Le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar s'est entretenu avec le président soudanais Omar el- Béchir à Khartoum alors que les belligérants sud-soudanais ne sont pas parvenus à former un gouvernement d'unité à l'expiration dimanche de l'échéance qu'ils s'étaient fixée. Le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar s'est entretenu avec le président soudanais Omar el- Béchir à Khartoum alors que les belligérants sud-soudanais ne sont pas parvenus à former un gouvernement d'unité à l'expiration dimanche de l'échéance qu'ils s'étaient fixée. Les camps du président Salva Kiir et de son rival Riek Machar, aux prises depuis près de huit mois, avaient conclu le 9 mai dernier sous la pression internationale un accord prévoyant un partage du pouvoir dans les soixante jours, c'est à dire au 10 août. Riek Machar effectue sa première visite au Soudan depuis le début de ce conflit marqué par des massacres et atrocités sur des bases ethniques qui a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts et chassé de chez elles plus de 1,5 million de personnes. Durant la guerre civile soudanaise (1983-2005) qui a abouti il y a trois ans à l'indépendance du Soudan du Sud, M. Machar avait combattu tour à tour aux côtés des rebelles et des forces gouvernementales. "Nous avons une longue histoire commune", a déclaré M. Machar, après avoir évoqué avec M. Béchir les négociations de paix conduites à Addis Abeba en Ethiopie, sous l'égide de l'organisation estafricaine Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement). "Il y a différents problèmes dans les négociations", a-t-il indiqué aux journalistes, évoquant des désaccords sur le fait de négocier directement avec le gouvernement de M. Kiir ou avec une représentation plus large, comme réclamé par l'Igad. Riek Machar a précisé que son déplacement à Khartoum faisait suite à d'autres visites à Djibouti et au Kenya, deux pays membre de l'Igad. En mai, il avait rencontré le président kényan Uhuru Kenyatta à Nairobi. Les camps du président Salva Kiir et de son rival Riek Machar, aux prises depuis près de huit mois, avaient conclu le 9 mai dernier sous la pression internationale un accord prévoyant un partage du pouvoir dans les soixante jours, c'est à dire au 10 août. Riek Machar effectue sa première visite au Soudan depuis le début de ce conflit marqué par des massacres et atrocités sur des bases ethniques qui a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts et chassé de chez elles plus de 1,5 million de personnes. Durant la guerre civile soudanaise (1983-2005) qui a abouti il y a trois ans à l'indépendance du Soudan du Sud, M. Machar avait combattu tour à tour aux côtés des rebelles et des forces gouvernementales. "Nous avons une longue histoire commune", a déclaré M. Machar, après avoir évoqué avec M. Béchir les négociations de paix conduites à Addis Abeba en Ethiopie, sous l'égide de l'organisation estafricaine Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement). "Il y a différents problèmes dans les négociations", a-t-il indiqué aux journalistes, évoquant des désaccords sur le fait de négocier directement avec le gouvernement de M. Kiir ou avec une représentation plus large, comme réclamé par l'Igad. Riek Machar a précisé que son déplacement à Khartoum faisait suite à d'autres visites à Djibouti et au Kenya, deux pays membre de l'Igad. En mai, il avait rencontré le président kényan Uhuru Kenyatta à Nairobi.