Le camp des boycotteurs de l'élection présidentielle compte investir la rue. Une décision qui a été vraisemblablement réitérée il y a quelques jours. Le rassemblement serait prévu au monument du sanctuaire de Maqam Chahid, un lieu symbolique choisi à bon escient. Le camp des boycotteurs de l'élection présidentielle compte investir la rue. Une décision qui a été vraisemblablement réitérée il y a quelques jours. Le rassemblement serait prévu au monument du sanctuaire de Maqam Chahid, un lieu symbolique choisi à bon escient. Selon des sources concordantes, le RCD, MSP, Ennahda et les personnalités politiques ont décidé dans leur plan d'action de « descendre dans la rue » pour faire campagne contre le scrutin du 17 avril. Les partis de l'opposition qui se sont retirés de la course électorale ont choisi la voie du boycott comme solution ultime en se donnant des arguments sur « l'absence de garanties d'une élection transparente » et l'échec suite à leur appel pour obtenir la création d'une commission indépendante pour la surveillance des élections. Des ingrédients qui forment l'ossature de leur plateforme revendicative. Mais ce qui était un petit groupe a grossi ses rangs par d'autres personnalités politiques qui s'opposent également au 4e mandat de Bouteflika. Mais les tirs croisés du camp des boycotteurs ne se concentrent pas sur la candidature de Bouteflika. Ils ciblent entre autres, tous ceux qui se motivent pour cautionner une élection qu'ils jugent d'emblée « fermée » et favorable à deux poids lourds. Les partisans du boycott enjoignent à leur feuille de route de mettre les bouchées doubles à travers les moyens de communication dont ils disposent pour brasser large. Ils comptent selon leurs dires, récolter à leur tour plus de voix contestataires du vote et ne rechignent pas à la besogne de plaider à l'arrêt de l'élection. Makri du MSP considère que « le boycott actif peut créer des surprises » alors que le président du RCD qualifie l'élection de « mascarade ». Ces deux protagonistes ont d'ailleurs ouvert les portes de leurs partis à tout mouvement ou regroupement militant qui sont favorables à leur thèse. Le MSP a, à cet effet, salué il y a quelques jours l'initiative du mouvement « Barakat » qui reste contre le 4e mandat de Bouteflika. Les réseaux sociaux qui restent l'apanage des boycotteurs sont les outils pour faire passer les slogans de la campagne de boycott. Reste un écueil que devront surmonter les boycotteurs à savoir l'agrément officiel à leurs activités. L'on sait que le ministre de l'Intérieur s'est montré ferme en annonçant il y a des semaines que « les autorisations et les salles ne seront accordées, durant la campagne électorale, qu'aux candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel ». A peine voilée, cette sentence concerne l'interdiction du boycott de l'élection. Constitutionnellement, il n'y a aucune interdiction à un rassemblement ou manifestation quel que soit le motif. Mais les autorités vont jouer sur les procédures administratives pour agréer l'action des boycotteurs. Un bras de fer risque de s'engager entre le camp de l'opposition et les autorités publiques. Selon des sources concordantes, le RCD, MSP, Ennahda et les personnalités politiques ont décidé dans leur plan d'action de « descendre dans la rue » pour faire campagne contre le scrutin du 17 avril. Les partis de l'opposition qui se sont retirés de la course électorale ont choisi la voie du boycott comme solution ultime en se donnant des arguments sur « l'absence de garanties d'une élection transparente » et l'échec suite à leur appel pour obtenir la création d'une commission indépendante pour la surveillance des élections. Des ingrédients qui forment l'ossature de leur plateforme revendicative. Mais ce qui était un petit groupe a grossi ses rangs par d'autres personnalités politiques qui s'opposent également au 4e mandat de Bouteflika. Mais les tirs croisés du camp des boycotteurs ne se concentrent pas sur la candidature de Bouteflika. Ils ciblent entre autres, tous ceux qui se motivent pour cautionner une élection qu'ils jugent d'emblée « fermée » et favorable à deux poids lourds. Les partisans du boycott enjoignent à leur feuille de route de mettre les bouchées doubles à travers les moyens de communication dont ils disposent pour brasser large. Ils comptent selon leurs dires, récolter à leur tour plus de voix contestataires du vote et ne rechignent pas à la besogne de plaider à l'arrêt de l'élection. Makri du MSP considère que « le boycott actif peut créer des surprises » alors que le président du RCD qualifie l'élection de « mascarade ». Ces deux protagonistes ont d'ailleurs ouvert les portes de leurs partis à tout mouvement ou regroupement militant qui sont favorables à leur thèse. Le MSP a, à cet effet, salué il y a quelques jours l'initiative du mouvement « Barakat » qui reste contre le 4e mandat de Bouteflika. Les réseaux sociaux qui restent l'apanage des boycotteurs sont les outils pour faire passer les slogans de la campagne de boycott. Reste un écueil que devront surmonter les boycotteurs à savoir l'agrément officiel à leurs activités. L'on sait que le ministre de l'Intérieur s'est montré ferme en annonçant il y a des semaines que « les autorisations et les salles ne seront accordées, durant la campagne électorale, qu'aux candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel ». A peine voilée, cette sentence concerne l'interdiction du boycott de l'élection. Constitutionnellement, il n'y a aucune interdiction à un rassemblement ou manifestation quel que soit le motif. Mais les autorités vont jouer sur les procédures administratives pour agréer l'action des boycotteurs. Un bras de fer risque de s'engager entre le camp de l'opposition et les autorités publiques.