Le ministère de l'Education nationale est dans de beaux draps. Les concours d'entrée pour de nouveaux enseignants se seraient réalisés dans des conditions douteuses. La ministre a regretté que les résultats n'aient pas été satisfaisants. Le ministère de l'Education nationale est dans de beaux draps. Les concours d'entrée pour de nouveaux enseignants se seraient réalisés dans des conditions douteuses. La ministre a regretté que les résultats n'aient pas été satisfaisants. Les résultats du concours pour le recrutement d'enseignants des 3 paliers sont en deçà de ce qu'espérait le ministère de tutelle. Sur 400.000 postulants, seuls 25.000 ont été admis alors que les recours ne cessent d'augmenter. Or, il s'avère que les besoins dans le secteur sont énormes avec une moyenne de 40.000 enseignants au niveau national surtout avec l'augmentation vertigineuse des places pédagogiques dont plus de 3 millions d'élèves comme moyenne retenue. Nouria Benghebrit a reconnu les dysfonctionnements dans les modalités du déroulement du concours sachant que ce dernier retient, comme critère, un entretien oral avec le jury composé d'enseignants expérimentés et d'inspecteurs pédagogiques. L'examen écrit ayant été supprimé, les futurs enseignants doivent réussir l'épreuve orale et bénéficier d'un stage pédagogique d'une dizaine de jours pour pouvoir être affectés à leurs postes. Toutefois, les postes créés dans le cadre de la Fonction publique ne suffisent pas et certaines régions du Sud souffrent d'un manque d'enseignants flagrant. Selon certaines sources, ce manque se traduit dans les branches de la langue française, les maths et les matières technologiques. Cette fois-ci, la rentrée 2014- 2015, prévue le 7 septembre, sera plus au moins ponctuée d'un autre déficit d'enseignants particulièrement dans le premier et le deuxième palier. Pour la ministre, c'est son défi puisqu'elle va gérer sa première rentrée scolaire. Elle a indiqué durant ses sorties médiatiques que « la solution réside dans l'adoption d'un système de bonne gouvernance axé sur beaucoup de facteurs ». Pour elle, il s'agit de réunir « les conditions socio-professionnelles appropriées et la formation de compétences ». La ministre et son staff vont devoir appliquer sa feuille de route sur laquelle le Premier ministre s'est mis d'accord. En premier lieu, il y a lieu d'évaluer le secteur dans une opération pour faire ressortir les anomalies et les dysfonctionnements. Atitre illustratif, la ministre avait indiqué que le secteur éducatif « doit avoir un contenu pédagogique totalement renouvelé ». Le retour à un bilinguisme s'avère aussi une option qui est évoquée dans le système d'enseignement. La ministre défend également une « approche participative avec les syndicats de la corporation et les experts en pédagogie ». Rappelons que ces objectifs ont été débattus lors des Assises nationales de l'éducation en juillet dernier où il est escompté de « généraliser l'enseignement préscolaire, la révision du système examinatoire et le soutien espéré du secteur privé dans la pédagogie. Ces 3 buts seraient enrichis prochainement de recommandations de spécialistes pour être appliqués sur terrain » Les résultats du concours pour le recrutement d'enseignants des 3 paliers sont en deçà de ce qu'espérait le ministère de tutelle. Sur 400.000 postulants, seuls 25.000 ont été admis alors que les recours ne cessent d'augmenter. Or, il s'avère que les besoins dans le secteur sont énormes avec une moyenne de 40.000 enseignants au niveau national surtout avec l'augmentation vertigineuse des places pédagogiques dont plus de 3 millions d'élèves comme moyenne retenue. Nouria Benghebrit a reconnu les dysfonctionnements dans les modalités du déroulement du concours sachant que ce dernier retient, comme critère, un entretien oral avec le jury composé d'enseignants expérimentés et d'inspecteurs pédagogiques. L'examen écrit ayant été supprimé, les futurs enseignants doivent réussir l'épreuve orale et bénéficier d'un stage pédagogique d'une dizaine de jours pour pouvoir être affectés à leurs postes. Toutefois, les postes créés dans le cadre de la Fonction publique ne suffisent pas et certaines régions du Sud souffrent d'un manque d'enseignants flagrant. Selon certaines sources, ce manque se traduit dans les branches de la langue française, les maths et les matières technologiques. Cette fois-ci, la rentrée 2014- 2015, prévue le 7 septembre, sera plus au moins ponctuée d'un autre déficit d'enseignants particulièrement dans le premier et le deuxième palier. Pour la ministre, c'est son défi puisqu'elle va gérer sa première rentrée scolaire. Elle a indiqué durant ses sorties médiatiques que « la solution réside dans l'adoption d'un système de bonne gouvernance axé sur beaucoup de facteurs ». Pour elle, il s'agit de réunir « les conditions socio-professionnelles appropriées et la formation de compétences ». La ministre et son staff vont devoir appliquer sa feuille de route sur laquelle le Premier ministre s'est mis d'accord. En premier lieu, il y a lieu d'évaluer le secteur dans une opération pour faire ressortir les anomalies et les dysfonctionnements. Atitre illustratif, la ministre avait indiqué que le secteur éducatif « doit avoir un contenu pédagogique totalement renouvelé ». Le retour à un bilinguisme s'avère aussi une option qui est évoquée dans le système d'enseignement. La ministre défend également une « approche participative avec les syndicats de la corporation et les experts en pédagogie ». Rappelons que ces objectifs ont été débattus lors des Assises nationales de l'éducation en juillet dernier où il est escompté de « généraliser l'enseignement préscolaire, la révision du système examinatoire et le soutien espéré du secteur privé dans la pédagogie. Ces 3 buts seraient enrichis prochainement de recommandations de spécialistes pour être appliqués sur terrain »