Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a refusé de prendre position sur la question de la participation des militaires algériens au défilé du 14 Juillet dans la capitale française, Paris. Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a refusé de prendre position sur la question de la participation des militaires algériens au défilé du 14 Juillet dans la capitale française, Paris. Tayeb Zitouni s'est de la sorte distingué de la position du secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, qui s'est dit farouchement opposé à cette participation des éléments de l'ANP à ce défilé. Interrogé sur cette question hier lors du forum du journal arabophone Echaab, le ministre des Moudjahidine s'est montré au début embarrassé par cette question avant de dire que « la politique extérieure et de la Défense nationale relèvent des prérogatives du président de la République. La direction politique du pays ne va pas prendre des décisions sans prendre en considération les intérêts du pays. Je n'ai aucun doute la dessus », a ajouté le ministre des Moudjahidine en précisant que « l'Algérie, qui a des principes, est entre de bonnes mains ». A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, des représentants de 80 pays ayant participé au conflit ont en fait été invités aux cérémonies du 14 Juillet par les autorités françaises. L'Algérie en fait partie. Trois militaires algériens vont ainsi prendre part à ce défilé. Une présence symbolique qui a été confirmée par les autorités françaises. C'est notamment le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a confirmé cette présence. Interrogé par les medias français il y a une dizaine de jours de cela, Laurent Fabius il a eu cette réponse : « Dans mon information oui. D'ailleurs, je ne vois pas du tout ce que ça aurait de choquant, puisque c'est la commémoration de tous les sacrifices qui ont été faits, et évidemment qu'il y avait des Algériens ». Cette participation de trois élements de l'ANP, des hauts gradés semble-t-il, qui n'a pas cela dit encore été confirmée par Alger, a suscité la colère de secrétaire général de l'ONM, Saïd Abadou. Ce dernier s'est dit contre le peuple algérien durant la colonisation et présenter des excuses. Le premier responsable de l'ONM est connu pour avoir été un fervent partisan de la proposition de loi visant à criminaliser le colonialisme qui a été formulée par les députés, mais qui n'a jamais pu aboutir car le gouvernement a opposé une fin de non recevoir. Cela dit, la participation des éléments de l'ANP à ce défilé du 14 juillet a suscité aussi de l'opposition du côté français. Une opposition qui émane surtout des milieux de l'extrême droite et de tous les nostalgiques de « l'Algérie française ». Par ailleurs le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a éludé aussi la question des faux moudjahidine. Sur la reconnaissance de la qualité d'ancien moudjahid, dont la commission chargée d'octroyer le titre est gelée depuis de longues années, Tayeb Zitouni dira que « nous ne pouvons pas, 52 années après l'indépendance, continuer a octroyer des cartes de reconnaissance ». Cela dit, le ministère continue à examiner cette question au cas par cas, et ce conformément aux lois de la République. Tayeb Zitouni s'est de la sorte distingué de la position du secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, qui s'est dit farouchement opposé à cette participation des éléments de l'ANP à ce défilé. Interrogé sur cette question hier lors du forum du journal arabophone Echaab, le ministre des Moudjahidine s'est montré au début embarrassé par cette question avant de dire que « la politique extérieure et de la Défense nationale relèvent des prérogatives du président de la République. La direction politique du pays ne va pas prendre des décisions sans prendre en considération les intérêts du pays. Je n'ai aucun doute la dessus », a ajouté le ministre des Moudjahidine en précisant que « l'Algérie, qui a des principes, est entre de bonnes mains ». A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, des représentants de 80 pays ayant participé au conflit ont en fait été invités aux cérémonies du 14 Juillet par les autorités françaises. L'Algérie en fait partie. Trois militaires algériens vont ainsi prendre part à ce défilé. Une présence symbolique qui a été confirmée par les autorités françaises. C'est notamment le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a confirmé cette présence. Interrogé par les medias français il y a une dizaine de jours de cela, Laurent Fabius il a eu cette réponse : « Dans mon information oui. D'ailleurs, je ne vois pas du tout ce que ça aurait de choquant, puisque c'est la commémoration de tous les sacrifices qui ont été faits, et évidemment qu'il y avait des Algériens ». Cette participation de trois élements de l'ANP, des hauts gradés semble-t-il, qui n'a pas cela dit encore été confirmée par Alger, a suscité la colère de secrétaire général de l'ONM, Saïd Abadou. Ce dernier s'est dit contre le peuple algérien durant la colonisation et présenter des excuses. Le premier responsable de l'ONM est connu pour avoir été un fervent partisan de la proposition de loi visant à criminaliser le colonialisme qui a été formulée par les députés, mais qui n'a jamais pu aboutir car le gouvernement a opposé une fin de non recevoir. Cela dit, la participation des éléments de l'ANP à ce défilé du 14 juillet a suscité aussi de l'opposition du côté français. Une opposition qui émane surtout des milieux de l'extrême droite et de tous les nostalgiques de « l'Algérie française ». Par ailleurs le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a éludé aussi la question des faux moudjahidine. Sur la reconnaissance de la qualité d'ancien moudjahid, dont la commission chargée d'octroyer le titre est gelée depuis de longues années, Tayeb Zitouni dira que « nous ne pouvons pas, 52 années après l'indépendance, continuer a octroyer des cartes de reconnaissance ». Cela dit, le ministère continue à examiner cette question au cas par cas, et ce conformément aux lois de la République.