, a fait savoir que son parti irait jusqu'à la Cour constitutionnelle si nécessaire. Plusieurs milliers de Turcs, qui manifestaient mardi à Ankara pour demander un nouveau décompte dans certaines villes après les élections municipales de dimanche, ont été dispersés à coup de canons à eau par la police anti-émeutes. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, s'est déclaré vainqueur du scrutin municipal et sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), a conservé le contrôle des deux principales villes du pays, Ankara et la capitale économique, Istanbul. Le parti laïque kémaliste CHP, principal parti de l'opposition, a annoncé lundi son intention de contester le résultat accordant de justesse la victoire à l'AKP à Ankara. La foule qui demandait mardi un nouveau décompte des voix à Ankara s'est rassemblée devant le Conseil suprême électoral (YSK) aux cris de "Voleur, Tayyip!" et "YSK, le peuple est avec toi!", avant que la police anti-émeutes n'intervienne. Pendant ce temps, des partisans de l'opposition, surtout des étudiants qui avaient répondu à des appels sur les réseaux sociaux, se sont rassemblés au siège du CHP, se relayant par équipes jusqu'à la nuit pour étudier les listes des résultats à la recherche d'éventuelles fraudes. Aucun résultat officiel n'a pour l'instant été annoncé, mais selon les résultats publiés dans la presse, l'AKP aurait obtenu 44% des voix au niveau national, contre 26 à 28% pour le CHP. Le CHP conteste les résultats à Ankara, mais aussi à Antalya, ville côtière du sud, un de ses fiefs traditionnels tombé aux mains de l'AKP. Le candidat du CHP à Istanbul, Mustafa Sarigul, a aussi demandé un recompte à Istanbul, tandis que le candidat du parti à Ankara, Mansur Yavas, a fait savoir que son parti irait jusqu'à la Cour constitutionnelle si nécessaire.