Six jours après l'enlèvement et le meurtre du jeune Palestinien, Mohammed Abou Khdeir, et au lendemain de l'arrestation de six suspects qui auraient voulu venger les trois adolescents israéliens retrouvés morts fin juin, la situation ne cesse de se détériorer en Israël et dans les territoires palestiniens. Six jours après l'enlèvement et le meurtre du jeune Palestinien, Mohammed Abou Khdeir, et au lendemain de l'arrestation de six suspects qui auraient voulu venger les trois adolescents israéliens retrouvés morts fin juin, la situation ne cesse de se détériorer en Israël et dans les territoires palestiniens. Va-t-on s'acheminer vers une opération militaire version 2008/2009, une opération militaire qui a, ceci dit, suscité une large réprobation de l'opinion internationale, en raison du caractère jugé disproportionné de la riposte israélienne, du nombre de victimes civiles parmi les Palestiniens, et de l'utilisation, par l'armée israélienne, d'armes dont l'usage est restreint ou limité par le droit international humanitaire. Tout porte à le croire. Israël intensifie ses raids sur la bande de Ghaza même si Benyamin Nétanyahou « prône » une pseudo retenue en refusant de céder aux pressions des extrémistes du gouvernement d'engager une opération terrestre de grande envergure dans la bande de Ghaza pour décapiter le Hamas et détruire ses infrastructures Aussi la branche armée du Hamas est passée à l'action en lançant des dizaines de roquettes depuis la bande de Ghaza vers le territoire d'Israël. La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Qassam, ont revendiqué ces tirs. Selon l'armée, le Hamas dispose de quelque 100.000 roquettes dont certaines peuvent atteindre Tel-Aviv. Le cabinet de sécurité a donné son accord pour durcir les représailles contre le Hamas et Israël est prêt pour une opération dans la durée, une opération surnommée « Haie de protection » en déployant des dizaines de chars près de la frontière de la bande de Ghaza. Cependant, lundi dernier, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a réuni son cabinet de sécurité pour discuter de la dégradation de la situation. Depuis plusieurs jours, Il aurait ainsi téléphoné au père de Mohammed Abou Khdeir pour exprimer son indignation. Il a promis que les auteurs du meurtre, un acte « abominable qui ne peut être accepté par aucun être humain », seraient jugés. Mahmoud Abbas, a quant à lui, exigé qu'Israël mette fin « immédiatement » à son offensive et a demandé à la communauté internationale d'« intervenir immédiatement pour arrêter la dangereuse escalade ». Israël et le Hamas tentent d'éviter un nouveau conflit Par l'entremise des services de renseignement égyptiens, le Hamas a engagé des négociations pour dessiner un nouvel accord de cessez-lefeu avec Israël visant à mettre fin à l'escalade des tensions qui les opposent depuis l'enlèvement le 12 juin de trois jeunes Israéliens, retrouvés morts dimanche et le meurtre d'un Palestinien de Jérusalem-Est, deux jours plus tard. Cet accord prévoirait la fin des tirs de roquette de la bande de Ghaza sur les territoires israéliens en échange de l'arrêt des raids dans ce territoire palestinien, a laissé entendre un responsable du Hamas. La veille, l'armée israélienne avait dépêché en renfort des officiers de réserve près de Ghaza afin de faire passer « un message de désescalade » au mouvement islamiste. Les opinions arabes en colère contre le soutien occidental à Israël Donnez à Ghaza les moyens de se défendre ! Les réactions occidentales qui, en général, imputent, et contre l'évidence des faits, au Hamas la responsabilité de l'escalade, provoquent l'écoeurement général au sein des opinions arabes. Il faut armer les gens de Ghaza, c'est ce que les opinions réclament de l'Atlantique au Golfe. Encore une fois, la duplicité des Occidentaux si soucieux de nos libertés en Syrie et en Libye s'étale sans pudeur en approuvant les agresseurs et en dénonçant les agressés. Obama, Merkel and Co demande à l'Egypte d'user de son « influence pour demander au Hamas de cesser ses attaques », les Occidentaux sont en ordre serré pour approuver la guerre de Netanyahu contre Ghaza. Hier, ce sont cinq Palestiniens qui ont été tués dans des attaques aériennes israéliennes sur Ghaza. Dans cette guerre disproportionnée se traduit déjà par l'écart entre le nombre des victimes depuis mercredi : 23 Palestiniens contre trois Israéliens. Devant le discours cynique des Occidentaux qui accusent le Hamas - qui a tout fait pour respecter la trêve durant les cinq dernières années contrairement à Israël -, la seule vraie option est qu'il faut armer Ghaza et lui donner les moyens de se défendre contre l'agresseur. L'Egypte est clairement en première ligne. Jeudi, une manifestation spontanée devant le siège de la Ligue arabe demandait de « briser