De plus en plus, les laboratoires de recherche développent ce que l'on appelle des thérapies ciblées, destinées à être administrées de manière personnalisée à chaque patient. De plus en plus, les laboratoires de recherche développent ce que l'on appelle des thérapies ciblées, destinées à être administrées de manière personnalisée à chaque patient. Dans le cas des cancers par exemple, ces traitements sont porteurs d'espoirs considérables pour les malades. Le Dr Mace Rothenberg, vice-président du développement clinique et des affaires médicales pour Pfizer oncologie, esquisse les évolutions à venir de ces techniques. «Il y a 30 ans, on distinguait deux catégories de cancers du poumon. A petites cellules et non à petites cellules. Aujourd'hui, nous savons que ces cancers se répartissent en catégories bien plus nombreuses. Et nous cherchons à cibler la cause de ces différentes maladies», explique-t-il. En effet, il est aujourd'hui possible d'analyser le code génétique d'une tumeur comme celui du malade qui en est victime. Tout comme le comportement, l'environnement et l'histoire médicale du patient, ces éléments d'information génétique sont essentiels pour caractériser le cancer... et combattre la maladie de façon la plus efficace possible. Le diagnostic au coeur du défi d'avenir Mais pour parvenir à mettre au point ces traitements, «nous devons nous assurer que nous sélectionnons les bonnes cibles et que nous identifions les bons patients», rappelle Mace Rothenberg. D'où l'importance du diagnostic initial –et donc des tests diagnostics – du patient et de sa tumeur. Nombreux, souvent complexes, les tests diagnostics exigent souvent une quantité importante de tissu tumoral. Résultat, cette phase initiale prend beaucoup de temps. «J'espère que dans moins de dix ans, nous serons capables de combiner les différents tests effectués aujourd'hui en plusieurs fois sur les tissus de la tumeur», s'enthousiasme notre interlocuteur. Aujourd'hui, certains tests peuvent être effectués sur le tissu de la biopsie initiale, d'autres sur du tissu fraîchement prélevé, d'autres encore directement sur la tumeur.«Dans le futur, peut-être ne faudra-t-il même plus pratiquer de biopsie tumorale pour effectuer ces diagnostics. Mais il nous faudra encore quelques années pour y parvenir Dans le cas des cancers par exemple, ces traitements sont porteurs d'espoirs considérables pour les malades. Le Dr Mace Rothenberg, vice-président du développement clinique et des affaires médicales pour Pfizer oncologie, esquisse les évolutions à venir de ces techniques. «Il y a 30 ans, on distinguait deux catégories de cancers du poumon. A petites cellules et non à petites cellules. Aujourd'hui, nous savons que ces cancers se répartissent en catégories bien plus nombreuses. Et nous cherchons à cibler la cause de ces différentes maladies», explique-t-il. En effet, il est aujourd'hui possible d'analyser le code génétique d'une tumeur comme celui du malade qui en est victime. Tout comme le comportement, l'environnement et l'histoire médicale du patient, ces éléments d'information génétique sont essentiels pour caractériser le cancer... et combattre la maladie de façon la plus efficace possible. Le diagnostic au coeur du défi d'avenir Mais pour parvenir à mettre au point ces traitements, «nous devons nous assurer que nous sélectionnons les bonnes cibles et que nous identifions les bons patients», rappelle Mace Rothenberg. D'où l'importance du diagnostic initial –et donc des tests diagnostics – du patient et de sa tumeur. Nombreux, souvent complexes, les tests diagnostics exigent souvent une quantité importante de tissu tumoral. Résultat, cette phase initiale prend beaucoup de temps. «J'espère que dans moins de dix ans, nous serons capables de combiner les différents tests effectués aujourd'hui en plusieurs fois sur les tissus de la tumeur», s'enthousiasme notre interlocuteur. Aujourd'hui, certains tests peuvent être effectués sur le tissu de la biopsie initiale, d'autres sur du tissu fraîchement prélevé, d'autres encore directement sur la tumeur.«Dans le futur, peut-être ne faudra-t-il même plus pratiquer de biopsie tumorale pour effectuer ces diagnostics. Mais il nous faudra encore quelques années pour y parvenir