L'armée française a lancé, jeudi 26 décembre, une opération de sécurisation dans deux quartiers de Bangui, à Gobongo, proche de l'aéroport, et à Pabongo, au lendemain de la mort de cinq soldats du contingent tchadien de la force africaine en Centrafrique (Misca) lors d'affrontements. L'armée française a lancé, jeudi 26 décembre, une opération de sécurisation dans deux quartiers de Bangui, à Gobongo, proche de l'aéroport, et à Pabongo, au lendemain de la mort de cinq soldats du contingent tchadien de la force africaine en Centrafrique (Misca) lors d'affrontements. Les artères menant à l'aéroport étaient largement investies par les véhicules blindés français, alors que les soldats français menaient des opérations de fouille dans la zone. Un calme précaire semblait être revenu dans la capitale centrafricaine. "Hier, la ville était dans la confusion totale (...), nous essayons aujourd'hui de comprendre ce qui s'est passé", a affirmé Eloi Yao, porte-parole de la Misca. Mercredi, des tirs d'origine indéterminée, ponctués de détonations, avaient semé la panique dans les quartiers nord de la capitale puis près de l'aéroport, provoquant la fuite de milliers de personnes. L'origine de ces affrontements, leur bilan humain et les belligérants impliqués restent pour le moment inconnus. Lundi 23 décembre, des soldats tchadiens avaient ouvert le feu sur des manifestants rassemblés près de l'entrée de l'aéroport de Bangui, tuant une personne. Les violences ont progressivement cessé avec la tombée de la nuit, qui a été relativement calme et seulement ponctuée de quelques rafales sporadiques. Selon des habitants, des "anti-balaka", des milices d'autodéfense chrétiennes, auraient attaqué des soldats du contingent tchadien dans le quartier Gobongo. Des militaires du contingent burundais auraient également été pris à partie. Toujours selon des habitants de différents quartiers, des éléments de l'ex-rébellion Séléka se seraient joints aux soldats tchadiens pour repousser les miliciens anti-balaka. Ces affirmations n'ont pas été confirmées par la Misca, de source militaire française ou indépendante. Les artères menant à l'aéroport étaient largement investies par les véhicules blindés français, alors que les soldats français menaient des opérations de fouille dans la zone. Un calme précaire semblait être revenu dans la capitale centrafricaine. "Hier, la ville était dans la confusion totale (...), nous essayons aujourd'hui de comprendre ce qui s'est passé", a affirmé Eloi Yao, porte-parole de la Misca. Mercredi, des tirs d'origine indéterminée, ponctués de détonations, avaient semé la panique dans les quartiers nord de la capitale puis près de l'aéroport, provoquant la fuite de milliers de personnes. L'origine de ces affrontements, leur bilan humain et les belligérants impliqués restent pour le moment inconnus. Lundi 23 décembre, des soldats tchadiens avaient ouvert le feu sur des manifestants rassemblés près de l'entrée de l'aéroport de Bangui, tuant une personne. Les violences ont progressivement cessé avec la tombée de la nuit, qui a été relativement calme et seulement ponctuée de quelques rafales sporadiques. Selon des habitants, des "anti-balaka", des milices d'autodéfense chrétiennes, auraient attaqué des soldats du contingent tchadien dans le quartier Gobongo. Des militaires du contingent burundais auraient également été pris à partie. Toujours selon des habitants de différents quartiers, des éléments de l'ex-rébellion Séléka se seraient joints aux soldats tchadiens pour repousser les miliciens anti-balaka. Ces affirmations n'ont pas été confirmées par la Misca, de source militaire française ou indépendante.