La CNLTD et les personnalités politiques peinent à unir leur démarche. L'«union» hétéroclite regroupant diverses tendances et idéologies est à un tournant historique, dès aujourd'hui à l'occasion de la réunion qui est prévue au siège de Nahda. "Ça passe ou ça casse", pour reprendre la formule de Mouloud Hamrouche. La CNLTD et les personnalités politiques peinent à unir leur démarche. L'«union» hétéroclite regroupant diverses tendances et idéologies est à un tournant historique, dès aujourd'hui à l'occasion de la réunion qui est prévue au siège de Nahda. "Ça passe ou ça casse", pour reprendre la formule de Mouloud Hamrouche. Les chefs de partis et personnalités qui composent la conférence pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) devaient se rencontrer hier au siège du parti Nahda pour faire l'évaluation de la conférence nationale du 10 juin et tracer une feuille de route pour les prochaines actions à mener. La rencontre a été une nouvelle fois reportée. Elle doit se tenir, sauf un report de dernière minute, aujourd'hui, au même lieu à savoir le siège du parti Nahda et pour le même ordre du jour. Le conclave qui était prévu pour hier et qui n'a pas eu lieu au motif de l'absence de plusieurs chefs de partis politiques et personnalités parties prenantes de la CNLTD. Du moins c'est ce qui est avancé officiellement par certains acteurs de la Conférence qui réunit en son sein, les présidents et secrétaires généraux de RCD, MSP, Nahdha, FJD, Jil Jadid et l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour. Il se susurre que la conférence pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) peine à trouver un «consensus» sur la démarche à suivre pour amener le pouvoir à revoir la copie qu'il a l'intention de rédiger pour le projet de révision de la Constitution. Le RCD, lui, a dressé le bilan de la rencontre du 10 juin dernier. Dans un communiqué qui a sanctionné la réunion ordinaire de son secrétariat national, le RCD a considéré que la conférence du CLTD a «jeté les véritables jalons d'une transformation de la pratique politique». Il reste que le RCD relève des insuffisances dans la gestion de la Conférence, considérant que l' « urgence est d'encourager l'expression citoyenne multiple et redonner la parole à toutes les composantes de la société civile». Selon le RCD, la "gestion" de la dite conférence "n'a pas permis de donner suffisamment la parole aux personnalités de l'opposition, aux jeunes et aux représentants de la société civile. Cependant, le secrétariat national du parti a estimé, que l'essentiel des partis politiques, des personnalités d'horizons divers étaient présentes ou représenté à cette conférence sur la base de la lettre d'invitation et du projet de la plate forme élaboré par la CLTD". Pour Abderezzak Mokri du MSP, il sera aussi question de voir les mécanismes de mise sur pied d'une instance de concertation et de suivi qui figure d'ailleurs, parmi les onze recommandations de la conférence nationale sur la transition démocratique et de préparer les conférences thématiques que la CNLTD compte organiser à la rentrée sociale. Depuis le 10 juin, des éléments nouveaux sont apparus sur la scène politique, prévus par ailleurs par les membres de la CNLTD, notamment le patron du MSP qui a prévenu que le pouvoir ne restera pas les bras croisés surtout après le succès de cette conférence sur la transition démocratique. Un pouvoir qui, selon lui, cherchera après les fautes, les lacunes et les problèmes au sein de la CNLTD pour les exploiter à son profit. Sans crier gare, le pouvoir organise une conférence de presse vendredi dernier animée par, Ahmed Ouyahia, le directeur de cabinet à la présidence de la République et chargé par le chef de l'Etat de mener les consultations politiques pour le projet de révision de la loi fondamentale. Un point de presse dans lequel il fustige la CNLTD, Benflis et Hamrouche, coupables d'avoir appelé à une période de transition. Ces deux dernières personnalités ont assisté à la réunion de la CNLTD du 10 juin dernier sans pour autant donner leur caution à la démarche de cette dernière et qui semble avoir perturbé quelque peu la « sérénité » qui a jusqu'à présent prévalu. A propos de la démarche de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, Benflis marque une divergence de taille avec ce qui est préconisé dans la plate-forme qui est soumise au débat, en prônant «un règlement urgent» de la crise de légitimité du pouvoir et des institutions. Il juge ainsi la démarche proposée par la Coordination qui propose une période de transition, comme «longue», et considère que les mécanismes de la transition proposés par la plate-forme de la Coordination «ne sont pas adaptés à la nature de la crise de régime». Pour lui, «la crise actuelle n'est pas une crise constitutionnelle mais plutôt une crise de régime.» Quant à Mouloud Hamrouche, il pense que « l'armée doit être partie prenante du consensus dans lequel figureront les partis politiques et le peuple Il plaide pour le retour des militaires à la caserne, une fois le consensus acquis, pour se consacrer à sa mission ». Pour le FFS, présent, lui aussi à la réunion du 10 juin, fidèle à sa doctrine, il appelle au dialogue comme seule solution pour sortir de la crise. La reconstruction du consensus national demande les efforts de tous les acteurs politiques, du système, de l'opposition et de la société civile. Des divergences de fond qui ont brisé la « ferveur » des opposants au pouvoir qui néanmoins pensent à l'élaboration d'un document politique qui va être envoyé officiellement au président de la