Un hommage, appuyé de déclamations poétiques, a été rendu, à Mostaganem, aux grands chanteurs du chaabi et de la chanson andalouse lors de la dernière soirée du festival national de la poésie Melhoun, dédié à Sidi Lakhdar Benkhelouf. Un hommage, appuyé de déclamations poétiques, a été rendu, à Mostaganem, aux grands chanteurs du chaabi et de la chanson andalouse lors de la dernière soirée du festival national de la poésie Melhoun, dédié à Sidi Lakhdar Benkhelouf. La manifestation culturelle a été clôturée en apothéose, à la maison de la culture Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem où il a été rendu hommage à Ali Benkoula, Maazouz Bouadjadj, Sabrina Boudjella et cheikh Abdelkader Ghlamallah, dans une ambiance conviviale. Ce festival a eu le mérite de faire connaître à travers une série de conférences-débats le genre melhoun, légué par Sidi Lakhdar Benkhlouf, dans sa triple dimension, civilisationnelle, religieuse et littéraire, a expliqué, mardi soir, un spécialiste du melhoun, Khaled Chehelal, cadre d'Etat en retraite, estimant que tous les moyens humains et matériels sont favorables aujourd'hui pour protéger ce patrimoine et assurer sa sauvegarde. Il a également annoncé l'édition prochaine, par le commissariat du festival, du diwan de Sidi Lakhdar Benkhelouf contenant près de 200 qacidate dont une bonne partie se trouve au niveau du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran. "Il y a 50 ans, un diwan d'une trentaine de Qacidate a été édité au Maroc, mais cela est mince par rapport à la grandeur de ce poète algérien du 16e siècle, Sidi Lakhdar Benkhlouf qui est le père fondateur du Melhoun au niveau maghrébin", a-t-il souligné ajoutant que cette édition a été une occasion de plus pour les participants de connaître les textes de la poésie du Melhoun avec plus de corrections possibles ainsi que leurs structures. "Jusqu'à une période récente, ces oeuvres n'étaient exploitées qu'artistiquement. Cette exploitation, à sens unique, a été à l'origine de nombreuses erreurs de transcriptions et de transmissions", a-t-il fait observer se déclarant satisfait que les oeuvres de Sidi Lakhdar Benkhelouf a commencé à refaire surface au plan scientifique. Les "structures poétiques du Melhoun" a été le thème d'une conférence animée mardi, dernière journée de ce festival qui s'est étalé sur une semaine, par un chercheur associé dans le patrimoine andalou à l'université de Mostaganem, Mohamed Hamaïdia, qui a abordé les différentes structures du texte et le sens du Melhoun par rapport à la littérature populaire. L'importance maghrébine du Melhoun en tant qu'art ancestral et le soufisme chez Sidi Lakhdar Benkhelouf ont été les autres thèmes abordés par des intervenants. Le commissaire du Festival, Abdelkader Bendaamache, a annoncé la tenue d'un colloque sur le Melhoun en prélude à la prochaine édition, ainsi que l'organisation d'un concours national de la poésie du Melhoun durant la troisième édition qui se tiendra du 19 au 26 août 2015. Sidi Lakhdar Benkhelouf, dont le festival porte le nom, est un poète ayant vécu au 16e siècle dans la région de la Dahra. La manifestation culturelle a été clôturée en apothéose, à la maison de la culture Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem où il a été rendu hommage à Ali Benkoula, Maazouz Bouadjadj, Sabrina Boudjella et cheikh Abdelkader Ghlamallah, dans une ambiance conviviale. Ce festival a eu le mérite de faire connaître à travers une série de conférences-débats le genre melhoun, légué par Sidi Lakhdar Benkhlouf, dans sa triple dimension, civilisationnelle, religieuse et littéraire, a expliqué, mardi soir, un spécialiste du melhoun, Khaled Chehelal, cadre d'Etat en retraite, estimant que tous les moyens humains et matériels sont favorables aujourd'hui pour protéger ce patrimoine et assurer sa sauvegarde. Il a également annoncé l'édition prochaine, par le commissariat du festival, du diwan de Sidi Lakhdar Benkhelouf contenant près de 200 qacidate dont une bonne partie se trouve au niveau du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran. "Il y a 50 ans, un diwan d'une trentaine de Qacidate a été édité au Maroc, mais cela est mince par rapport à la grandeur de ce poète algérien du 16e siècle, Sidi Lakhdar Benkhlouf qui est le père fondateur du Melhoun au niveau maghrébin", a-t-il souligné ajoutant que cette édition a été une occasion de plus pour les participants de connaître les textes de la poésie du Melhoun avec plus de corrections possibles ainsi que leurs structures. "Jusqu'à une période récente, ces oeuvres n'étaient exploitées qu'artistiquement. Cette exploitation, à sens unique, a été à l'origine de nombreuses erreurs de transcriptions et de transmissions", a-t-il fait observer se déclarant satisfait que les oeuvres de Sidi Lakhdar Benkhelouf a commencé à refaire surface au plan scientifique. Les "structures poétiques du Melhoun" a été le thème d'une conférence animée mardi, dernière journée de ce festival qui s'est étalé sur une semaine, par un chercheur associé dans le patrimoine andalou à l'université de Mostaganem, Mohamed Hamaïdia, qui a abordé les différentes structures du texte et le sens du Melhoun par rapport à la littérature populaire. L'importance maghrébine du Melhoun en tant qu'art ancestral et le soufisme chez Sidi Lakhdar Benkhelouf ont été les autres thèmes abordés par des intervenants. Le commissaire du Festival, Abdelkader Bendaamache, a annoncé la tenue d'un colloque sur le Melhoun en prélude à la prochaine édition, ainsi que l'organisation d'un concours national de la poésie du Melhoun durant la troisième édition qui se tiendra du 19 au 26 août 2015. Sidi Lakhdar Benkhelouf, dont le festival porte le nom, est un poète ayant vécu au 16e siècle dans la région de la Dahra.