L'ONU a accusé vendredi des soldats de l'armée tchadienne d'avoir tiré "sans avoir été provoqués" par la foule lors de l'incident survenu à Bangui, en Centrafrique, le week-end dernier. Des soldats tchadiens avaient tué au moins 24 personnes le week-end dernier à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon le gouvernement centrafricain. Mais pour l'Onu, les soldats tchadiens ont ouvert le feu "sans avoir été provoqués". L'ONU a accusé vendredi des soldats de l'armée tchadienne d'avoir tiré "sans avoir été provoqués" par la foule lors de l'incident survenu à Bangui, en Centrafrique, le week-end dernier. Des soldats tchadiens avaient tué au moins 24 personnes le week-end dernier à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon le gouvernement centrafricain. Mais pour l'Onu, les soldats tchadiens ont ouvert le feu "sans avoir été provoqués". "Ils ont illégitimement ouvert le feu sur la population. Les soldats ont tiré de façon indiscriminée", a déclaré à Genève un porte-parole du haut-commissariat de l'Onu aux droits de l'Homme, Rupert Colville, qui présentait les premiers résultats des enquêteurs des Nations unies sur l'incident. M. Colville a précisé que les soldats tchadiens impliqués étaient des membres de "l'armée tchadienne", et non pas de la force africaine en Centrafrique (Misca). "Alors que les gens fuyaient dans la panique dans toutes les directions, les soldats ont continué à tirer de façon indiscriminée", a-t-il révélé. Selon les premiers résultats du l'enquête, au moins 30 personnes ont été tuées et au moins 300 autres blessées, dont des enfants, des handicapés, des femmes enceintes et des personnes âgées. La veille, le Tchad avait annoncé le retrait de ses 850 soldats de Centrafrique, dénonçant une "campagne malveillante" à leur encontre. Les autorités centrafricaines ont exprimé leur "regret" de la décision prise par Ndjamena. "Ils ont illégitimement ouvert le feu sur la population. Les soldats ont tiré de façon indiscriminée", a déclaré à Genève un porte-parole du haut-commissariat de l'Onu aux droits de l'Homme, Rupert Colville, qui présentait les premiers résultats des enquêteurs des Nations unies sur l'incident. M. Colville a précisé que les soldats tchadiens impliqués étaient des membres de "l'armée tchadienne", et non pas de la force africaine en Centrafrique (Misca). "Alors que les gens fuyaient dans la panique dans toutes les directions, les soldats ont continué à tirer de façon indiscriminée", a-t-il révélé. Selon les premiers résultats du l'enquête, au moins 30 personnes ont été tuées et au moins 300 autres blessées, dont des enfants, des handicapés, des femmes enceintes et des personnes âgées. La veille, le Tchad avait annoncé le retrait de ses 850 soldats de Centrafrique, dénonçant une "campagne malveillante" à leur encontre. Les autorités centrafricaines ont exprimé leur "regret" de la décision prise par Ndjamena.