Une dizaine de jours après la proclamation des résultats des élections présidentielles du 17 avril dernier, le Front des forces socialistes (FFS) tarde à faire connaître sa position. Même la proclamation officielle de ces résultats par le Conseil constitutionnel, mardi dernier, n'a pas fait sortir le FFS de sa réserve. Une dizaine de jours après la proclamation des résultats des élections présidentielles du 17 avril dernier, le Front des forces socialistes (FFS) tarde à faire connaître sa position. Même la proclamation officielle de ces résultats par le Conseil constitutionnel, mardi dernier, n'a pas fait sortir le FFS de sa réserve. Or, pendant ce temps la classe politique, toutes tendances confondues, est montée au créneau pour commenter cet événement politique majeur. Décidément le FFS est un parti à part. Par son silence il confirme, une fois de plus, qu'il se distingue de tous les autres partis politiques de l'opposition. D'ailleurs il n'a pas adhéré à la coordination des partis et des personnalités pour le boycott des élections. Une coordination, qui s'est transformée après les élections présidentielles, en coordination pour les libertés et la transition démocratique. ET si le FFS n'a pas adhéré à cette coordination c'est tout simplement parce que il n'a pas appelé au boycott du rendez-vous électoral du 17 avril. le FFS a laissé planer le suspense sur sa position à l'égard des élections puisque il n'a fait connaître sa position officielle que très tardivement. C'est en effet le 7 mars denier, soit trois jours après la clôture des dépôts de candidature officielle auprès du Conseil constitutionnel que la plus haute instance du parti, le conseil national, a fait connaître la position du pari cher à Hocine Ait Ahmed. Le FFS a ainsi décidé que le parti ne participe pas et ne boycotte pas. Car pour le FFS « ce scrutin n'est décisif que pour le système». La résolution du conseil national justifie cette position en soulignant que « pour le FFS, participer est inconcevable. L'option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative ». Une position originale qui le distingue des autres partis d'opposition. En somme pour le FFS, les élections n'ont aucune utilité pour le pays. C'est sans doute pourquoi il est fort peu probable qu'il réagisse à cette élection. Une indifférence qui ne passe pas inaperçue puisque elle déroute plus d'un observateur et confirme en même temps que cette position de «détachement» par rapport à cette échéance électorale, qui a fait couler beaucoup d'encre, est conforme à la ligne politique que s'est imposée ce parti. Le parti semble avoir d'autres préoccupations. Le FFS, à l'instar d'une large partie de l'opposition et des personnalités politiques, est favorable à une période de transition. « La reconstitution d'un consensus politique national reste la seule solution pour garantir la stabilité et la cohésion nationale du pays dans l'Algérie de l'après 17 avril » a déclaré il y a quelques semaines son premier secrétaire, Ahmed Betatache. Le FFS est sans doute prêt à collaborer avec d'autres forces politiques pour consacrer la période de transition. D'ailleurs il a pris langue avec la coordination pour les libertés et la transition démocratiques. «Chafaa Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS, et Rachid Chaibi secrétaire national du parti ont reçu, à sa demande, le jeudi 24 avril 2014, une délégation de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique composée de Youcef Khababa, chef du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie Verte et Zinedine Tebbal, chargé de la communication du HMS » a indiqué un communiqué du FFS rendu public avant-hier. « Cette délégation est venue expliquer les objectifs de l'initiative que prépare la coordination » précise le communiqué. La coordination a déjà annoncé qu'elle tiendra une conférence les 17 et 18 mai prochains. le FFS sera-t-il alors de la partie ? Or, pendant ce temps la classe politique, toutes tendances confondues, est montée au créneau pour commenter cet événement politique majeur. Décidément le FFS est un parti à part. Par son silence il confirme, une fois de plus, qu'il se distingue de tous les autres partis politiques de l'opposition. D'ailleurs il n'a pas adhéré à la coordination des partis et des personnalités pour le boycott des élections. Une coordination, qui s'est transformée après les élections présidentielles, en coordination pour les libertés et la transition démocratique. ET si le FFS n'a pas adhéré à cette coordination c'est tout simplement parce que il n'a pas appelé au boycott du rendez-vous électoral du 17 avril. le FFS a laissé planer le suspense sur sa position à l'égard des élections puisque il n'a fait connaître sa position officielle que très tardivement. C'est en effet le 7 mars denier, soit trois jours après la clôture des dépôts de candidature officielle auprès du Conseil constitutionnel que la plus haute instance du parti, le conseil national, a fait connaître la position du pari cher à Hocine Ait Ahmed. Le FFS a ainsi décidé que le parti ne participe pas et ne boycotte pas. Car pour le FFS « ce scrutin n'est décisif que pour le système». La résolution du conseil national justifie cette position en soulignant que « pour le FFS, participer est inconcevable. L'option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative ». Une position originale qui le distingue des autres partis d'opposition. En somme pour le FFS, les élections n'ont aucune utilité pour le pays. C'est sans doute pourquoi il est fort peu probable qu'il réagisse à cette élection. Une indifférence qui ne passe pas inaperçue puisque elle déroute plus d'un observateur et confirme en même temps que cette position de «détachement» par rapport à cette échéance électorale, qui a fait couler beaucoup d'encre, est conforme à la ligne politique que s'est imposée ce parti. Le parti semble avoir d'autres préoccupations. Le FFS, à l'instar d'une large partie de l'opposition et des personnalités politiques, est favorable à une période de transition. « La reconstitution d'un consensus politique national reste la seule solution pour garantir la stabilité et la cohésion nationale du pays dans l'Algérie de l'après 17 avril » a déclaré il y a quelques semaines son premier secrétaire, Ahmed Betatache. Le FFS est sans doute prêt à collaborer avec d'autres forces politiques pour consacrer la période de transition. D'ailleurs il a pris langue avec la coordination pour les libertés et la transition démocratiques. «Chafaa Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS, et Rachid Chaibi secrétaire national du parti ont reçu, à sa demande, le jeudi 24 avril 2014, une délégation de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique composée de Youcef Khababa, chef du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie Verte et Zinedine Tebbal, chargé de la communication du HMS » a indiqué un communiqué du FFS rendu public avant-hier. « Cette délégation est venue expliquer les objectifs de l'initiative que prépare la coordination » précise le communiqué. La coordination a déjà annoncé qu'elle tiendra une conférence les 17 et 18 mai prochains. le FFS sera-t-il alors de la partie ?