La vallée du M'zab revient encore sur le devant de la scène médiatique et politique. Une marche pacifique de protestation contre « l'absence de sécurité dans la région » et les promesses « non tenues » des pouvoirs publics, ponctuée d'un sit-in devant le siège de la wilaya. La vallée du M'zab revient encore sur le devant de la scène médiatique et politique. Une marche pacifique de protestation contre « l'absence de sécurité dans la région » et les promesses « non tenues » des pouvoirs publics, ponctuée d'un sit-in devant le siège de la wilaya. Initiée par différentes associations de quartiers et autres représentants de la société civile des ksour du M'zab, cette marche, dont le coup d'envoi a été donné à partir de la place du marché de la ville, a vu la participation de plus de 2.000 personnes, selon les services de police. Les organisateurs parlent de 4.000 participants brandissant des banderoles sur lesquelles il était notamment écrit "Halte à l'impunité", "Halte aux promesses non tenues", "La vérité sur les crimes commis", ainsi que l'emblème national et l'étendard amazigh, les manifestants, toutes souches sociales confondues, ont exprimé leur protestation contre "l'absence de sécurité" dans la région. Les marcheurs ont également dénoncé "toutes les positions hostiles au patrimoine mozabite et à l'unité du pays" et ont scandé des slogans dans lesquels ils ont condamné les actes criminels contre les personnes et les biens qu'a connus dernièrement Ghardaïa. Dans une plateforme de revendications, les organisateurs et les acteurs locaux des ksour ont revendiqué "la mise en place d'une commission d'enquête sur les événements de Ghardaïa", "l'application des lois de la République dans leur rigueur, sur l'ensemble des citoyens", "la concrétisation des décisions prises par les hautes instances de l'Etat en matière d'indemnisation, d'aides et de relogement des populations victimes de cette tragédie". Les marcheurs ont exprimé, avant de se disperser dans le calme, "leur engagement et leur mobilisation constante pour la concrétisation de leurs revendications". Une délégation des marcheurs a été reçue par le wali de Ghardaïa qui a ensuite reçu les membres du conseil "El-Kourti", la plus haute instance en matière sociale, politique et culturelle de la société mozabite. Pour rappel, de violentes échauffourées récurrentes avaient secoué depuis le mois de janvier la région de Ghardaïa faisant neuf morts et plusieurs blessés.750 locaux à caractère d'habitation et commercial, ont été vandalisés, pillés et incendiés lors de ces événements. De nombreuses personnalités politiques, religieuses, sportives ont usé de leur pouvoir pour mettre fin à ces échauffourées par le dialogue et le rapprochement entre les parties dans ce conflit dont les actes n'ont aucune revendication apparente. Le gouvernement a promis de rétablir la paix et de mettre fin aux affrontements, sans y parvenir. «Le gouvernement est déterminé à poursuivre ses efforts pour développer la région de Ghardaïa, apporter des solutions et aider l'ensemble des citoyens», a assuré, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa visite à Ghardaïa, la première dans le pays après la réélection de Abdelaziz Bouteflika, pour un quatrième mandat. Pourtant la feuille de route de Sellal pour une énième visite dans la capitale du Mzab est toute tracée : trouver une solution définitive aux problèmes de la vallée du Mzab et une menace aux récalcitrants et fauteurs de troubles que l'Etat ne sera plus tolérant envers ceux qui perturbent la quiétude la cité. La méthode suivie par le représentant de l'Etat : le dialogue et la concertation avec tous les représentants des différentes couches de la population de Ghardaïa. L'initiative du Premier ministre avait soulevé la question de savoir si ses solution pourra- t-elle amener la solution tant recherchée pour apaiser une région en proie à des soubresauts violents et récurrents. Abdelmalek Sellal s'est rendu plusieurs fois «en pompier» dans la vallée du Mzab. Mais le feu n'est à ce jour pas maîtrisé. Initiée par différentes associations de quartiers et autres représentants de la société civile des ksour du M'zab, cette marche, dont le coup d'envoi a été donné à partir de la place du marché de la ville, a vu la participation de plus de 2.000 personnes, selon les services de police. Les organisateurs parlent de 4.000 participants brandissant des banderoles sur lesquelles il était notamment écrit "Halte à l'impunité", "Halte aux promesses non tenues", "La vérité sur les crimes commis", ainsi que l'emblème national et l'étendard amazigh, les manifestants, toutes souches sociales confondues, ont exprimé leur protestation contre "l'absence de sécurité" dans la région. Les marcheurs ont également dénoncé "toutes les positions hostiles au patrimoine mozabite et à l'unité du pays" et ont scandé des slogans dans lesquels ils ont condamné les actes criminels contre les personnes et les biens qu'a connus dernièrement Ghardaïa. Dans une plateforme de revendications, les organisateurs et les acteurs locaux des ksour ont revendiqué "la mise en place d'une commission d'enquête sur les événements de Ghardaïa", "l'application des lois de la République dans leur rigueur, sur l'ensemble des citoyens", "la concrétisation des décisions prises par les hautes instances de l'Etat en matière d'indemnisation, d'aides et de relogement des populations victimes de cette tragédie". Les marcheurs ont exprimé, avant de se disperser dans le calme, "leur engagement et leur mobilisation constante pour la concrétisation de leurs revendications". Une délégation des marcheurs a été reçue par le wali de Ghardaïa qui a ensuite reçu les membres du conseil "El-Kourti", la plus haute instance en matière sociale, politique et culturelle de la société mozabite. Pour rappel, de violentes échauffourées récurrentes avaient secoué depuis le mois de janvier la région de Ghardaïa faisant neuf morts et plusieurs blessés.750 locaux à caractère d'habitation et commercial, ont été vandalisés, pillés et incendiés lors de ces événements. De nombreuses personnalités politiques, religieuses, sportives ont usé de leur pouvoir pour mettre fin à ces échauffourées par le dialogue et le rapprochement entre les parties dans ce conflit dont les actes n'ont aucune revendication apparente. Le gouvernement a promis de rétablir la paix et de mettre fin aux affrontements, sans y parvenir. «Le gouvernement est déterminé à poursuivre ses efforts pour développer la région de Ghardaïa, apporter des solutions et aider l'ensemble des citoyens», a assuré, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa visite à Ghardaïa, la première dans le pays après la réélection de Abdelaziz Bouteflika, pour un quatrième mandat. Pourtant la feuille de route de Sellal pour une énième visite dans la capitale du Mzab est toute tracée : trouver une solution définitive aux problèmes de la vallée du Mzab et une menace aux récalcitrants et fauteurs de troubles que l'Etat ne sera plus tolérant envers ceux qui perturbent la quiétude la cité. La méthode suivie par le représentant de l'Etat : le dialogue et la concertation avec tous les représentants des différentes couches de la population de Ghardaïa. L'initiative du Premier ministre avait soulevé la question de savoir si ses solution pourra- t-elle amener la solution tant recherchée pour apaiser une région en proie à des soubresauts violents et récurrents. Abdelmalek Sellal s'est rendu plusieurs fois «en pompier» dans la vallée du Mzab. Mais le feu n'est à ce jour pas maîtrisé.