ça y est, maintenant on en sait un peu plus sur la conférence nationale du Consensus à laquelle appelle de toutes ses forces le FFS. Le plus vieux parti d'opposition d'expliciter sa démarche avec force détails. C'est le conseil national du FFS, réuni avant-hier en session ordinaire, qui a consacré cette démarche ça y est, maintenant on en sait un peu plus sur la conférence nationale du Consensus à laquelle appelle de toutes ses forces le FFS. Le plus vieux parti d'opposition d'expliciter sa démarche avec force détails. C'est le conseil national du FFS, réuni avant-hier en session ordinaire, qui a consacré cette démarche Le conseil national a ainsi conclu « à la nécessité de réunir les meilleures conditions pour la tenue de la Conférence Nationale du Consensus et d'adopter un mode opératoire inclusif, participatif et transparent pour l'organisation de cette Conférence ». Le FFS plaide depuis des mois maintenant pour la nécessité de tenir cette conférence estimant que c'est la seule voie pouvant permettre au pays de transcender la crise politique. Mais le FFS, dont la démarche se veut être originale, se distingue d'emblée de toutes les autres initiatives lancées par d'autres pôles de l'opposition. A ce titre, il n'a pas manqué d'égratigner la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Cette dernière a, pour rappel, organisé au mois de juin dernier une conférence pour la transition démocratique ayant regroupé toutes les forces de l'opposition. La conférence du consensus national à laquelle appelle le FFS « ne se substitue pas et ne constitue en aucun cas une démarche similaire aux autres initiatives » estime le conseil national du parti en précisant que « ces initiatives sont toutes construites unilatéralement, d'un côté ceux qui rejettent le système et de l'autre le pouvoir faisant peu de cas de ces derniers, alors que le Consensus National tel que recommandé par le 5èmeCongrès du Parti est inclusif de tous les acteurs, du pouvoir et de l'opposition ainsi que de la société civile ». Pour le FFS le consensus national n'est pas à l'avance par l'un ou l'autre de ces acteurs, à travers une plateforme ou un programme, mais sera construit par l'ensemble des parties, dans un cadre neutre transparent permettant à chaque acteur, du système et de l'opposition, d'avancer ses propositions pour une meilleure gouvernance du pays sur le plan politique, économique, social, culturel et environnemental. La conférence du consensus se veut donc un cadre approprié à tous les acteurs politiques pour présenter leurs propositions respectives et d'aller vers des possibles convergences et un large consensus sur des questions d'intérêt national. Cela dit, le FFS considère que le chemin vers le consensus est parsemé d'embûches et c'est même, admet le conseil national, «une tâche complexe et risquée car sujette à critique». C'est pourquoi il est expressément recommandé d'avancer dans la préparation de la conférence «tout en restant vigilant face aux forces qui tenteraient d'entraver notre démarche». Il est aussi recommandé d'engager tous les acteurs dans toutes les étapes de ce processus, sans exclusive, afin que la conférence soit celle de tous les acteurs rassemblés et non celle du FFS. Ce dernier plaide, en outre, en faveur de l'organisation en deux phases de cette conférence. Le FFS propose d'abord d'évaluer les divergences et les convergences lors de la 1ère phase avant d'engager la 2ème phase qui ne se tiendrait que si les conditions de consensus sont réunies. Le plus vieux parti d'opposition promet, cependant, de poursuivre son combat politique d'opposant au service de la population, car « la recherche d'un consensus national n'implique pas l'arrêt de nos revendications pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des citoyens et n'empêche pas d'interpeller le pouvoir chaque fois qu'il y‘a violation des libertés individuelles et collectives ». Car pour le FFS le consensus ne signifie ni la perte d'autonomie des acteurs, ni la fin de la compétition politique encore moins l'abandon de toute opposition. Le conseil national a ainsi conclu « à la nécessité de réunir les meilleures conditions pour la tenue de la Conférence Nationale du Consensus et d'adopter un mode opératoire inclusif, participatif et transparent pour l'organisation de cette Conférence ». Le FFS plaide depuis des mois maintenant pour la nécessité de tenir cette conférence estimant que c'est la seule voie pouvant permettre au pays de transcender la crise politique. Mais le FFS, dont la démarche se veut être originale, se distingue d'emblée de toutes les autres initiatives lancées par d'autres pôles de l'opposition. A ce titre, il n'a pas manqué d'égratigner la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Cette dernière a, pour rappel, organisé au mois de juin dernier une conférence pour la transition démocratique ayant regroupé toutes les forces de l'opposition. La conférence du consensus national à laquelle appelle le FFS « ne se substitue pas et ne constitue en aucun cas une démarche similaire aux autres initiatives » estime le conseil national du parti en précisant que « ces initiatives sont toutes construites unilatéralement, d'un côté ceux qui rejettent le système et de l'autre le pouvoir faisant peu de cas de ces derniers, alors que le Consensus National tel que recommandé par le 5èmeCongrès du Parti est inclusif de tous les acteurs, du pouvoir et de l'opposition ainsi que de la société civile ». Pour le FFS le consensus national n'est pas à l'avance par l'un ou l'autre de ces acteurs, à travers une plateforme ou un programme, mais sera construit par l'ensemble des parties, dans un cadre neutre transparent permettant à chaque acteur, du système et de l'opposition, d'avancer ses propositions pour une meilleure gouvernance du pays sur le plan politique, économique, social, culturel et environnemental. La conférence du consensus se veut donc un cadre approprié à tous les acteurs politiques pour présenter leurs propositions respectives et d'aller vers des possibles convergences et un large consensus sur des questions d'intérêt national. Cela dit, le FFS considère que le chemin vers le consensus est parsemé d'embûches et c'est même, admet le conseil national, «une tâche complexe et risquée car sujette à critique». C'est pourquoi il est expressément recommandé d'avancer dans la préparation de la conférence «tout en restant vigilant face aux forces qui tenteraient d'entraver notre démarche». Il est aussi recommandé d'engager tous les acteurs dans toutes les étapes de ce processus, sans exclusive, afin que la conférence soit celle de tous les acteurs rassemblés et non celle du FFS. Ce dernier plaide, en outre, en faveur de l'organisation en deux phases de cette conférence. Le FFS propose d'abord d'évaluer les divergences et les convergences lors de la 1ère phase avant d'engager la 2ème phase qui ne se tiendrait que si les conditions de consensus sont réunies. Le plus vieux parti d'opposition promet, cependant, de poursuivre son combat politique d'opposant au service de la population, car « la recherche d'un consensus national n'implique pas l'arrêt de nos revendications pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des citoyens et n'empêche pas d'interpeller le pouvoir chaque fois qu'il y‘a violation des libertés individuelles et collectives ». Car pour le FFS le consensus ne signifie ni la perte d'autonomie des acteurs, ni la fin de la compétition politique encore moins l'abandon de toute opposition.