Le chef suprême des islamistes somaliens shebabs, Ahmed Abdi "Godane", a été "très probablement" tué dans une frappe américaine en Somalie, même si des vérifications restent nécessaires, ont indiqué mercredi des sources sécuritaires somalienne et occidentale. Après cette frappe menée dans la nuit de lundi à mardi, "il y a de très fortes probabilités qu'il soit mort. (...) Le chef suprême des islamistes somaliens shebabs, Ahmed Abdi "Godane", a été "très probablement" tué dans une frappe américaine en Somalie, même si des vérifications restent nécessaires, ont indiqué mercredi des sources sécuritaires somalienne et occidentale. Après cette frappe menée dans la nuit de lundi à mardi, "il y a de très fortes probabilités qu'il soit mort. (...) Cela nécessite encore des vérifications sur la zone, ce qui n'est pas simple", a déclaré une source sécuritaire occidentale ayant requis l'anonymat. "Il est très probablement mort (...), mais nous continuons à évaluer la situation", a expliqué de son côté, également sous le couvert de l'anonymat, un haut responsable des forces somaliennes de sécurité. Les insurgés "discutent de la succession de Godane", a affirmé ce haut responsable sans autre précision. "Nous pensons que le chef des shebabs est mort, bien que nous n'ayons pas son corps et que le mouvement ne l'ait pas annoncé". Un haut responsable shebab contacté a refusé de confirmer ou de démentir la mort de Godane, ligne adoptée par le groupe islamiste depuis la frappe aérienne américaine. Série ininterrompue de défaites militaires Si elle était confirmée, sa mort serait un coup très dur porté aux shebabs, qui essuient une série ininterrompue de défaites militaires et perdent du terrain depuis août 2011. Plusieurs chefs historiques du groupe et successeurs potentiels ont en outre été tués ou ont pris leurs distances après de sanglantes luttes internes en 2013, dont Godane est sorti vainqueur. L'opération menée par les forces spéciales américaines à l'aide de drones et d'avions s'est déroulée lundi à 15 h 20 GMT et a visé une réunion de hauts responsables shebabs à laquelle participait Godane, selon le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone. Les Etats-Unis ont ajouté qu'ils ignoraient le sort du chef des shebabs, qui était la cible de la frappe. Ahmed Abdi "Godane" figure parmi les dix hommes les plus recherchés dans le monde pour terrorisme par les Etats-Unis, qui ont mis sa tête à prix pour 7 millions de dollars. Agence Cela nécessite encore des vérifications sur la zone, ce qui n'est pas simple", a déclaré une source sécuritaire occidentale ayant requis l'anonymat. "Il est très probablement mort (...), mais nous continuons à évaluer la situation", a expliqué de son côté, également sous le couvert de l'anonymat, un haut responsable des forces somaliennes de sécurité. Les insurgés "discutent de la succession de Godane", a affirmé ce haut responsable sans autre précision. "Nous pensons que le chef des shebabs est mort, bien que nous n'ayons pas son corps et que le mouvement ne l'ait pas annoncé". Un haut responsable shebab contacté a refusé de confirmer ou de démentir la mort de Godane, ligne adoptée par le groupe islamiste depuis la frappe aérienne américaine. Série ininterrompue de défaites militaires Si elle était confirmée, sa mort serait un coup très dur porté aux shebabs, qui essuient une série ininterrompue de défaites militaires et perdent du terrain depuis août 2011. Plusieurs chefs historiques du groupe et successeurs potentiels ont en outre été tués ou ont pris leurs distances après de sanglantes luttes internes en 2013, dont Godane est sorti vainqueur. L'opération menée par les forces spéciales américaines à l'aide de drones et d'avions s'est déroulée lundi à 15 h 20 GMT et a visé une réunion de hauts responsables shebabs à laquelle participait Godane, selon le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone. Les Etats-Unis ont ajouté qu'ils ignoraient le sort du chef des shebabs, qui était la cible de la frappe. Ahmed Abdi "Godane" figure parmi les dix hommes les plus recherchés dans le monde pour terrorisme par les Etats-Unis, qui ont mis sa tête à prix pour 7 millions de dollars. Agence