A l'appel au vote massif lancé par les six candidats ou leurs représentants, est venue s'opposer l'appel au boycott massif émanant des partis, personnalités politiques ou des associations et autres mouvements de la société civile. A l'appel au vote massif lancé par les six candidats ou leurs représentants, est venue s'opposer l'appel au boycott massif émanant des partis, personnalités politiques ou des associations et autres mouvements de la société civile. C'est une des facettes, innombrables, de la campagne électorale qui s'est achevée avant-hier dimanche. Dans tous leurs meetings électoraux, les candidats aux élections présidentielles de jeudi prochain n'ont pas omis d'inviter les Algériens d'aller en masse aux bureaux de vote. « C'est un droit et un devoir que de voter » n'ont-ils cesser de clamer. Et ce n'est pas pour rien que de tels appels se sont multipliés car l'enjeu est de taille. Le taux de participation ou d'abstention constitue, en effet, un enjeu de taille pour les deux camps opposés. L'opposition qui appelle au boycott du rendez vous électoral du 17 avril a, il faut le dire, marqué à sa façon la campagne électorale. Elle a été présente tout au long des 22 jours de cette campagne. Cela est notamment le cas de la coordination des partis et personnalités politiques qui a appelé au boycott. Ne pouvant animer des meetings faute d'autorisations, la coordination a mené une intense activité de proximité en direction des Algériens afin de les inciter à bouder les urnes le jeudi 17 avril. Les animateurs de la coordination se sont d'ailleurs déclarés satisfaits de cette campagne. Mais ils ne se sont pas arrêtés pour autant à cette action. En effet la coordination a aussi appelé à la tenue de sit-in dans de nombreuses wilayas et ce du 14 au 16 avril.Six wilayas ont été choisies. Il s'agit ainsi de Constantine, Béchar, Oran, Batna, Chlef et Ouargla. Ces actions s'inscrivent dans la continuité de celles déjà initiées lors du meeting du 21 mars à la salle Harcha et du rassemblement organisé à Riadh-El-Feth. Dans le communiqué rendu public la coordination fait un constat très négatif du déroulement de la campagne électorale. Elle constate ainsi moult dérapages, dépassements, agressions verbales et physiques. Les partisans du 4ème mandat pour Bouteflika sont pointés du doigt. Ils sont notamment accusés de faire dans la provocation contre les partisans du boycott. La coordination prévoit en outre de poursuivre son action au delà du 17 avril puisque elle compte prendre langue avec toutes les forces politiques et les personnalités intéressées par le projet de « transition démocratique » afin de les associer aux préparatifs de la conférence nationale. Contrairement à la coordination le FFS, qui s'est lui aussi prononcé contre ces élections présidentielles mais sans appeler au boycott, s'est montré discret durant la campagne électorale. Ce n'est pas le cas du RCD qui, en plus des actions communes avec la coordination du boycott dont il est membre, compte agir aussi en solo pour exprimer son rejet des élections présidentielles. Dès aujourd'hui, en effet, ce parti va manifester à travers des marches à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira et Batna. Les mouvements de la société civile ne sont pas en reste. Les mouvements Barakat et Rafd ont, notamment, organisé plusieurs actions de protestations durant la campagne électorale. Le mouvement Barakat tiendra d'ailleurs un rassemblement à Alger mercredi, soit la veille des élections. C'est une des facettes, innombrables, de la campagne électorale qui s'est achevée avant-hier dimanche. Dans tous leurs meetings électoraux, les candidats aux élections présidentielles de jeudi prochain n'ont pas omis d'inviter les Algériens d'aller en masse aux bureaux de vote. « C'est un droit et un devoir que de voter » n'ont-ils cesser de clamer. Et ce n'est pas pour rien que de tels appels se sont multipliés car l'enjeu est de taille. Le taux de participation ou d'abstention constitue, en effet, un enjeu de taille pour les deux camps opposés. L'opposition qui appelle au boycott du rendez vous électoral du 17 avril a, il faut le dire, marqué à sa façon la campagne électorale. Elle a été présente tout au long des 22 jours de cette campagne. Cela est notamment le cas de la coordination des partis et personnalités politiques qui a appelé au boycott. Ne pouvant animer des meetings faute d'autorisations, la coordination a mené une intense activité de proximité en direction des Algériens afin de les inciter à bouder les urnes le jeudi 17 avril. Les animateurs de la coordination se sont d'ailleurs déclarés satisfaits de cette campagne. Mais ils ne se sont pas arrêtés pour autant à cette action. En effet la coordination a aussi appelé à la tenue de sit-in dans de nombreuses wilayas et ce du 14 au 16 avril.Six wilayas ont été choisies. Il s'agit ainsi de Constantine, Béchar, Oran, Batna, Chlef et Ouargla. Ces actions s'inscrivent dans la continuité de celles déjà initiées lors du meeting du 21 mars à la salle Harcha et du rassemblement organisé à Riadh-El-Feth. Dans le communiqué rendu public la coordination fait un constat très négatif du déroulement de la campagne électorale. Elle constate ainsi moult dérapages, dépassements, agressions verbales et physiques. Les partisans du 4ème mandat pour Bouteflika sont pointés du doigt. Ils sont notamment accusés de faire dans la provocation contre les partisans du boycott. La coordination prévoit en outre de poursuivre son action au delà du 17 avril puisque elle compte prendre langue avec toutes les forces politiques et les personnalités intéressées par le projet de « transition démocratique » afin de les associer aux préparatifs de la conférence nationale. Contrairement à la coordination le FFS, qui s'est lui aussi prononcé contre ces élections présidentielles mais sans appeler au boycott, s'est montré discret durant la campagne électorale. Ce n'est pas le cas du RCD qui, en plus des actions communes avec la coordination du boycott dont il est membre, compte agir aussi en solo pour exprimer son rejet des élections présidentielles. Dès aujourd'hui, en effet, ce parti va manifester à travers des marches à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira et Batna. Les mouvements de la société civile ne sont pas en reste. Les mouvements Barakat et Rafd ont, notamment, organisé plusieurs actions de protestations durant la campagne électorale. Le mouvement Barakat tiendra d'ailleurs un rassemblement à Alger mercredi, soit la veille des élections.