Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, peut désormais s'atteler à la préparation en toute sérénité de la campagne électorale du candidat du parti à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, peut désormais s'atteler à la préparation en toute sérénité de la campagne électorale du candidat du parti à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. D‘ailleurs, demain dimanche, il a convoqué les secrétaires de mouhafadhas pour une réunion qui tournera principalement autour de la question de la collecte des signatures d‘abord et de la campagne électorale, ensuite. C‘est que Amar Saïdani ne peut plus être inquiété par ses opposants conduits par Abderahmane Belayat. Car ces derniers ont été tout simplement éconduits par la wilaya d‘Alger. Leur quête de déposer une demande d‘autorisation pour la tenue d‘une session extraordinaire du comité central du parti, a reçu, jeudi dernier, un refus catégorique de la part des services compétents de la wilaya d‘Alger. Les trois membres du comité central, dépêchés à cette fin, n‘ont pu déposer la demande. Le responsable de la wilaya d‘Alger leur a tout simplement demandé de présenter un document dûment signé par le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, pour qu‘il leur accorde l‘autorisation de tenir une session extraordinaire du comité central. Autant dire qu‘il s‘agit d‘un véritable affront pour les émissaires de Abderahmane Belayat. Car ce dernier et ses partisans ne reconnaissent nullement la légitimité de Amar Saïdani à la tête du parti. Et cela dure depuis le 29 août dernier. Ce jour- là, Amar Saïdani a été élu secrétaire général du parti lors d‘une session controversée du comité central, boycottée par le groupe de Abderahmane Belayat. Une bataille juridique a opposé les deux parties et la justice a finalement autorisé le groupe de Amar Saïdani à tenir cette session. Cette même justice a, par la suite débouté Belayat et ses amis en validant cette session controversée du comité central et donc, par voie de conséquence, l‘élection de Amar Saïdani, au poste de secrétaire général. Et c‘est justement cette décision de justice, émise de surcroît par la plus haute juridiction administrative, le Conseil d‘Etat en l‘occurrence, qui a été à l‘origine du refus par la wilaya d‘Alger d‘accorder une autorisation au camp adverse de Amar Saïdani. Fort de cette décision, Saïdani s‘est toujours montré serein. « Ils n‘auront jamais d‘autorisation » a-t-il souvent répété. Selon Saïd Bouhadja, membre du bureau politique, chargé de l‘information, « seul le secrétaire général du parti peut convoquer une session du comité central » ajoutant, à l‘adresse des opposants, « qu‘ils se sont trompés d‘adresse ». En somme, selon la logique de Bouhadja, les opposants auraient dû adresser la liste des 2/3 des membres du comité central qui sont favorables à la tenue d‘une session extraordinaire au secrétaire général du parti et non à la wilaya d‘Alger. Mais cette option est catégoriquement rejetée par Belayat qui ne reconnaît pas la légitimité de Saïdani et se considère toujours, en vertu de l‘article 9 du règlement intérieur du comité central, comme la seule autorité légitime du parti. Que fera alors Abderahmane Belayat, qui a annoncé la tenue d‘une session extraordinaire du comité central pour le 20 février afin d‘élire un nouveau secrétaire général ? Il n‘a, en vérité, aucune autre alternative. Il est totalement dans l‘impasse et ce, même s‘il va tenter, aujourd‘hui, de revenir à la charge auprès de la wilaya d‘Alger qui ne peut, à l‘évidence, faire marche arrière. D‘ailleurs, demain dimanche, il a convoqué les secrétaires de mouhafadhas pour une réunion qui tournera principalement autour de la question de la collecte des signatures d‘abord et de la campagne électorale, ensuite. C‘est que Amar Saïdani ne peut plus être inquiété par ses opposants conduits par Abderahmane Belayat. Car ces derniers ont été tout simplement éconduits par la wilaya d‘Alger. Leur quête de déposer une demande d‘autorisation pour la tenue d‘une session extraordinaire du comité central du parti, a reçu, jeudi dernier, un refus catégorique de la part des services compétents de la wilaya d‘Alger. Les trois membres du comité central, dépêchés à cette fin, n‘ont pu déposer la demande. Le responsable de la wilaya d‘Alger leur a tout simplement demandé de présenter un document dûment signé par le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, pour qu‘il leur accorde l‘autorisation de tenir une session extraordinaire du comité central. Autant dire qu‘il s‘agit d‘un véritable affront pour les émissaires de Abderahmane Belayat. Car ce dernier et ses partisans ne reconnaissent nullement la légitimité de Amar Saïdani à la tête du parti. Et cela dure depuis le 29 août dernier. Ce jour- là, Amar Saïdani a été élu secrétaire général du parti lors d‘une session controversée du comité central, boycottée par le groupe de Abderahmane Belayat. Une bataille juridique a opposé les deux parties et la justice a finalement autorisé le groupe de Amar Saïdani à tenir cette session. Cette même justice a, par la suite débouté Belayat et ses amis en validant cette session controversée du comité central et donc, par voie de conséquence, l‘élection de Amar Saïdani, au poste de secrétaire général. Et c‘est justement cette décision de justice, émise de surcroît par la plus haute juridiction administrative, le Conseil d‘Etat en l‘occurrence, qui a été à l‘origine du refus par la wilaya d‘Alger d‘accorder une autorisation au camp adverse de Amar Saïdani. Fort de cette décision, Saïdani s‘est toujours montré serein. « Ils n‘auront jamais d‘autorisation » a-t-il souvent répété. Selon Saïd Bouhadja, membre du bureau politique, chargé de l‘information, « seul le secrétaire général du parti peut convoquer une session du comité central » ajoutant, à l‘adresse des opposants, « qu‘ils se sont trompés d‘adresse ». En somme, selon la logique de Bouhadja, les opposants auraient dû adresser la liste des 2/3 des membres du comité central qui sont favorables à la tenue d‘une session extraordinaire au secrétaire général du parti et non à la wilaya d‘Alger. Mais cette option est catégoriquement rejetée par Belayat qui ne reconnaît pas la légitimité de Saïdani et se considère toujours, en vertu de l‘article 9 du règlement intérieur du comité central, comme la seule autorité légitime du parti. Que fera alors Abderahmane Belayat, qui a annoncé la tenue d‘une session extraordinaire du comité central pour le 20 février afin d‘élire un nouveau secrétaire général ? Il n‘a, en vérité, aucune autre alternative. Il est totalement dans l‘impasse et ce, même s‘il va tenter, aujourd‘hui, de revenir à la charge auprès de la wilaya d‘Alger qui ne peut, à l‘évidence, faire marche arrière.