La Coordination des partis et des personnalités politiques, qui a appelé au boycott de l'élection présidentielle du 17 avril, va organiser de nouvelles actions de protestations. La Coordination des partis et des personnalités politiques, qui a appelé au boycott de l'élection présidentielle du 17 avril, va organiser de nouvelles actions de protestations. Des sit-in seront en effet organisés entre le 14 et le 16 avril. Cinq villes ont été choisies pour ces actions. Il s'agit de Constantine, Batna, Béchar, Ouargla et Oran. Par ailleurs un autre sit-in est prévu en France, à Paris plus exactement. Il aura lieu aujourd'hui à l'angle de l'avenue Jean- Jaurès / Rue Bouret, près de la station Metro-Jaurés. C'est ce qui a été annoncé hier par les membres de cette coordination au cours d'une conférence organisée au siège du MSP. Ces actions de protestations interviennent après le meeting organisé à la salle Harcha Hacène , le 21 mars dernier, et le sit-in observée à Riadh-El-Feth et qui a été, pour rappel, empêché par les forces de l'ordre. La Coordination a réitéré son appel au peuple algérien pour le boycott de la prochaine élection. Dans le communiqué rendu public elle fait un constat très négatif du déroulement de la campagne électorale. Elle constate ainsi moult dérapages, dépassements, agressions verbales et physiques. La coordination pointe un doigt accusateur en direction des partisans du 4e mandat accusés de faire dans la provocation contre les partisans du boycott. Elle (la coordination) met ainsi en avant l'utilisation des institutions religieuses et ce contrairement aux lois de la République. La Coordination fait clairement allusion au ministre des Affaires religieuses, Ghlamallah Bouabdallah, qui est allé jusqu'à dire que le boycott est « illicite ». Le communiqué constate aussi la croissance des arguments de boycott de cette échéance électorale surtout après l'implication des institutions de l'Etat au profit du président-candidat qui est absent de la scène à l'exception de ses apparitions devant les hôtes étrangers. Les boycotteurs invoquent dans ce cas les récentes visites du secrétaire d'état américain, John Kerry, et de l'émir du Qatar, tous deux reçus par le président Bouteflika. « C'est une attitude inacceptable surtout en cette période de campagne électorale » note le communiqué qui a été signé par le président du MSP, Abderazak Mokri, Mohcine Belabès, le secrétaire général du RCD, Abdallah Djaballah, le président du FJD, Mohamed Douibi, le secrétaire general d'Enahda, Sofiane Djilali, président de JIl Djadid et Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement qui a retiré sa candidature pour l'élection du 17 avril. La Coordination a noté, par ailleurs, son entière satisfaction du travail accompli par la commission commune mise en place il y a quelques temps et qui a pour tâche de préparer la tenue d'une conférence nationale. A ce titre il a été annoncé le début d'une nouvelle phase, celle d'entamer des contacts avec toutes les forces politiques et les personnalités intéressés par le projet de « transition démocratique » afin de les associer aux préparatifs de la conférence nationale qui aura lieu après l'élection présidentielle. Dans leurs interventions les animateurs de la Coordination ont tiré à boulets rouges sur le pouvoir en réitérant leurs appels pour le boycott. « C'est le boycott qui affaiblira le pouvoir » dira Sofiane Djilali ajoutant que « le peuple algérien refuse la mascarade électorale ». Mohcine Belabès a surtout parlé de la transition démocratique qui, dira-t-il « est un passage d'un système à un autre et c'est à la conférence nationale de préciser les contours et la durée de la transition ». Pour le premier responsable du RCD « il faut construire un nouveau rapport de force (...) et amener le pouvoir à négocier son retrait ». Mohamed Douibi s'est étonné de la « sale campagne » menée contre les partisans du boycott tout en se réjouissant de l'échec des partisans du 4e mandat à mobiliser les Algériens durant la campagne électorale. Lakhdar Benkhallaf, représentant de Djaballah, a dénoncé l'utilisation de « l'argent sale et les moyens de l'Etat » par les partisans du président-candidat et a attaqué Louisa Hanoune, sans la citer qui, selon lui, fait campagne pour Bouteflika. Sur ce dernier point Mokri lui a emboîté le pas. Le chef du MSP, qui a dénoncé la viste de Kerry et de l'émir du Qatar, a indiqué que « c'est le pouvoir qui représente