L'enseignement de la langue amazighe connaît de "vrais problèmes" relatifs essentiellement à sa normalisation ainsi qu'à la demande sociale en la matière puisqu'il a un aspect facultatif, a indiqué mardi à Bouira la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. "Il y a aujourd'hui de vrais problèmes dans l'enseignement de cette langue nationale. L'enseignement de la langue amazighe connaît de "vrais problèmes" relatifs essentiellement à sa normalisation ainsi qu'à la demande sociale en la matière puisqu'il a un aspect facultatif, a indiqué mardi à Bouira la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. "Il y a aujourd'hui de vrais problèmes dans l'enseignement de cette langue nationale. Ces problèmes sont relatifs notamment à sa normalisation et aussi à la demande sociale", a expliqué Mme Benghebrit en réponse à une question de la presse, en marge de sa visite dans la wilaya, précisant toutefois que l'aspect "obligatoire" de l'enseignement de tamazight dans les établissements scolaires était "pour le très long terme". La ministre a plaidé, à cet effet, en faveur de l'établissement de dispositifs pouvant contribuer à la normalisation de cette langue, notant qu'en matière de la demande sociale, "le nombre de wilayas dans lesquelles tamazight est enseignée a regressé". "Il y a donc une nécessité d'établir ces dispositifs", a-telle insisté, estimant que dans ce cas "il faut qu'il ait une sensibilisation sur ce point important". Afin d'assurer un bon enseignement de la langue amazighe, Mme Benghebrit, a appelé les experts à se mettre au travail, soulignant dans ce cadre les efforts de l'Etat pour la promotion de cette langue qui, a-t-elle dit, "a besoin de plus de travail". "Il faut peut-être installer une académie pour tamazight, et il faut qu'il y ait des réflexions pour la promouvoir davantage", a ajouté la ministre. Sur un autre volet ayant trait à la réforme pédagogique du système éducatif, Mme Benghebrit a reconnu qu'il existe "une souffrance multifactorielle dans ce domaine", soulignant ainsi la nécessité d'établir "une approche intégrée devant aborder les questions de type pédagogique et les questions relatives à la formation ainsi qu'au management et à la gouvernance du système éducatif". "Si on ne fonctionne pas avec ces trois éléments, on continuerait à faire dans le bricolage", a averti Mme Benghebrit, qui a procédé dans la matinée à l'ouverture des plis des sujets du Bac au lycée Mohamed-Seddik- Benyahia de la ville de Bouira, avant d'écouter au niveau de la direction de l'éducation un rapport sur l'évolution des examens de fin d'année pour les trois paliers scolaires. La ministre n'a pas manqué d'exprimer, à cette occasion, sa satisfaction sur les "bonnes" conditions dans lesquelles se déroulent les examens du Bac à Bouira ainsi qu'au niveau national, louant les efforts "gigantesques" consentis par l'Etat pour la réussite de ce examen. A propos de la "lourdeur" du cartable, Mme Benghebrit a fait savoir que son département travaille notamment sur une proposition d'élaboration d'un seul livre pouvant servir pour plusieurs matières afin d'alléger ainsi le cartable de l'élève. Ces problèmes sont relatifs notamment à sa normalisation et aussi à la demande sociale", a expliqué Mme Benghebrit en réponse à une question de la presse, en marge de sa visite dans la wilaya, précisant toutefois que l'aspect "obligatoire" de l'enseignement de tamazight dans les établissements scolaires était "pour le très long terme". La ministre a plaidé, à cet effet, en faveur de l'établissement de dispositifs pouvant contribuer à la normalisation de cette langue, notant qu'en matière de la demande sociale, "le nombre de wilayas dans lesquelles tamazight est enseignée a regressé". "Il y a donc une nécessité d'établir ces dispositifs", a-telle insisté, estimant que dans ce cas "il faut qu'il ait une sensibilisation sur ce point important". Afin d'assurer un bon enseignement de la langue amazighe, Mme Benghebrit, a appelé les experts à se mettre au travail, soulignant dans ce cadre les efforts de l'Etat pour la promotion de cette langue qui, a-t-elle dit, "a besoin de plus de travail". "Il faut peut-être installer une académie pour tamazight, et il faut qu'il y ait des réflexions pour la promouvoir davantage", a ajouté la ministre. Sur un autre volet ayant trait à la réforme pédagogique du système éducatif, Mme Benghebrit a reconnu qu'il existe "une souffrance multifactorielle dans ce domaine", soulignant ainsi la nécessité d'établir "une approche intégrée devant aborder les questions de type pédagogique et les questions relatives à la formation ainsi qu'au management et à la gouvernance du système éducatif". "Si on ne fonctionne pas avec ces trois éléments, on continuerait à faire dans le bricolage", a averti Mme Benghebrit, qui a procédé dans la matinée à l'ouverture des plis des sujets du Bac au lycée Mohamed-Seddik- Benyahia de la ville de Bouira, avant d'écouter au niveau de la direction de l'éducation un rapport sur l'évolution des examens de fin d'année pour les trois paliers scolaires. La ministre n'a pas manqué d'exprimer, à cette occasion, sa satisfaction sur les "bonnes" conditions dans lesquelles se déroulent les examens du Bac à Bouira ainsi qu'au niveau national, louant les efforts "gigantesques" consentis par l'Etat pour la réussite de ce examen. A propos de la "lourdeur" du cartable, Mme Benghebrit a fait savoir que son département travaille notamment sur une proposition d'élaboration d'un seul livre pouvant servir pour plusieurs matières afin d'alléger ainsi le cartable de l'élève.