L ' Alliance de l'Algérie verte (AAV) a décidé de rejoindre les structures de l'APN. L'Alliance a présenté une demande à cet effet lors de la réunion d'avant- hier ayant regroupé le bureau de l'APN et les présidents des groupes parlementaires. L ' Alliance de l'Algérie verte (AAV) a décidé de rejoindre les structures de l'APN. L'Alliance a présenté une demande à cet effet lors de la réunion d'avant- hier ayant regroupé le bureau de l'APN et les présidents des groupes parlementaires. L‘AAV n‘a pas rendu public un communiqué afin d‘expliquer sa démarche qui a surpris plus d‘un observateur. Ce d‘autant que les deux autres groupes parlementaires qui boycottent eux aussi les structures de l‘APN, à savoir le FFS et le Parti des travailleurs (PT) sont restés fidèles à leur position adoptée en 2012. L‘AAV, un groupe formé de trois partis politiques : le MSP, Enahda et El Islah, met ainsi un terme à un boycott qui durait depuis 2012. En effet l‘AAV avait décidé, lorsque la nouvelle assemblée issue des élections législatives du 10 mai 2012 a été installée, de ne pas participer dans la gestion des structures de la Chambre basse. Cette alliance de trois partis islamistes a refusé ainsi de siéger au bureau de l‘APN ou d‘avoir des postes de responsabilités au niveau des 12 commissions permanentes. Par cette position l‘AAV voulait exprimer sa « désapprobation de la fraude qui a caractérisé le scrutin législatif » du 10 mai. C‘est cette même raison qui a aussi été à l‘origine du boycott du FFS et du PT. Les trois groupes parlementaires ne voulaient pas, ainsi, donner une « légitimité » à une assemblée issue, selon eux, de la fraude. Qu‘est-ce qui a changé pour que l‘AAV devienne plus conciliante ? Selon les déclarations des membres de l‘Alliance verte la volonté de rejoindre les structures de l‘assemblée s‘expliquerait par le besoin d‘avoir un oeil sur ce qui se passe au bureau. « Nous voulons avoir un droit de regard sur ce qui se passe dans les structures de l‘assemblée ce d‘autant que depuis deux années nos propositions de lois ou nos questions orales sont rejetées. Nous voulons ainsi avoir le droit de défendre nos propositions » soutient Naamane Laouar du MSP. Cette demande de l‘AAV risque fort de chambouler les structures actuelles de l‘APN. Le bureau de l‘APN est composé de cinq membres affiliés au FLN, de trois membres issus du RND et d‘un autre membre du groupe parlementaire des indépendants. Il va falloir donc faire de la place pour l‘AAV. C‘est le FLN ou le RND qui doivent céder un poste et cela ne sera pas facile car chaque parti tient à ses acquis. En effet cette demande de l‘AAV a déjà, selon des sources concordantes, fait grincer des dents au sein des deux partis sus-cités. Il en sera de même pour les postes au niveau des 12 commissions permanentes de l‘assemblée. Sur ce plan, pour rappel, le FLN préside huit commissions, le RND trois, et les indépendants une commission. Contrairement à l‘AAV le FFS et le PT maintiennent le cap. « Le FFS a réitéré son refus de siéger au sein du bureau de l‘APN et d‘assurer la présidence de commissions pour exprimer sa contestation quant au fonctionnement de l‘institution et pour rester cohérent avec sa participation tactique aux élections législatives de 2012 » note un communiqué du FFS rendu public avanthier. « Le FFS veut aussi, par cette décision, mettre au jour le refus du bureau de l‘APN d‘un fonctionnement démocratique » précise ce communiqué signé par le premier secrétaire Mohamed Nebbou. L‘AAV n‘a pas rendu public un communiqué afin d‘expliquer sa démarche qui a surpris plus d‘un observateur. Ce d‘autant que les deux autres groupes parlementaires qui boycottent eux aussi les structures de l‘APN, à savoir le FFS et le Parti des travailleurs (PT) sont restés fidèles à leur position adoptée en 2012. L‘AAV, un groupe formé de trois partis politiques : le MSP, Enahda et El Islah, met ainsi un terme à un boycott qui durait depuis 2012. En effet l‘AAV avait décidé, lorsque la nouvelle assemblée issue des élections législatives du 10 mai 2012 a été installée, de ne pas participer dans la gestion des structures de la Chambre basse. Cette alliance de trois partis islamistes a refusé ainsi de siéger au bureau de l‘APN ou d‘avoir des postes de responsabilités au niveau des 12 commissions permanentes. Par cette position l‘AAV voulait exprimer sa « désapprobation de la fraude qui a caractérisé le scrutin législatif » du 10 mai. C‘est cette même raison qui a aussi été à l‘origine du boycott du FFS et du PT. Les trois groupes parlementaires ne voulaient pas, ainsi, donner une « légitimité » à une assemblée issue, selon eux, de la fraude. Qu‘est-ce qui a changé pour que l‘AAV devienne plus conciliante ? Selon les déclarations des membres de l‘Alliance verte la volonté de rejoindre les structures de l‘assemblée s‘expliquerait par le besoin d‘avoir un oeil sur ce qui se passe au bureau. « Nous voulons avoir un droit de regard sur ce qui se passe dans les structures de l‘assemblée ce d‘autant que depuis deux années nos propositions de lois ou nos questions orales sont rejetées. Nous voulons ainsi avoir le droit de défendre nos propositions » soutient Naamane Laouar du MSP. Cette demande de l‘AAV risque fort de chambouler les structures actuelles de l‘APN. Le bureau de l‘APN est composé de cinq membres affiliés au FLN, de trois membres issus du RND et d‘un autre membre du groupe parlementaire des indépendants. Il va falloir donc faire de la place pour l‘AAV. C‘est le FLN ou le RND qui doivent céder un poste et cela ne sera pas facile car chaque parti tient à ses acquis. En effet cette demande de l‘AAV a déjà, selon des sources concordantes, fait grincer des dents au sein des deux partis sus-cités. Il en sera de même pour les postes au niveau des 12 commissions permanentes de l‘assemblée. Sur ce plan, pour rappel, le FLN préside huit commissions, le RND trois, et les indépendants une commission. Contrairement à l‘AAV le FFS et le PT maintiennent le cap. « Le FFS a réitéré son refus de siéger au sein du bureau de l‘APN et d‘assurer la présidence de commissions pour exprimer sa contestation quant au fonctionnement de l‘institution et pour rester cohérent avec sa participation tactique aux élections législatives de 2012 » note un communiqué du FFS rendu public avanthier. « Le FFS veut aussi, par cette décision, mettre au jour le refus du bureau de l‘APN d‘un fonctionnement démocratique » précise ce communiqué signé par le premier secrétaire Mohamed Nebbou.