Le débat sur le plan d'action du gouvernement a suscité un vif intérêt à l'APN. En effet jamais débat n'aura provoqué un tel engouement de la part des députés. Le débat sur le plan d'action du gouvernement a suscité un vif intérêt à l'APN. En effet jamais débat n'aura provoqué un tel engouement de la part des députés. Il n'y a qu'à voir le nombre d'inscrits pour s'en convaincre. Pas moins de 325 députés se sont ainsi inscrits dans la liste des intervenants au débat qui a été entamé dimanche juste après la présentation par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du plan d'action du gouvernement et qui prendra fin demain mercredi. Abdelmalek Sellal devrait, selon le programme, répondre jeudi aux interrogations des députés. Décidément 325 intervenants est un chiffre record. A l'APN, qui compte 462 sièges, jamais un tel nombre d'intervenants n'a été enregistré. Ceci a, à l'évidence, suscité moult interrogations sur les raisons ayant poussé les députés à s'intéresser au débat sur le plan d'action du gouvernement. Mais d'aucuns ont vite fait le lien entre cet engouement sans précèdent et les informations selon lesquelles le président de la République projetterait de dissoudre l'APN et d'organiser des élections législatives anticipées. Les débats étant retransmis en direct sur la Télévision nationale les députés voulaient sans doute donner l'impression d'être intéressés à la chose publique et d'être soucieux des préoccupations des citoyens. Certains partis politiques ont demandé ouvertement la dissolution de l'APN. Une revendication qui a, cependant, été rejetée par le FLN, le premier parti représenté à l'APN. Mais cela n'a pas empêché le débat d'aller chaque jour croissant. Certains ont même prédit une dissolution de la chambre basse après la révision de la Constitution. Cela dit, le débat sur le plan d'action du gouvernement n'a pas dérogé à la règle car si les députés de la majorité l'ont soutenu, leurs pairs de l'opposition l'ont critiqué. Les députés du FLN et du RND, notamment, ont, en effet et comme attendu, fait front en soutenant le plan d'action présenté par le Premier ministre. Il a notamment été question d'un soutien à la politique de la réconciliation nationale. Dans son plan d'action le gouvernement s'est engagé à poursuivre et à approfondir la réconciliation nationale. Abdelmalek Sellal a même indiqué que certaines mesures ont déjà été prises dans ce sens. Il a cité la levée de l'interdiction de sortie du territoire nationale. Mais les députés de la majorité n'ont pas manqué, cela dit, de faire nombre de recommandations au gouvernement. Abdelatif Dilmi, député FLN de la wilaya de M'sila, a appelé à la poursuite du soutien de l'Etat aux agriculteurs. « Il faut que le nouveau découpage administratif soit basé sur des critères économiques et non politiques » dira Abderahmane Bousbaa député FLN. Akacha Ziar du RND a, lui, prôné une meilleure transparence dans la gestion de l'argent public alors que Fatima Meskini du même parti a plaidé en faveur de la réouverture des instituts de formation des enseignants. Les députés de l'opposition ont saisi cette opportunité pour tirer sur le gouvernement. « Toutes les études ont mis en garde contre les retombées négatives sur l'environnement s'agissant de l'exploitation du gaz de schiste » a indiqué Messaoud Bourourou du FJD ajoutant que « même le coût d'exploitation est très élevé ». Ce député, qui a d'abord reproché au gouvernement de n'avoir pas présenté la déclaration de politique générale, a aussi souligné la nécessité d'élargir les mesures de la réconciliation nationale à toutes les personnes concernées afin, a-t-il précisé, « de renforcer l'unité nationale ». Nadia Ihadaden du FFS a surtout axé son intervention sur les failles du système éducatif et a déclaré ne pas comprendre pourquoi on a démantelé l'enseignement technique. Il n'y a qu'à voir le nombre d'inscrits pour s'en convaincre. Pas moins de 325 députés se sont ainsi inscrits dans la liste des intervenants au débat qui a été entamé dimanche juste après la présentation par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du plan d'action du gouvernement et qui prendra fin demain mercredi. Abdelmalek Sellal devrait, selon le programme, répondre jeudi aux interrogations des députés. Décidément 325 intervenants est un chiffre record. A l'APN, qui compte 462 sièges, jamais un tel nombre d'intervenants n'a été enregistré. Ceci a, à l'évidence, suscité moult interrogations sur les raisons ayant poussé les députés à s'intéresser au débat sur le plan d'action du gouvernement. Mais d'aucuns ont vite fait le lien entre cet engouement sans précèdent et les informations selon lesquelles le président de la République projetterait de dissoudre l'APN et d'organiser des élections législatives anticipées. Les débats étant retransmis en direct sur la Télévision nationale les députés voulaient sans doute donner l'impression d'être intéressés à la chose publique et d'être soucieux des préoccupations des citoyens. Certains partis politiques ont demandé ouvertement la dissolution de l'APN. Une revendication qui a, cependant, été rejetée par le FLN, le premier parti représenté à l'APN. Mais cela n'a pas empêché le débat d'aller chaque jour croissant. Certains ont même prédit une dissolution de la chambre basse après la révision de la Constitution. Cela dit, le débat sur le plan d'action du gouvernement n'a pas dérogé à la règle car si les députés de la majorité l'ont soutenu, leurs pairs de l'opposition l'ont critiqué. Les députés du FLN et du RND, notamment, ont, en effet et comme attendu, fait front en soutenant le plan d'action présenté par le Premier ministre. Il a notamment été question d'un soutien à la politique de la réconciliation nationale. Dans son plan d'action le gouvernement s'est engagé à poursuivre et à approfondir la réconciliation nationale. Abdelmalek Sellal a même indiqué que certaines mesures ont déjà été prises dans ce sens. Il a cité la levée de l'interdiction de sortie du territoire nationale. Mais les députés de la majorité n'ont pas manqué, cela dit, de faire nombre de recommandations au gouvernement. Abdelatif Dilmi, député FLN de la wilaya de M'sila, a appelé à la poursuite du soutien de l'Etat aux agriculteurs. « Il faut que le nouveau découpage administratif soit basé sur des critères économiques et non politiques » dira Abderahmane Bousbaa député FLN. Akacha Ziar du RND a, lui, prôné une meilleure transparence dans la gestion de l'argent public alors que Fatima Meskini du même parti a plaidé en faveur de la réouverture des instituts de formation des enseignants. Les députés de l'opposition ont saisi cette opportunité pour tirer sur le gouvernement. « Toutes les études ont mis en garde contre les retombées négatives sur l'environnement s'agissant de l'exploitation du gaz de schiste » a indiqué Messaoud Bourourou du FJD ajoutant que « même le coût d'exploitation est très élevé ». Ce député, qui a d'abord reproché au gouvernement de n'avoir pas présenté la déclaration de politique générale, a aussi souligné la nécessité d'élargir les mesures de la réconciliation nationale à toutes les personnes concernées afin, a-t-il précisé, « de renforcer l'unité nationale ». Nadia Ihadaden du FFS a surtout axé son intervention sur les failles du système éducatif et a déclaré ne pas comprendre pourquoi on a démantelé l'enseignement technique.