le siège » et de « bombarder Israël ». Le Premier ministre égyptien, Hicham Qandil, s'est rendu à Ghaza où il a visité un hôpital aux côtés d'Ismaïl Haniyeh, le chef du gouvernement du Hamas. L'Egypte n'est déjà plus dans l'attitude honteuse de Moubarak mais aux yeux des Egyptiens, c'est encore insuffisant. Va-t-on s'acheminer vers une opération militaire version 2008/2009, une opération militaire qui a, ceci dit, suscité une large réprobation de l'opinion internationale, en raison du caractère jugé disproportionné de la riposte israélienne, du nombre de victimes civiles parmi les Palestiniens, et de l'utilisation, par l'armée israélienne, d'armes dont l'usage est restreint ou limité par le droit international humanitaire. Tout porte à le croire. Israël intensifie ses raids sur la bande de Ghaza même si Benyamin Nétanyahou « prône » une pseudo retenue en refusant de céder aux pressions des extrémistes du gouvernement d'engager une opération terrestre de grande envergure dans la bande de Ghaza pour décapiter le Hamas et détruire ses infrastructures Aussi la branche armée du Hamas est passée à l'action en lançant des dizaines de roquettes depuis la bande de Ghaza vers le territoire d'Israël. La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Qassam, ont revendiqué ces tirs. Selon l'armée, le Hamas dispose de quelque 100.000 roquettes dont certaines peuvent atteindre Tel-Aviv. Le cabinet de sécurité a donné son accord pour durcir les représailles contre le Hamas et Israël est prêt pour une opération dans la durée, une opération surnommée « Haie de protection » en déployant des dizaines de chars près de la frontière de la bande de Ghaza. Cependant, lundi dernier, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a réuni son cabinet de sécurité pour discuter de la dégradation de la situation. Depuis plusieurs jours, Il aurait ainsi téléphoné au père de Mohammed Abou Khdeir pour exprimer son indignation. Il a promis que les auteurs du meurtre, un acte « abominable qui ne peut être accepté par aucun être humain », seraient jugés. Mahmoud Abbas, a quant à lui, exigé qu'Israël mette fin « immédiatement » à son offensive et a demandé à la communauté internationale d'« intervenir immédiatement pour arrêter la dangereuse escalade ». Israël et le Hamas tentent d'éviter un nouveau conflit Par l'entremise des services de renseignement égyptiens, le Hamas a engagé des négociations pour dessiner un nouvel accord de cessez-lefeu avec Israël visant à mettre fin à l'escalade des tensions qui les opposent depuis l'enlèvement le 12 juin de trois jeunes Israéliens, retrouvés morts dimanche et le meurtre d'un Palestinien de Jérusalem-Est, deux jours plus tard. Cet accord prévoirait la fin des tirs de roquette de la bande de Ghaza sur les territoires israéliens en échange de l'arrêt des raids dans ce territoire palestinien, a laissé entendre un responsable du Hamas. La veille, l'armée israélienne avait dépêché en renfort des officiers de réserve près de Ghaza afin de faire passer « un message de désescalade » au mouvement islamiste. Les opinions arabes en colère contre le soutien occidental à Israël Donnez à Ghaza les moyens de se défendre ! Les réactions occidentales qui, en général, imputent, et contre l'évidence des faits, au Hamas la responsabilité de l'escalade, provoquent l'écoeurement général au sein des opinions arabes. Il faut armer les gens de Ghaza, c'est ce que les opinions réclament de l'Atlantique au Golfe. Encore une fois, la duplicité des Occidentaux si soucieux de nos libertés en Syrie et en Libye s'étale sans pudeur en approuvant les agresseurs et en dénonçant les agressés. Obama, Merkel and Co demande à l'Egypte d'user de son « influence pour demander au Hamas de cesser ses attaques », les Occidentaux sont en ordre serré pour approuver la guerre de Netanyahu contre Ghaza. Hier, ce sont cinq Palestiniens qui ont été tués dans des attaques aériennes israéliennes sur Ghaza. Dans cette guerre disproportionnée se traduit déjà par l'écart entre le nombre des victimes depuis mercredi : 23 Palestiniens contre trois Israéliens. Devant le discours cynique des Occidentaux qui accusent le Hamas - qui a tout fait pour respecter la trêve durant les cinq dernières années contrairement à Israël -, la seule vraie option est qu'il faut armer Ghaza et lui donner les moyens de se défendre contre l'agresseur. L'Egypte est clairement en première ligne. Jeudi, une manifestation spontanée devant le siège de la Ligue arabe demandait de « briser le siège » et de « bombarder Israël ». Le Premier ministre égyptien, Hicham Qandil, s'est rendu à Ghaza où il a visité un hôpital aux côtés d'Ismaïl Haniyeh, le chef du gouvernement du Hamas. L'Egypte n'est déjà plus dans l'attitude honteuse de Moubarak mais aux yeux des Egyptiens, c'est encore insuffisant.