République. Un texte dans lequel la CLTD l'invite à adopter les propositions de la coordination de l'opposition. Des divergences qui seront sans nul doute exploitées par le pouvoir pour «nourrir» la fracture entre la CNLTD et les personnalités qui ne se retrouvent dans sa démarche pour la sortie de«crise» du pays. Les chefs de partis et personnalités qui composent la conférence pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) devaient se rencontrer hier au siège du parti Nahda pour faire l'évaluation de la conférence nationale du 10 juin et tracer une feuille de route pour les prochaines actions à mener. La rencontre a été une nouvelle fois reportée. Elle doit se tenir, sauf un report de dernière minute, aujourd'hui, au même lieu à savoir le siège du parti Nahda et pour le même ordre du jour. Le conclave qui était prévu pour hier et qui n'a pas eu lieu au motif de l'absence de plusieurs chefs de partis politiques et personnalités parties prenantes de la CNLTD. Du moins c'est ce qui est avancé officiellement par certains acteurs de la Conférence qui réunit en son sein, les présidents et secrétaires généraux de RCD, MSP, Nahdha, FJD, Jil Jadid et l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour. Il se susurre que la conférence pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) peine à trouver un «consensus» sur la démarche à suivre pour amener le pouvoir à revoir la copie qu'il a l'intention de rédiger pour le projet de révision de la Constitution. Le RCD, lui, a dressé le bilan de la rencontre du 10 juin dernier. Dans un communiqué qui a sanctionné la réunion ordinaire de son secrétariat national, le RCD a considéré que la conférence du CLTD a «jeté les véritables jalons d'une transformation de la pratique politique». Il reste que le RCD relève des insuffisances dans la gestion de la Conférence, considérant que l' « urgence est d'encourager l'expression citoyenne multiple et redonner la parole à toutes les composantes de la société civile». Selon le RCD, la "gestion" de la dite conférence "n'a pas permis de donner suffisamment la parole aux personnalités de l'opposition, aux jeunes et aux représentants de la société civile. Cependant, le secrétariat national du parti a estimé, que l'essentiel des partis politiques, des personnalités d'horizons divers étaient présentes ou représenté à cette conférence sur la base de la lettre d'invitation et du projet de la plate forme élaboré par la CLTD". Pour Abderezzak Mokri du MSP, il sera aussi question de voir les mécanismes de mise sur pied d'une instance de concertation et de suivi qui figure d'ailleurs, parmi les onze recommandations de la conférence nationale sur la transition démocratique et de préparer les conférences thématiques que la CNLTD compte organiser à la rentrée sociale. Depuis le 10 juin, des éléments nouveaux sont apparus sur la scène politique, prévus par ailleurs par les membres de la CNLTD, notamment le patron du MSP qui a prévenu que le pouvoir ne restera pas les bras croisés surtout après le succès de cette conférence sur la transition démocratique. Un pouvoir qui, selon lui, cherchera après les fautes, les lacunes et les problèmes au sein de la CNLTD pour les exploiter à son profit. Sans crier gare, le pouvoir organise une conférence de presse vendredi dernier animée par, Ahmed Ouyahia, le directeur de cabinet à la présidence de la République et chargé par le chef de l'Etat de mener les consultations politiques pour le projet de révision de la loi fondamentale. Un point de presse dans lequel il fustige la CNLTD, Benflis et Hamrouche, coupables d'avoir appelé à une période de transition. Ces deux dernières personnalités ont assisté à la réunion de la CNLTD du 10 juin dernier sans pour autant donner leur caution à la démarche de cette dernière et qui semble avoir perturbé quelque peu la « sérénité » qui a jusqu'à présent prévalu. A propos de la démarche de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, Benflis marque une divergence de taille avec ce qui est préconisé dans la plate-forme qui est soumise au débat, en prônant «un règlement urgent» de la crise de légitimité du pouvoir et des institutions. Il juge ainsi la démarche proposée par la Coordination qui propose une période de transition, comme «longue», et considère que les mécanismes de la transition proposés par la plate-forme de la Coordination «ne sont pas adaptés à la nature de la crise de régime». Pour lui, «la crise actuelle n'est pas une crise constitutionnelle mais plutôt une crise de régime.» Quant à Mouloud Hamrouche, il pense que « l'armée doit être partie prenante du consensus dans lequel figureront les partis politiques et le peuple Il plaide pour le retour des militaires à la caserne, une fois le consensus acquis, pour se consacrer à sa mission ». Pour le FFS, présent, lui aussi à la réunion du 10 juin, fidèle à sa doctrine, il appelle au dialogue comme seule solution pour sortir de la crise. La reconstruction du consensus national demande les efforts de tous les acteurs politiques, du système, de l'opposition et de la société civile. Des divergences de fond qui ont brisé la « ferveur » des opposants au pouvoir qui néanmoins pensent à l'élaboration d'un document politique qui va être envoyé officiellement au président de la République. Un texte dans lequel la CLTD l'invite à adopter les propositions de la coordination de l'opposition. Des divergences qui seront sans nul doute exploitées par le pouvoir pour «nourrir» la fracture entre la CNLTD et les personnalités qui ne se retrouvent dans sa démarche pour la sortie de«crise» du pays.