La sonnette d'alarme sur les indicateurs économiques de la France a été tirée par une étude du groupe de réflexion bruxellois Lisbon Council, présentée mercredi en présence du président du Conseil de l'Europe, Herman Van Rompuy. Dans ce "bilan de santé global", la France arrive à la 13e place parmi les 17 pays de la zone euro, devant l'Italie (14e), mais derrière l'Espagne (12e). Le Portugal (15e), Chypre (16e) et la Grèce (17e) occupent les dernières places du classement. Parmi les six pays de la zone euro qui jouissent d'une note AAA, la France est "de loin la moins bien lotie", a déclaré le Lisbon Council dans son rapport Euro Plus Monitor 2011, affirmant que les résultats sont "trop médiocres" pour un pays souhaitant conserver sa place dans le peloton de tête. Le "score total" de la France dans ce bilan de santé, qui prend en compte un ensemble de données sur la croissance, la compétitivité et la soutenabilité et la résilience budgétaire, est de 4,5, un résultat très proche de celui de l'Italie (4,4). Le "plus mauvais élève" est la Grèce avec un score de 3. Ce rapport, réalisé par la Berenberg Bank en Allemagne et le Lisbon Council à Bruxelles, a été présenté dans la capitale européenne devant un public nombreux et avait pour objectif d'enrichir le débat sur la manière d'améliorer la performance économique et de renforcer la résilience contre les crises financières. Ses auteurs ont mis en exergue leurs "inquiétudes quant à la difficulté de la France à s'adapter à la crise". Cette étude examine l'activité d'ajustement externe, la correction budgétaire et la modification du coût unitaire réel du travail. S'agissant de ce critère lié à l'ajustement, la France arrive 15e dans la zone euro, suivie de l'Allemagne, qui est caractérisée par un "succès presque parfait en terme de réformes" et n'a, donc, pas besoin d'ajustement, et par l'Autriche qui ne s'est guère adaptée à la situation, car elle n'en avait pas vraiment besoin. La sonnette d'alarme sur les indicateurs économiques de la France a été tirée par une étude du groupe de réflexion bruxellois Lisbon Council, présentée mercredi en présence du président du Conseil de l'Europe, Herman Van Rompuy. Dans ce "bilan de santé global", la France arrive à la 13e place parmi les 17 pays de la zone euro, devant l'Italie (14e), mais derrière l'Espagne (12e). Le Portugal (15e), Chypre (16e) et la Grèce (17e) occupent les dernières places du classement. Parmi les six pays de la zone euro qui jouissent d'une note AAA, la France est "de loin la moins bien lotie", a déclaré le Lisbon Council dans son rapport Euro Plus Monitor 2011, affirmant que les résultats sont "trop médiocres" pour un pays souhaitant conserver sa place dans le peloton de tête. Le "score total" de la France dans ce bilan de santé, qui prend en compte un ensemble de données sur la croissance, la compétitivité et la soutenabilité et la résilience budgétaire, est de 4,5, un résultat très proche de celui de l'Italie (4,4). Le "plus mauvais élève" est la Grèce avec un score de 3. Ce rapport, réalisé par la Berenberg Bank en Allemagne et le Lisbon Council à Bruxelles, a été présenté dans la capitale européenne devant un public nombreux et avait pour objectif d'enrichir le débat sur la manière d'améliorer la performance économique et de renforcer la résilience contre les crises financières. Ses auteurs ont mis en exergue leurs "inquiétudes quant à la difficulté de la France à s'adapter à la crise". Cette étude examine l'activité d'ajustement externe, la correction budgétaire et la modification du coût unitaire réel du travail. S'agissant de ce critère lié à l'ajustement, la France arrive 15e dans la zone euro, suivie de l'Allemagne, qui est caractérisée par un "succès presque parfait en terme de réformes" et n'a, donc, pas besoin d'ajustement, et par l'Autriche qui ne s'est guère adaptée à la situation, car elle n'en avait pas vraiment besoin.