La conférence nationale sur la transition démocratique aura lieu dans l'après-midi d'aujourd'hui à l'hotel Mazafran de Zeralda à l'ouest d'Alger. L'opposition a d'ores et déjà réussi un grand pari. En effet jamais auparavant une telle conférence n'a pu avoir lieu à cause, notamment, des luttes de leadership et des divergences qui ont souvent empêché toutes les tentatives d'initier des actions communes d'envergure. La conférence nationale sur la transition démocratique aura lieu dans l'après-midi d'aujourd'hui à l'hotel Mazafran de Zeralda à l'ouest d'Alger. L'opposition a d'ores et déjà réussi un grand pari. En effet jamais auparavant une telle conférence n'a pu avoir lieu à cause, notamment, des luttes de leadership et des divergences qui ont souvent empêché toutes les tentatives d'initier des actions communes d'envergure. A la faveur de la conférence d'aujourd'hui, initiée par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), l'opposition est certainement en train de prouver qu'elle a mûri en réussissant à transcender tous les clivages. Il faut dire que tous les partis d'opposition qui comptent sur l'échiquier politique national, auxquels il faut ajouter des personnalités politiques d'envergure nationale, ont répondu présents à l'invitation de la CNLTD. Ainsi en plus de la présence de la partie organisatrice, qui se compose du MSP, du RCD, du mouvement Enahda, du parti Jil Djadid, du FJD de Abdallah Djaballah et de l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, la rencontre d'aujourd'hui verra aussi la présence du FFS, des partis qui ont soutenu la candidature de Ali Benflis à l'élection présidentielle du 17 avril dernier et qui activent dans le cadre du « bloc du changement » ainsi que d'autres partis politiques, à l'exemple de AHD 54. Des personnalités politiques seront aussi de la partie lors de cette conférence. Ali Benflis, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, ainsi que les anciens chefs de gouvernement Mouloud Hammrouche et Sid- Ahmed Ghozali ont aussi confirmé leur présence. La CNLTD n'a pas omis, non plus, d'adresser des invitations aux personnalités du FIS dissous ce qui, en soi, constitue une autre grande première. Ce d'autant que le partis dissous était, jusque-là, considéré comme infréquentable par, notamment, les partis du pôle dit démocratique ou laïc. C'est dire que l'ensemble de l'opposition sera présent à cette conférence pour laquelle l'obtention de l'autorisation n'a pas été une sinécure. Ainsi cette réunion devait d'abord avoir lieu à l'hôtel Hilton avant que l'administration de ce dernier ne se ravise sous prétexte que la salle des conférences prévue pour l'évènement a été louée. Face à cet imprévu, qui a failli compromettre la tenue de la conférence, la CNLTD a opté pour l'hôtel Mazafran et a réussi à avoir une autorisation des services compétents de la wilaya d'Alger. Il n'a pas non plus été facile pour la CNLTD d'en arriver là car il lui a fallu, depuis presque une année, beaucoup de détermination. La CNLTD, qui s'appelait avant le changement de son nom, la Coordination nationale pour le boycott des élections présidentielles, a organisé plusieurs actions dont les plus importantes ont été, incontestablement, le sit in de Riadh El Feth et le meeting de la salle Harcha du 21 mars dernier. La CNLTD, qui a non seulement boycotté l'élection présidentielle mais a aussi boudé les consultations sur le projet de révision constitutionnel au même titre d'ailleurs que la majorité des invités à la conférence sur la transition démocratique, s'est aussi dotée d'une plateforme politique et c'est cette dernière qui sera au centre des débats d'aujourd'hui. Il est ainsi dit que cette conférence « vise la consécration des libertés et une transition démocratique qui s'appuie, entre autres, sur l'adoption de la déclaration du 1er Novembre 1954 comme cadre de référence de l'Etat algérien avec le respect des éléments fondamentaux de son identité et ses valeurs, le caractère républicain de l'Etat algérien, la préservation de l'unité nationale et l'harmonie sociale, l'exclusion de toute forme de violence dans la pratique politique, l'adoption des principes de consensus et du dialogue comme repères intangibles pour la concrétisation de la transition démocratique, et rejet de toute forme d'ingérence étrangère. » A la faveur de la conférence d'aujourd'hui, initiée par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), l'opposition est certainement en train de prouver qu'elle a mûri en réussissant à transcender tous les clivages. Il faut dire que tous les partis d'opposition qui comptent sur l'échiquier politique national, auxquels il faut ajouter des personnalités politiques d'envergure nationale, ont répondu présents à l'invitation de la CNLTD. Ainsi en plus de la présence de la partie organisatrice, qui se compose du MSP, du RCD, du mouvement Enahda, du parti Jil Djadid, du FJD de Abdallah Djaballah et de l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, la rencontre d'aujourd'hui verra aussi la présence du FFS, des partis qui ont soutenu la candidature de Ali Benflis à l'élection présidentielle du 17 avril dernier et qui activent dans le cadre du « bloc du changement » ainsi que d'autres partis politiques, à l'exemple de AHD 54. Des personnalités politiques seront aussi de la partie lors de cette conférence. Ali Benflis, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, ainsi que les anciens chefs de gouvernement Mouloud Hammrouche et Sid- Ahmed Ghozali ont aussi confirmé leur présence. La CNLTD n'a pas omis, non plus, d'adresser des invitations aux personnalités du FIS dissous ce qui, en soi, constitue une autre grande première. Ce d'autant que le partis dissous était, jusque-là, considéré comme infréquentable par, notamment, les partis du pôle dit démocratique ou laïc. C'est dire que l'ensemble de l'opposition sera présent à cette conférence pour laquelle l'obtention de l'autorisation n'a pas été une sinécure. Ainsi cette réunion devait d'abord avoir lieu à l'hôtel Hilton avant que l'administration de ce dernier ne se ravise sous prétexte que la salle des conférences prévue pour l'évènement a été louée. Face à cet imprévu, qui a failli compromettre la tenue de la conférence, la CNLTD a opté pour l'hôtel Mazafran et a réussi à avoir une autorisation des services compétents de la wilaya d'Alger. Il n'a pas non plus été facile pour la CNLTD d'en arriver là car il lui a fallu, depuis presque une année, beaucoup de détermination. La CNLTD, qui s'appelait avant le changement de son nom, la Coordination nationale pour le boycott des élections présidentielles, a organisé plusieurs actions dont les plus importantes ont été, incontestablement, le sit in de Riadh El Feth et le meeting de la salle Harcha du 21 mars dernier. La CNLTD, qui a non seulement boycotté l'élection présidentielle mais a aussi boudé les consultations sur le projet de révision constitutionnel au même titre d'ailleurs que la majorité des invités à la conférence sur la transition démocratique, s'est aussi dotée d'une plateforme politique et c'est cette dernière qui sera au centre des débats d'aujourd'hui. Il est ainsi dit que cette conférence « vise la consécration des libertés et une transition démocratique qui s'appuie, entre autres, sur l'adoption de la déclaration du 1er Novembre 1954 comme cadre de référence de l'Etat algérien avec le respect des éléments fondamentaux de son identité et ses valeurs, le caractère républicain de l'Etat algérien, la préservation de l'unité nationale et l'harmonie sociale, l'exclusion de toute forme de violence dans la pratique politique, l'adoption des principes de consensus et du dialogue comme repères intangibles pour la concrétisation de la transition démocratique, et rejet de toute forme d'ingérence étrangère. »