Les économistes, analystes et experts en matière d'évaluation des performances de compétitivité constatent que les pays méditerranéens n'avancent pas convenablement. Les économistes, analystes et experts en matière d'évaluation des performances de compétitivité constatent que les pays méditerranéens n'avancent pas convenablement. A titre d'exemple, ils reconnaissent que la France se hisse difficilement à la 23e place, premier des pays du pourtour méditerranéen, dans le rapport 2014-2015 sur la compétitivité des pays dans le monde. Dans cette étude réalisée par le Forum économique mondial (FEM) auprès de 15.000 chefs d'entreprise dans 144 pays, le classement résulte de l'analyse d'indicateurs mesurant la qualité des institutions, des infrastructures, de l'environnement ou encore du niveau de la productivité et de l'innovation. Les trois premiers pays du classement général ne sont pas méditerranéens. Il s'agit de la Suisse, de Singapour et des Etats-Unis, soulignent les experts de l'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. Globalement, pour Benat Bilbao, économiste senior auprès du FEM, l'heure est au "redressement économique". Mais, tempère-t-il, "il reste encore beaucoup d'efforts à faire sur le plan des réformes structurelles, qui demeurent indispensables pour une croissance à long terme". L'étude prône la mise en place d'"investissements judicieux dans les compétences et l'innovation" et la construction d'une "collaboration efficace entre les entreprises, le gouvernement et la société civile" afin d'améliorer la productivité et la compétitivité. Aucun des pays méditerranéens ne se place dans le top 20 du classement. La France, premier pays le plus compétitif dans la région, maintient le cap par rapport à l'étude précédente à la 23e place, suivi d'Israël (27e) de l'Espagne (35e) et du Portugal (36e). Outre un fossé entre le nord et le sud de l'Europe, l'étude note également un fossé entre les pays du sud s'agissant des réformes engagées. Le rapport note ainsi des "progrès considérables de certains pays pour améliorer le fonctionnement de leurs marchés et l'allocation des ressources productives" face à la crise économique, comme l'Espagne, le Portugal et la Grèce (81e). Un processus qui n'aurait pas encore été "pleinement engagé" pour d'autres pays comme la France et l'Italie (49e), qui "continuent à faire face à des défis majeurs en matière de compétitivité", ajoute l'Observatoire. La Turquie, elle, ne se place qu'au 45e rang du classement, l'Algérie à la 79e place Hors Europe, les bonnes performances du Qatar (16e) "contrastent fortement" avec les pays d'Afrique du Nord, où le pays le mieux classé est le Maroc (72e). L'Algérie se place ensuite à la 79e place, suivie de la Tunisie au 87e rang. Une région où "assurer les réformes structurelles, améliorer l'environnement des affaires et renforcer la capacité d'innovation de manière à permettre au secteur privé de se développer et créer des emplois" sont "d'une importance capitale", précise l'Observatoire. A titre d'exemple, ils reconnaissent que la France se hisse difficilement à la 23e place, premier des pays du pourtour méditerranéen, dans le rapport 2014-2015 sur la compétitivité des pays dans le monde. Dans cette étude réalisée par le Forum économique mondial (FEM) auprès de 15.000 chefs d'entreprise dans 144 pays, le classement résulte de l'analyse d'indicateurs mesurant la qualité des institutions, des infrastructures, de l'environnement ou encore du niveau de la productivité et de l'innovation. Les trois premiers pays du classement général ne sont pas méditerranéens. Il s'agit de la Suisse, de Singapour et des Etats-Unis, soulignent les experts de l'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. Globalement, pour Benat Bilbao, économiste senior auprès du FEM, l'heure est au "redressement économique". Mais, tempère-t-il, "il reste encore beaucoup d'efforts à faire sur le plan des réformes structurelles, qui demeurent indispensables pour une croissance à long terme". L'étude prône la mise en place d'"investissements judicieux dans les compétences et l'innovation" et la construction d'une "collaboration efficace entre les entreprises, le gouvernement et la société civile" afin d'améliorer la productivité et la compétitivité. Aucun des pays méditerranéens ne se place dans le top 20 du classement. La France, premier pays le plus compétitif dans la région, maintient le cap par rapport à l'étude précédente à la 23e place, suivi d'Israël (27e) de l'Espagne (35e) et du Portugal (36e). Outre un fossé entre le nord et le sud de l'Europe, l'étude note également un fossé entre les pays du sud s'agissant des réformes engagées. Le rapport note ainsi des "progrès considérables de certains pays pour améliorer le fonctionnement de leurs marchés et l'allocation des ressources productives" face à la crise économique, comme l'Espagne, le Portugal et la Grèce (81e). Un processus qui n'aurait pas encore été "pleinement engagé" pour d'autres pays comme la France et l'Italie (49e), qui "continuent à faire face à des défis majeurs en matière de compétitivité", ajoute l'Observatoire. La Turquie, elle, ne se place qu'au 45e rang du classement, l'Algérie à la 79e place Hors Europe, les bonnes performances du Qatar (16e) "contrastent fortement" avec les pays d'Afrique du Nord, où le pays le mieux classé est le Maroc (72e). L'Algérie se place ensuite à la 79e place, suivie de la Tunisie au 87e rang. Une région où "assurer les réformes structurelles, améliorer l'environnement des affaires et renforcer la capacité d'innovation de manière à permettre au secteur privé de se développer et créer des emplois" sont "d'une importance capitale", précise l'Observatoire.