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Que veut l'opposition?
LE FFS, LE RCD ET LES ISLAMISTES VONT S'ASSEOIR À LA MÊME TABLE
Publié dans L'Expression le 09 - 06 - 2014

Ahmed Betatache, Mohcine Belabbas, Abderrezak Makri.
Jamais depuis l'avènement de la démocratie en 1989, l'opposition n'était aussi unie dans ses rangs.
On la disait épuisée, après son échec à la présidentielle d'avril 2014, l'opposition renaît de ses cendres, puisqu'elle s'organise et se rassemble autour d'un projet politique commun, mettant de côté les querelles du passé.
Jamais depuis l'avènement de la démocratie en 1989, l'opposition n'était aussi unie dans ses rangs. Tous les courants politiques représentés ont accepté de s'asseoir autour de la même table.
Les islamistes radicaux vont désormais s'asseoir face aux anciens du parti dissous, les démocrates du RCD face aux socialistes du FFS, les ex-cadres du FLN face aux anciens chefs de gouvernement.
Toutes les figures de proue de l'opposition vont désormais s'asseoir autour de la même table, mettant de côté les querelles du passé.
Mais le plus grand acquis de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (Cnltd), demeure l'entrée dans l'arène du Front des forces socialistes qui a répondu favorablement à son invitation en acceptant de participer à la conférence du dialogue national organisée par la Coordination, qui aura lieu à l'hôtel Mazafran, le 10 juin prochain. Considéré comme le plus vieux parti d'opposition, le FFS est donc une valeur ajoutée à la Coordination démocratique, même si on ignore ce qu'il va apporter dans ses bagages lors de cette plus haute réunion de l'opposition depuis la campagne de l'opposition, à la présidentielle de 2014.
Dans son communiqué signé par le premier secrétaire national du parti, Ahmed Betatache, le FFS ne s'engage pas: «Dans l'esprit de consensus qui a toujours été le sien et pour des raisons de principe, le FFS décide de répondre favorablement à cette invitation pour exposer son point de vue sur cette conférence.»
Sa participation est donc une action de principe et non d'engagement. Déjà très critiqué pour sa position de «ni oui ni non» lors de la présidentielle 2014, le FFS très sollicité, aussi bien par le pouvoir que par l'opposition, se fait désirer. Le FFS a accepté de participer à cette réunion tout en réservant sa réponse pour les consultations avec Ouyahia au sujet de la révision de la Constitution.
Pour preuve, la rencontre, qui a réuni vendredi dernier en fin de journée les cinq membres de l'instance du FFS, les membres du secrétariat national et les présidents des commissions permanentes du conseil national, avait un seul point d'ordre, celui lié à l'invitation de Ahmed Ouyahia.
Des cadres du parti ont fait savoir que le FFS ne peut pas participer à deux réunions aux objectifs politiques opposés. Donc si le FFS participe à la réunion de Cnltd, il ne devrait forcément pas participer aux consultations avec Ouyahia.
Les organisateurs de la rencontre du 10 juin au Mazafran devraient savoir faire «un plan de table», car la rencontre aura le mérite de réunir toutes les tendances politiques de l'opposition qui s'opposaient déjà dans le passé et surtout les plus importantes pointures de la politique nationale.
Si le RCD de Mohcine Belabbas a accepté de s'asseoir à la même table que ses ennemis politiques d'hier, les partis islamistes, le MSP, El Islah, Ennahda, El Adala de Djaballah, la présence politique dans le même espace du responsable du FFS et celui du RCD, les deux frères ennemis de la classe politique, serait une première politique et médiatique.
De même qu'il sera étonnant de voir assis à la même table l'ancien chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali et des anciens de l'ex-FIS, dont il avait demandé la dissolution: Kamal Guemazi et Ali Djeddi. A côté de ces cinq partis de la Cnltd, du FFS et de Benbitour, il y aura le pôle démocratique composé de neuf petits partis et de l'ancien candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis. Cette mosaïque politique sera rehaussée par la participation des personnalités politiques au parcours reconnu: Mouloud Hamrouche, Mokdad Sifi, Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdenour, Bouchachi, Mokrane Aït Larbi et même des anciens du FFS comme Karim Tabbou qui n'a pas obtenu l'agrément pour son parti.
Reste à savoir qui dirigera le bal et présidera ce plus important rassemblement de l'opposition dont les objectifs définis figurent dans la plate-forme rendue publique le 31 mai dernier. Ainsi, le Cnltd revendique dans sa plate-forme politique «les principes de la transition démocratique, le respect du cadre républicain de l'Etat algérien, la préservation de l'unité nationale et le refus de violence sous toutes ses formes dans le travail politique».
La Coordination prône l'ouverture d'un «dialogue libre et responsable entre les Algériens», la «consécration d'un Etat de droit» et le respect «du principe de la séparation entre les pouvoirs», la «soumission de toutes les institutions civiles et militaires au principe de la transparence» et «annuler tous les aspects de monopole politique, économique, médiatique, syndical et culturel».
La Coordination propose ensuite la préparation de manière consensuelle d'une nouvelle Constitution qui concrétisera les objectifs de la transition démocratique et qui sera adoptée par référendum. Même les partis et les personnalités qui ont accepté d'y participer n'ont pas encore donné leur vision et leurs attentes de cette rencontre.
Le 10 juin prochain, on verra où va réellement se diriger l'opposition.


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