un danger pour le pays ». Ahmed Benbitour, qui s'est appuyé sur quelques indices économiques, a enfin tiré la sonnette d'alarme en mettant en garde conte l'effondrement du pays. Des sit-in seront en effet organisés entre le 14 et le 16 avril. Cinq villes ont été choisies pour ces actions. Il s'agit de Constantine, Batna, Béchar, Ouargla et Oran. Par ailleurs un autre sit-in est prévu en France, à Paris plus exactement. Il aura lieu aujourd'hui à l'angle de l'avenue Jean- Jaurès / Rue Bouret, près de la station Metro-Jaurés. C'est ce qui a été annoncé hier par les membres de cette coordination au cours d'une conférence organisée au siège du MSP. Ces actions de protestations interviennent après le meeting organisé à la salle Harcha Hacène , le 21 mars dernier, et le sit-in observée à Riadh-El-Feth et qui a été, pour rappel, empêché par les forces de l'ordre. La Coordination a réitéré son appel au peuple algérien pour le boycott de la prochaine élection. Dans le communiqué rendu public elle fait un constat très négatif du déroulement de la campagne électorale. Elle constate ainsi moult dérapages, dépassements, agressions verbales et physiques. La coordination pointe un doigt accusateur en direction des partisans du 4e mandat accusés de faire dans la provocation contre les partisans du boycott. Elle (la coordination) met ainsi en avant l'utilisation des institutions religieuses et ce contrairement aux lois de la République. La Coordination fait clairement allusion au ministre des Affaires religieuses, Ghlamallah Bouabdallah, qui est allé jusqu'à dire que le boycott est « illicite ». Le communiqué constate aussi la croissance des arguments de boycott de cette échéance électorale surtout après l'implication des institutions de l'Etat au profit du président-candidat qui est absent de la scène à l'exception de ses apparitions devant les hôtes étrangers. Les boycotteurs invoquent dans ce cas les récentes visites du secrétaire d'état américain, John Kerry, et de l'émir du Qatar, tous deux reçus par le président Bouteflika. « C'est une attitude inacceptable surtout en cette période de campagne électorale » note le communiqué qui a été signé par le président du MSP, Abderazak Mokri, Mohcine Belabès, le secrétaire général du RCD, Abdallah Djaballah, le président du FJD, Mohamed Douibi, le secrétaire general d'Enahda, Sofiane Djilali, président de JIl Djadid et Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement qui a retiré sa candidature pour l'élection du 17 avril. La Coordination a noté, par ailleurs, son entière satisfaction du travail accompli par la commission commune mise en place il y a quelques temps et qui a pour tâche de préparer la tenue d'une conférence nationale. A ce titre il a été annoncé le début d'une nouvelle phase, celle d'entamer des contacts avec toutes les forces politiques et les personnalités intéressés par le projet de « transition démocratique » afin de les associer aux préparatifs de la conférence nationale qui aura lieu après l'élection présidentielle. Dans leurs interventions les animateurs de la Coordination ont tiré à boulets rouges sur le pouvoir en réitérant leurs appels pour le boycott. « C'est le boycott qui affaiblira le pouvoir » dira Sofiane Djilali ajoutant que « le peuple algérien refuse la mascarade électorale ». Mohcine Belabès a surtout parlé de la transition démocratique qui, dira-t-il « est un passage d'un système à un autre et c'est à la conférence nationale de préciser les contours et la durée de la transition ». Pour le premier responsable du RCD « il faut construire un nouveau rapport de force (...) et amener le pouvoir à négocier son retrait ». Mohamed Douibi s'est étonné de la « sale campagne » menée contre les partisans du boycott tout en se réjouissant de l'échec des partisans du 4e mandat à mobiliser les Algériens durant la campagne électorale. Lakhdar Benkhallaf, représentant de Djaballah, a dénoncé l'utilisation de « l'argent sale et les moyens de l'Etat » par les partisans du président-candidat et a attaqué Louisa Hanoune, sans la citer qui, selon lui, fait campagne pour Bouteflika. Sur ce dernier point Mokri lui a emboîté le pas. Le chef du MSP, qui a dénoncé la viste de Kerry et de l'émir du Qatar, a indiqué que « c'est le pouvoir qui représente un danger pour le pays ». Ahmed Benbitour, qui s'est appuyé sur quelques indices économiques, a enfin tiré la sonnette d'alarme en mettant en garde conte l'effondrement du pays.