La révision constitutionnelle est l'un des principaux chantiers prioritaires du président Abdelaziz Bouteflika qui insiste sur le caractère consensuel de cette révision. Une première consultation a été lancée en 2011, puis une commission chargée de faire des propositions a été formée en 2013 pour l'élaboration de l'avant-projet de loi portant révision constitutionnelle. La révision constitutionnelle est l'un des principaux chantiers prioritaires du président Abdelaziz Bouteflika qui insiste sur le caractère consensuel de cette révision. Une première consultation a été lancée en 2011, puis une commission chargée de faire des propositions a été formée en 2013 pour l'élaboration de l'avant-projet de loi portant révision constitutionnelle. Les propositions formulées par les différents acteurs politiques et sociaux ayant participé aux deux consultations sur ces réformes, menées successivement par le président du Conseil de la nation et le Premier ministre, ont fait l'objet, dans leur volet constitutionnel, d'une exploitation intégrale et d'un travail de synthèse, par un groupe de travail qualifié institué à cet effet. Ce travail, récemment, achevé, a donné lieu à un document préliminaire qui a été soumis à la haute appréciation du président de la République. C'est après la réélection du président de la République que celui-ci a chargé Ahmed Ouyahia, qui est resté, il faut bien le dire, très impopulaire dans l'esprit des Algériens, de conduire les débats politiques en prévision des amendements de la Constitution. Des débats qui doivent débuter d'ici peu et recueillir les avis des partis politiques et des personnalités. Une bonne pléiade de partis sera autour de la table pour mener le dialogue. Bouteflika peut compter sur le FLN, le RND, le TAJ, le MPA et le PT qui a fait savoir qu'il participerait aux consultations sur la révision constitutionnelle, le FFS entretenant le suspense. Reste que l'opposition, elle, tourne le dos au pouvoir car elle estime que la prochaine Constitution sera celle du pouvoir. Alors quelle crédibilité accorder à cette « Constitution dite de consensus ». Comme son nom l'indique le consensus est l'accord d'une forte majorité de l'opinion publique. Un consensus entre les institutions qui sont le socle d'un Etat qui ne doit pas être un partage de pouvoirs : politique- opposition. Les acteurs autour de la table doivent avoir une légitimité mais la forte légitimité reste, sans conteste, celle du président de la République, mais ce sera Amar Saïdani qui enfoncera le clou en arguant que la nouvelle Constitution sera plus avantageuse pour l'opposition que pour l'Alliance. Le RND insiste, quant à lui, sur le caractère sérieux et de ne « pas avoir de positions par anticipation ». La vox populi, quant à elle, restera sur le quai. Une réplique parfaite de l'Algérien à l'heure d'aujourd'hui : il n'y a pour l'Homme que trois événements : Vivre, naître et mourir. L'Algérien, lui, ne se sent pas naître, il souffre à mourir et il oublie de vivre. Dixit Jean de la Bruyère. Une maxime so « réaliste ! » Il faut bien en convenir. Les propositions formulées par les différents acteurs politiques et sociaux ayant participé aux deux consultations sur ces réformes, menées successivement par le président du Conseil de la nation et le Premier ministre, ont fait l'objet, dans leur volet constitutionnel, d'une exploitation intégrale et d'un travail de synthèse, par un groupe de travail qualifié institué à cet effet. Ce travail, récemment, achevé, a donné lieu à un document préliminaire qui a été soumis à la haute appréciation du président de la République. C'est après la réélection du président de la République que celui-ci a chargé Ahmed Ouyahia, qui est resté, il faut bien le dire, très impopulaire dans l'esprit des Algériens, de conduire les débats politiques en prévision des amendements de la Constitution. Des débats qui doivent débuter d'ici peu et recueillir les avis des partis politiques et des personnalités. Une bonne pléiade de partis sera autour de la table pour mener le dialogue. Bouteflika peut compter sur le FLN, le RND, le TAJ, le MPA et le PT qui a fait savoir qu'il participerait aux consultations sur la révision constitutionnelle, le FFS entretenant le suspense. Reste que l'opposition, elle, tourne le dos au pouvoir car elle estime que la prochaine Constitution sera celle du pouvoir. Alors quelle crédibilité accorder à cette « Constitution dite de consensus ». Comme son nom l'indique le consensus est l'accord d'une forte majorité de l'opinion publique. Un consensus entre les institutions qui sont le socle d'un Etat qui ne doit pas être un partage de pouvoirs : politique- opposition. Les acteurs autour de la table doivent avoir une légitimité mais la forte légitimité reste, sans conteste, celle du président de la République, mais ce sera Amar Saïdani qui enfoncera le clou en arguant que la nouvelle Constitution sera plus avantageuse pour l'opposition que pour l'Alliance. Le RND insiste, quant à lui, sur le caractère sérieux et de ne « pas avoir de positions par anticipation ». La vox populi, quant à elle, restera sur le quai. Une réplique parfaite de l'Algérien à l'heure d'aujourd'hui : il n'y a pour l'Homme que trois événements : Vivre, naître et mourir. L'Algérien, lui, ne se sent pas naître, il souffre à mourir et il oublie de vivre. Dixit Jean de la Bruyère. Une maxime so « réaliste ! » Il faut bien en convenir.